Ce lundi 23 mai 2011 ( jour de sa fête), Didier Faveur a décidé d’arrêter la grève de la faim qu’il avait commencée en début de semaine dernière, Augustin Hoareau Directeur Délégué aux Ressources Humaines, lui ayant fait des propositions nettement plus conformes aux décisions de Justice rendues précédemment.
Augustin Hoareau qui a été le seul visiblement à se préoccuper du sort de ce salarié de France Télévisions, a ici fait preuve non seulement de compréhension mais plus largement d’un traitement particulièrement humain du dossier... [« humain », voila un terme que messieurs Pflimlin et Papet avec madame Beretti-Charles n’ont pas dans leur vocabulaire]
Voici le texte que Didier, amaigri certes mais ayant gardé le moral, a adressé ce jour aux salariés de France Télévisions :
« Bonjour à tous,
Un vif merci pour vos sourires devant l'entrée de la maison.
Toutes mes excuses aux salariés de France Télévisions qui utilisent une autre entrée. Je sais qu'ils se sont inquiétés de mon remue-ménage. Je ne pouvais être partout pour expliquer le sens de mon action.
J'ai mené une démonstration individuelle symbolique pour faire passer un message d'espoir à toute la collectivité, et communiquer un peu de ma vitalité à mes consoeurs et confrères du service public.
C'est dans la joie et la dignité que j'ai suivi un régime sur le parvis. Heureusement il a fait beau, aujourd'hui je suis tout bronzé.
Mon humour a attiré l'attention de la direction sur les pliures de mon dossier. Cette pile de papier était froissée dans la rouille des tuyaux.
A propos d'humour, je suis belge, et sans gouvernement on se débrouille autrement.
Le tapis de plage et le parasol sont retournés sur mon balcon. Le caméraman a retiré son canotier : à table, on ne garde pas son chapeau quand on a de l'éducation.
Sauvé, le canotier. Encore un peu je le mangeais. »
1 commentaire:
Felicitations pour Didier Faveur. Lui, au moins, a le courage de faire écouter sa voix, de faire un grêve de faim au temps qu'il defense ses droits et de ses collegues.
Un exemple pour touts, que nous plaignons à la maison et on taît au travail.
J'écris de l'Espagne et je me demande, seulment cet homme à demandé por le droits de touts? C'est n'est pas du tout l'image que nous avons de l'administration française, encore moins des travailleurs, connus chez-nous comme un exemple de lûte por les droits.
Je souhaite toute la bonne chance a Didier Faveur.
Enregistrer un commentaire