L’ex-Orange voudrait du temps pour réaménager les open-spaces qu’elle a fait pousser partout…Elle rêve !
« Oui, nous aménageons les espaces de travail existants pour permettre la distance physique et éviter la propagation de tous virus » chante Ernotte à qui veut encore l’entendre mais (car il y a un mais) annonce qu’un « retour collectif et complet à France Télévisions ne se fera pas avant septembre »…après justement qu’elle auraquitté l’entreprise le 24 août.
De toute façon raconte-t-elle encore « Il n'est pas prévu de retour plus rapide car les travaux d'aménagement du siège ont été stoppés pendant la crise »…en oubliant juste de dire que ce n’est pas la crise du Covid-19 qui les a stoppé mais la Préfecture de Paris pour non-respect de certaines règles.
« D'ici au 15 juin le télétravail est la règle pour tout le monde. A compter du 15 juin, le retour ne se fera que de manière très progressive et pour certains collaborateurs » ajoute-t-elle car « Nous allons aménager l'ensemble des espaces de travail que ce soit les zones de circulation ou les bureaux, à commencer par les open spaces pour permettre la distance physique nécessaire entre les salariés ».
Qu’il s’agisse des salariés actuellement en transit à EOS du fait du justement réaménagement des open space déjà trop exigus vis-à-vis des conditions sanitaires à respecter, comme de ceux concentrés dans l’immeuble « Le Ponant » ou encore les régions « toutes les emprises de FTV bénéficieront des mêmes mesures de réaménagement spatial que le Siège ».
Comme dit l’adage
« faire et défaire c’est toujours du travail »…c’est
surtout beaucoup d’argent aussi car réaménager les open-spaces que l’ex-Orange
a fait pousser partout, coutera
probablement autant que de les avoir imposés.
Quant aux économies faites pendant le confinement avec la tenue des réunions et autres séminaires en mode visioconférence, avec le télétravail généralisé mais aussi avec celles faites par FTV sur les missions, le temps de trajet/travail ainsi que la part employeur dû à la fermeture du restaurant d’entreprise, elles sont sans comparaison avec la situation financière de l’entreprise.
« En bref nous n'avons pas fait beaucoup d'économies mais notre situation économique s'est dégradée durant la période » gémissait récemment Ernotte alors que son Numérobis qui ne disait pas vraiment la même chose, annonçait il y a une quinzaine de jours dans Le Parisien « 20 millions de plus pour les producteurs » !
L’audit que réalisera à n’en pas douter la nouvelle tête prenant les rênes du groupe public le 24 août prochain montrera malgré la propagande permanente tentant régulièrement de prétendre le contraire, qu’elle était déjà très mauvaise longtemps avant l’arrivée du virus.
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