Altédia le cabinet conseil sorti du chapeau par Ernotte, à nouveau dans l’œil du cyclone et Sybeth Ndiaye dans la tourmente.
Sibeth Ndiaye l’ancienne
porte-parole du gouvernement, recasée comme Secrétaire générale d’Adecco France
après pourtant les réserves émises par le
collège de la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP)
sur cette reconversion, a déjà quelques soucis.
Adecco est, en effet, sommé de
s’expliquer sur la "liste noire" que le CSE de la boite le 18
février dernier, mise à jour. Après les récentes révélations
de l’Humanité (voir ici) sur l’existence d’une liste de 114 noms qui seraient
voués au départ via 97 ruptures conventionnelles et 15 licenciements (dont
deux cas de litiges) sur la période 2020-2021 chez Adecco France et ses
filiales (*), la direction du géant de l’intérim n’a eu d’autre choix que de
reconnaitre son existence.
Rappelons qu’en
juin 2011, la Cour d'appel de Paris avait
déjà lourdement condamné la société Adecco (sa
filiale Ajilon ex-Districom).
« Selon une récente
expertise, 62 % des salariés permanents disent souffrir de stress au
travail. Si, sur les 114 personnes qui seraient concernées par ces coupes dans
les effectifs, 43 seraient déjà parties en 2020 et 69 seraient sur la sellette
en 2021, d’un autre côté, 253 candidats ont été recrutés » développe le site du
quotidien.
Ça la
fiche plutôt mal pour l’ex-conseillère “presse et communication”
d’Emmanuel Macron au début du quinquennat puis porte-parole du gouvernement
jusqu’au remaniement de juillet 2020, Sibeth Ndiaye nommée Secrétaire générale
pour la France du groupe Adecco, le 14 janvier dernier est, entre autres, chargée
“des affaires publiques, du juridique, de la
communication et des solutions emploi” !
(*) Le titre
de presse dans son récent article signé Cécile Rousseau explique que «
Face à une direction mal à l’aise, les syndicats ont unanimement dénoncé ce
document qui prévoirait notamment la disparition de middle-offices (centres
de gestion administrative) à Quimper, Cholet et Marseille ».
« De nombreuses questions restent en suspens,
comme la crainte d’un plan social déguisé portée par les organisations
syndicales jeudi en CSE, dans un contexte de risques psychosociaux avéré »
ajoute la journaliste,
citant Fanny Carayon, déléguée syndicale centrale CFE-CGC : « À aucun moment, ils ne reconnaissent
avoir prévu des fermetures de site. Mais ils vont avoir plus de mal à justifier
les cas des salariés qui sont déjà partis »
« Alors que l’inquiétude reste vivace chez
certains des 9 000 salariés du groupe en France, la confiance des marchés
semble elle aussi échaudée. L’action en Bourse d’Adecco est passée hier sous la
barre des 57 francs suisses » conclut-elle en précisant que « De
nombreuses questions restent en suspens, comme la crainte d’un plan social
déguisé portée par les organisations syndicales jeudi en CSE,
dans un contexte de risques psychosociaux avéré. »
Inutile de préciser que depuis c’est la panique chez Adecco mais aussi chez Altédia en fait Lee Hecht Harrison France, la ligne d'activités de conseil en ressources humaines du groupe Adecco qu’Ernotte a sorti du chapeau en 2019 comme l’avait alors révélé le blog CGC Média dans son article fin septembre : « Revoilà Altedia qui pour France Télés vous accompagne vers la sortie et vous dit comment prendre la porte ! » et qui est en train de délaisser la marque comme les valeurs sociales et éthiques du cabinet fondé à en 1992 par Raymond Soubie.
Selon nos informations, ce dernier viendrait de provisionner 7 millions d’euros au bas mot pour payer des heures supplémentaires dues (la plupart à 120%) à tout un tas de collaborateurs à que le cabinet conseil avait indument imposé le forfait-jour et même, semble-t-il, contre les dispositions de la convention collective !
Ça fait
vraiment désordre pour Altédia aujourd'hui LHH France dont François Moreau (¤) est le président comme il est aussi le vice-président d'Adecco, cabinet supposé accompagner le plan de départs collectif
ernottien (RCC) soutenu et signé par le tandem Cgt/Fo qui ne fait pas recette – c’est un moindre mot – dont un mail adressé aux salariés de FTV que le blog CGC Médiapubliait dans son post du 15/10/2020 « France Télés: une tentative de phishing de grande ampleur qui
vise les salariés ! », vantait les qualités.
(¤)
Cela sera n’émouvra probablement pas « Jacques Denoyelle,
directeur associé du cabinet Secafi-Alpha et auteur de très nombreux rapports
pour France TV commandés quasiment tous par la Cgt soutien de l’ex-Orange qui
venait de le nommer comme directeur du dialogue social à France Télés » ...une provocation sur fond de conflit d’intérêt majeur !
Comment il appelait
cela Emmanuel Macron ? « La Honte de la
République » …Il
semble bien qu’on soit en plein dedans !
Lire aussi: "Altédia choisie par France Télés pour faire partir un maximum de salariés, elle-même en plein plan de licenciements...mais CHUT !"
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