Les propos racistes de Laurent Bignolas sur Télématin révoltent au plus haut niveau.
De l’Elysée à Matignon jusqu’à la place Beauvau, les propos racistes de Laurent Bignolas dans Télématin ne passent pas…mais alors pas du tout.
Alors que Gérald Darmanin dénonçait des « actes contre la République » s’agissant des inscriptions racistes écrites dans la nuit de samedi à dimanche sur les murs du centre culturel musulman Avicenne de Rennes, les mots de l’ex-administrateur CGT au Conseil d’Administration de France Télévisions ulcèrent à grande échelle. (*)
Après la chasse de « l’homme blanc de plus de 50 ans » ouverte par Ernotte dès son parachutage en 2015 sans que l’État-actionnaire n’y trouve à redire, la remarque lancée par Laurent Bignolas dans l’émission diffusée sur France 2 ce samedi 11 avril 2021 provoque d’innombrables remous et pour cause.
« Voilà ce qui arrive lorsque ceux qui nous gouvernent laissent tout dire et tout faire au sein d’un Service public de télévision pourtant qualifié de ‘’honte de la République’’ mais laissé en l’état » s’indigne ce responsable de programmes qui avoue être dégouté depuis un bon moment, avant de poursuivre « Le tweet d'excuses de la production (pas de la chaîne) sur ces "mots blessants" ne change rien, bien au contraire et montrent si besoin était, ce qu'est devenue la télé publique tombée extrêmement bas depuis ces dernières années ». (ci-après)
Tout commence lorsque Julia Livage, chroniqueuse de l’émission matinale présente une chorégraphie inspirée par « les murmurations d’étourneaux, un phénomène observable dans toute l’Europe de novembre à février ». « Des nuées, des mouvements d’oiseaux qui forment des choses assez magnifiques et saisissantes dans le ciel », explique-t-elle. Le danseur et chorégraphe niçois Sadeck, s’en est inspiré pour concevoir un spectacle en utilisant uniquement des mouvements de bras où les soixante-quatre danseurs, tous en noir et assis les uns à côté des autres face à un miroir, restent statiques.
« C’est une bonne idée. Pour tous ceux qui ont l’habitude de voler dans les grands magasins et comme ils sont fermés, autant faire de la choure-égraphie », lance Bignolas à la fin du reportage face à la chroniqueuse gênée en souriant mais l'air gêné par le dérapage raciste sur le plateau.
Sadek qui a d’ailleurs relayé la séquence sur les réseaux sociaux en y ajoutant un court message: « En faisant le montage, je suis en train de m’énerver tout seul parce que ça veut vraiment dire : au lieu d’aller voler dans les magasins parce qu’ils sont fermés, j’ai du temps pour aller faire de la choure-égraphie… (…) En tout cas, bien joué le malaise sur le plateau, magnifique, très bien placé, très bon timing… », s’est-il dit révolté...on le serait à moins.
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