France Télés : « surgissement d’une candidature crédible aspirant à la fonction » écrit Aude Dassonville. »
« Ces derniers jours, l’hypothèse du surgissement d’un nouveau et crédible aspirant à la fonction, issu des rangs de l’audiovisuel, se faisait insistante, sans qu’une identité soit révélée. » vient tout juste d’écrire Aude Dassonville dans Le Monde.
A quelques heures du dépôt final des listes – vendredi 10 juillet minuit – il semble que rien ne soit fait comme le chantent certains, bien au contraire et ce malgré le discours de certains thuriféraires ernottiens et/ou petits chefs de service qui affirment en interne "Les jeux sont faits, Baldelli est un faux nez...la crise du Covid aidant, ils ne peuvent pas faire autrement que de la maintenir! "
Le blog CGC Média évoquait d'ailleurs ce matin ces courtisans de palais qui se répandent partout en racontant à quelques gogos qu’il faudrait briser la soi-disant malédiction qui pèserait sur la télé publique en reconduisant celle qui l’aura, malgré les vains efforts de certains à prétendre le contraire, conduite à la catastrophe.
Imaginez les mêmes aller dire au président Macron, il faut briser la soi-disant malédiction qui pèserait sur les ministres de la Culture!
Ce serait « un coup politique » à l’instar de l’entrée au gouvernement « d’Éric Dupond-Moretti » qui ferait d’Emmanuel Macron le président sous lequel cette pseudo superstition prendrait fin.
Heureusement le chef de l’État n’est pas superstitieux et ne croit encore moins à ces pronostiqueurs de coups qui justement à tous les coups, vous envoient dans le mur !
Extrait :
« Le 10 juillet à minuit, le CSA clôturera l’appel à candidatures. Mercredi 15, la réunion plénière hebdomadaire de l’instance sera consacrée à l’ouverture des plis électroniques, la définition des candidatures recevables (avoir livré un dossier complet, un projet stratégique, avoir moins de 65 ans au moment de la prise de fonction, etc.), puis au vote à bulletin secret pour désigner ceux qui seront auditionnés : seuls les noms de ces derniers seront révélés.
Jusqu’à vendredi minuit
Les noms, souvent avancés, de Rodolphe Belmer, directeur général d’Eutelsat et ancien directeur général du groupe Canal+, mais aussi président du comité d’orientation stratégique de France Télévisions, et d’Alexandre Michelin, ex-directeur général de Spicee et candidat au poste en 2015, doivent être écartés.
Ces derniers jours, l’hypothèse du surgissement d’un nouveau et crédible aspirant à la fonction, issu des rangs de l’audiovisuel, se faisait insistante, sans qu’une identité soit révélée…
Organisées à partir du 20 juillet, en partie publiques, ces auditions conduiront les six conseillers qui entourent Roch-Olivier Maistre, le président du CSA, à choisir, au plus tard le 24 juillet, le nouveau dirigeant pour cinq ans de France Télévisions (FTV).
Les trois femmes (Carole Bienaimé-Besse, Michèle Léridon, Nathalie Sonnac) et les deux hommes du collège (Nicolas Curien et Jean-François Mary, Hervé Godechot, ancien de FTV, ne participant pas au vote) choisiront-ils de la confirmer à son poste, au nom de la stabilité du groupe public ? Ou seront-ils séduits par un projet autre ?
En attendant de connaître tous les candidats, c’est en Christopher Baldelli, également ancien dirigeant de France 2, que Delphine Ernotte semble devoir trouver son concurrent le plus sérieux.
Quant à savoir si le changement de gouvernement pourrait être de nature à interférer dans cette nomination, d’autant plus observée qu’elle intervient à moins de deux ans de l’élection présidentielle, un proche de l’un des deux principaux candidats cingle : « Bien sûr que non, puisque c’est le CSA qui nomme. » Comme si les sages de la tour Mirabeau, dont le pouvoir même de désignation est menacé, pouvaient rester totalement insensibles à une quelconque volonté exprimée au plus haut de l’État… »
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