Des réunions Tempo à l’heure du déjeuner, probablement pour éviter les aigreurs d’estomac !
Histoire de faire prendre aux collaborateurs
concernés des vessies pour des lanternes, les stations de France 3 organisent
des « ateliers éditoriaux » où « les participants
auraient leur mot à dire sur les contenus proposés »…Quelle blague !
Pour certaines, c'est même en appâtant les salariés avec un café gourmant que de soi-disant réunions d'explication sont programmées. (*)
(*)
C’est ce que Sud dans une de
ses dernières publications appelle « la grande mascarade ». Pourquoi
ce terme ? Parce les jeux sont faits et que ces ateliers
éditoriaux ne sont que des alibis destinés à amuser la galerie…tout
cela d’ailleurs sur le démantèlement de régies dans certaines régions par les techniciens
qui étaient eux-mêmes censés les exploiter et à qui l’entreprise dira demain qu’ils
n’ont plus de boulot.
Le blog CGC Média qui l’a déjà
écrit dans plusieurs de ses récents articles, la dernière tocade ernottienne
Tempo ne sera qu’une raison de plus pour faire partir toutes
celles et ceux qui n’auront plus vraiment de taf.
« Quelques
réunions organisées entre midi et deux, 1h30 de réunion sur le temps de pause
des salarié.e.s donc sur le temps personnel , où sont invité.e.s à y
participer sur la base du volontariat tout.e.s clles et ceux qui voudareint révolutionner
nos contenus » ironise le syndicat qui s’interroge « De
qui se moque-t-on ? »
« Cela ressemble
plus à une mascarade qu'à une consultation sincère des équipes de fabrication. Le comble,
ces ateliers semblent surtout servir à faire accepter le pire aux salarié.e.s :
- Pas assez de moyens pour
combler le temps d'antenne ? Il faudra multiplier les directs pendant les
tournages !
- Pas assez de temps pour
faire un travail journalistique rigoureux ? Il faudra revoir notre exigence à
la baisse !
Quant aux questions posées à
la volée, pas de réponse aux inquiétudes légitimes sur les horaires à rallonge
des différents corps de métiers, ni sur le risque de dilution de l’information
régionale…» poursuit le texte avant d’enfoncer le
clou : « Ces ateliers sont révélateurs du mépris que porte la direction
aux équipes. Les journalistes ressortent de ces ateliers avec un
goût amer, le sentiment de ne pas être considéré.e.s ni écouté.e.s, et la peur
de voir nos éditions se transformer en télé-préfecture, faute de temps de
préparation des sujets. »
Et de s’interroger sur le pourquoi
du comment : « Les études montrent que les Français et les
Françaises tiennent à leurs médias locaux et qu'ils leur accordent une
confiance supérieure aux autres. Pourquoi prendre le risque de briser cette
confiance ? Pourquoi saboter le travail commun, à l'heure où le
financement est remis en question ? »
Parce qu’il bien va falloir dégager
des fonds face à la l’invraisemblable situation dans laquelle Ernotte a plongé France
Télés qui sans que les contribuables mettent encore la main à la poche, pourrait
conduire à la privatisation d’une de ses antennes voire plus ! (scénario
concocté en coulisses par une poignée d’intrigants qui répètent à l’envi que l’Audiovisuel
public tout le monde s’en fout ») !
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