La toujours présidente du château de Versailles depuis 11 ans sera-t-elle celle qui enterrera la télé publique ?
Dans un article intitulé «Remaniement :
tout savoir sur Catherine Pégard, pressentie au ministère de la Culture »,
CNews dresse le portrait de celle qui est toujours l’actuelle présidente de
l’établissement public du château, du musée et du domaine national de
Versailles et administre depuis près de 11 ans le monument historique
«le Château de Versailles » alors que son mandat aurait dû tomber
depuis belle lurette.
« Après l’élection à la présidence de Nicolas Sarkozy en
mai 2007, Catherine Pégard est nommée conseillère du président de la
République et rejoint l’Élysée. À la mi-mars 2008, elle prend la tête du
«pôle politique» dès sa création par Nicolas Sarkozy pour quelques mois plus
tard, être chargée des dossiers culturels à l’Élysée » écrit le titre de presse qui ajoute « Cette
responsabilité l’a directement conduite aux portes de Versailles où elle
a été nommée en août 2011 présidente de l'établissement public du château. »
Catherine Pégard y avait été nommée en 2011 pour
succéder succédant à Jean-Jacques Aillagon puis reconduite par
le conseil des ministres du mercredi 24 juillet 2019 pour mandat
d’une durée de trois ans qui ne pouvait aller au-delà puisque la présidente
avait déjà été reconduite dans ses fonctions une première fois en 2016.
CNews poursuit « Alors que la liste du futur
gouvernement est attendue, le nom de Catherine Pégard, 67 ans, est de plus en
plus évoqué pour remplacer Roselyne Bachelot au ministère de la Culture.
Depuis la nomination d’Elisabeth Borne à la tête du gouvernement, plusieurs
noms circulent pour remplacer les ministres sortants. Parmi lesquels, celui de
Catherine Pégard qui avait d'abord embrassé une carrière dans le
journalisme, démarrant au quotidien «J’informe» pour quelques mois, après
des études d’histoire et de sciences politiques, Catherine Pégard…
Parmi les travaux réalisés par Catherine Pégard à Versailles, on
note l’ouverture de 6.000 m2 de salles supplémentaires au public, une hausse de
la fréquentation de 4%, même si celle-ci a été divisée par quatre depuis le
début de la crise sanitaire, de grands travaux
de restauration du site et une politique de mécénat ayant
réussi à réunir 70 millions d’euros.»
Si c’est bien elle comme la rumeur le prévoit, elle devra mettre
en œuvre la suppression de la CAP (ex-redevance) – plus de 3 milliards d’euros
aujourd’hui – qui devraient fondre comme neige au soleil et, selon nos informations,
déboucher malgré de régulières dénégations, sur une réduction drastique du périmètre
de l’audiovisuel public !
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