Après donc la motion préalable votée à l'unanimité des membres du CCE (les cégétistes ayant quitté la salle....sauf 1), le vote formel du droit d'alerte est donc intervenu faisant lecture d'une motion s'y rapportant.
Pour les représentants de la cgt sur place qui n'ont voté aucune des deux motions, ni celle préalable , ni celle liée au droit d'alerte, il s'agissait soi-disant d'une parodie de démocratie et donc une parodie de CCE...et ils savent de quoi ils parlent lorsqu'ils parlent de parodie de démocratie lorsqu'ils s'expriment.
Rappelons que les représentants de la cgt ont "normalement" été élus pour représenter et défendre l'intérêt de tous les personnels, non de quelques uns et encore moins de quelques adhérents ou sympathisants de tel ou tel secteur ou telle ou telle filière.
Que pendant plus d'un an, elle a accompagné la réforme Carolis avec son cortège d'inepties...qu'à cause de l'avis rendu en décembre, a permis à la direction "amie" de mettre en oeuvre dès décembre 2009 ce que la cgt qualifiait dans un écrit, il y a peu, de "bordel" ou encore "d'usine à gaz" et que fait aujourd'hui que i vous demandez : "qui est responsable de ceci ou cela" et que vous le trouvez vous avez un bol monstre.
Aujourd'hui avec l'accompagnement de la réorganisation Carolis par la cgt, les gens sont soit:
- 1°) pas encore responsable parce l'ancien organigramme n'a jamais été adopté,
- 2°) ex responsable en terme d'organigramme précédent donc finalement plus puisque le "fonctionnogramme" est malgré tout mis en œuvre
- 3°)voire presque responsable...si le projet était allé à son terme, ils le seraient mais là ils vous adressent à leur prédécesseur qui tout le monde l'aura compris n'est plus responsable en fonction du 2°)
Merci qui?
Alors le numéro de "syndicaliste outragé" dénonçant le "dénie de démocratie" et cette "parodie du droit", il y a bien longtemps qu'il ne trompe plus personne. La cgt est même allé jusqu'à impliquer dans cette parodie de "décision et de réunion" le bulletin professionnel d'informations média publié à 7h30 précise Satellifax (c'est la cgt qui le dit) et qui aurait annoncé le jour même, en exclusivité, "le vote du droit d'alerte". [ à l'heure où nous publions cet article, nous n'en avons pas encore connaissance].
Quel argument minable et tellement bidon. Satellifax publiait un article après le CCE de novembre où il était indiqué que la direction avait demandé un délai pour répondre aux questions du CCE liées au droit d'alerte....et que faute de réponses pertinentes à ces questions, il était fort probable que ce dernier soit voté en décembre 2010.
voici donc le texte de la motion liée au droit d'alerte adoptée à l'unanimité des membres du CCE (la cgt refusant de prendre part au vote)
Motion droit d'alerte
Après lexamen des réponses apportées par la direction aux questions écrites posées par les élus lors du CCE des 18 et 19 novembre 2010, les représentants du CCE constatent :
- Absence d'un organigramme détaillé correspondant à la situation actuelle dans les
établissements ainsi que d'un organigramme cible
- Pas de précisions sur les liens hiérarchiques et les liens fonctionnels
- Absence d'un calendrier détaillé des différentes phases de la mise en place de
l'organisation proposée par la direction.
- Absence de localisation géographique pour l’ensemble des services et d'un
calendrier d'information consultation des CHSCT et des Comités d’établissements.
- Aucune information concernant la méthode sur les diagnostics partagés avec les
« collaborateurs » auxquels la direction fait référence
- Pour chaque directeur délégué, directeur adjoint et directeur des chaines, aucune
information sur les feuilles de route et les objectifs, et pas de calendrier de ;
consultations des instances concernées par ce point.
- Sur l'emploi, la direction n'apporte aucune réponse précise et chiffrée sur l'état des
lieux, ni données qualitatives, quantitatives, ni fiches de postes ni perspectives
d'emplois par service et par établissement. Aucune réponse non plus sur les
conditions de travail.
- Aucune précision sur le détail des coûts de transition, notamment sur la partie
Ressources Humaines.
- Pas de précision sur les enveloppes globales financières des investissements SI
et les conséquences sur l'emploi de la mise en place de ces nouveaux outils de
gestion.
- Aucune information sur les investissements générés par la convergence annoncée
de tous les matériels techniques, pas d’indication sur les priorités en matière
d’investissements. Pas d’audit, pas d’état des lieux du parc de caméras de
reportage existant.
- Par ailleurs, différentes questions ont été posées oralement lors du dernier CCE,
dans le cadre de l’article L-2323.78 du code du travail, et sont toujours sans
réponse.
Les élus du CCE constatent donc que les réponses de la direction n'ont pas apaisé les inquiétudes exprimées sur la situation économique et l'emploi.
Le Comité central d’entreprise décide donc de recourir à l’assistance du cabinet Sextant Expertise, expert-comptable, en vue d’exercer son droit d’alerte, dans le cadre des articles L 2323-78 et suivants et L 2325-35 et suivants du Code du Travail.
Paris, le 13 décembre 2010
Motion votée par les 10 élus présents.
Les syndicats CFDT – SNJ – SUD – CGC s’associent.
Lisez le dernier article de Satellifax à ce sujet:FRANCE TELEVISIONS / CCE : vote hier du droit d'alerte
Les élus de l’intersyndicale (CFDT, SNJ, Sud, CGC) de France Télévisions ont voté hier une motion de droit d’alerte, comme c'était prévisible (nos informations d’hier).
Ils critiquent entre autres l’absence d’un organigramme détaillé, celle d’un calendrier détaillé « des différentes phases de la mise en place de l'organisation proposée par la direction » ou encore l’absence d’information « concernant la méthode sur les diagnostics partagés avec les « collaborateurs » auxquels la direction fait référence », ou encore l’absence d’information sur les investissements générés par la convergence annoncée de tous les matériels techniques. Les élus du CCE, jugeant donc que « les réponses de la direction n'ont pas apaisé les inquiétudes exprimées sur la situation économique et l'emploi », ont décidé de recourir à l’assistance du cabinet Sextant Expertise, expert-comptable, en vue d’exercer leur droit d’alerte.
La CGT de son côté a refusé de participer à « cette parodie de CCE », critiquant l’absence du pdg Rémy Pflimlin et des « vrais problèmes » pas à l’ordre du jour, comme « le déclin des programmes régionaux de France 3 », « l’immense déception de TNT outre-mer », la question des moyens dans le virage du global média et du tout numérique, le financement, avec notamment « la remise en cause des économies sur les contrats avec les producteurs privés que l’on pouvait attendre du guichet unique ».
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire