Nicolas Sarkozy affirme vouloir sauver l’emploi des 800 salariés de seaFrance : « Il y aura une solution crédible (...) pour tous » dit-il. Et pour les 11.000 salariés de France Télé qu’envisage-t-il ?
Le tribunal de commerce de Paris a prononcé lundi la liquidation définitive avec cessation d'activité de la compagnie transmanche SeaFrance, estimant ainsi que l'offre de reprise par la coopérative ouvrière (Scop) n'était pas «valable».
Invitée du journal de 20h de TF1, Nathalie Kosciusko-Morizet, ministre de l'Écologie du Développement durable, a indiqué que dans tous les scénari possibles pour les salariés de SeaFrance, ce qui importait au gouvernement était bien de sauver les emplois…Elle avait
également, indiqué un peu plus tôt sur les ondes radiophoniques « qu’il était toujours difficile d’intervenir dans ce genre de dossier à la toute fin et qu’il serait tellement préférable d’anticiper de telles situations ».
Anticiper une telle dégradation lorsque tous les feux étaient dans le rouge et que personne ne pouvait prétendre après coup dire «on ne savait pas », c’est effectivement le bon sens et plus que souhaitable.
Au moment où Patrice Papet dans un "climat social extrêmement dégradé et délétère" au bord de l’implosion annonce à France télévisions, une baisse de 5% des effectifs soit environ 1.000 postes supprimés (cela après des dizaines et des dizaines de recrutements sauvages depuis l’arrivée du tandem Pflimlin/Papet…aux alentours de 200) sur fond de déclarations plus surréalistes les unes que les autres, comment le gouvernement compte-t-il anticiper pour reprendre le concept de N.K-M ???
Les avocats des quelque 880 salariés de SeaFrance qui avaient demandé un report de la décision au tribunal mais qui n'ont pas été suivis, parlent d'un «énorme gâchis social».
C'est la même formule qui caractérise aujourd'hui France Télévisions depuis de très nombreux mois.
Il n’est pas question de comparer le sort dramatique de ces quelques centaines d’hommes et de femmes dont l'avenir reste incertain et qui n’ont sûrement jamais démérité mais, dans le contexte où chaque mois des milliers et des milliers d’emplois sont détruits et où le chômage atteint des sommets, de savoir alors que France Télévisions courre à sa perte, de savoir comment l’Etat actionnaire, averti bien en amont depuis des mois et des mois, compte « anticiper la situation » et sauver l’entreprise au « raz du caniveau » selon la formule de son actuel ministre de la Culture !!!!
Le tribunal de commerce de Paris a prononcé lundi la liquidation définitive avec cessation d'activité de la compagnie transmanche SeaFrance, estimant ainsi que l'offre de reprise par la coopérative ouvrière (Scop) n'était pas «valable».
Invitée du journal de 20h de TF1, Nathalie Kosciusko-Morizet, ministre de l'Écologie du Développement durable, a indiqué que dans tous les scénari possibles pour les salariés de SeaFrance, ce qui importait au gouvernement était bien de sauver les emplois…Elle avait
également, indiqué un peu plus tôt sur les ondes radiophoniques « qu’il était toujours difficile d’intervenir dans ce genre de dossier à la toute fin et qu’il serait tellement préférable d’anticiper de telles situations ».
Anticiper une telle dégradation lorsque tous les feux étaient dans le rouge et que personne ne pouvait prétendre après coup dire «on ne savait pas », c’est effectivement le bon sens et plus que souhaitable.
Au moment où Patrice Papet dans un "climat social extrêmement dégradé et délétère" au bord de l’implosion annonce à France télévisions, une baisse de 5% des effectifs soit environ 1.000 postes supprimés (cela après des dizaines et des dizaines de recrutements sauvages depuis l’arrivée du tandem Pflimlin/Papet…aux alentours de 200) sur fond de déclarations plus surréalistes les unes que les autres, comment le gouvernement compte-t-il anticiper pour reprendre le concept de N.K-M ???
Les avocats des quelque 880 salariés de SeaFrance qui avaient demandé un report de la décision au tribunal mais qui n'ont pas été suivis, parlent d'un «énorme gâchis social».
C'est la même formule qui caractérise aujourd'hui France Télévisions depuis de très nombreux mois.
Il n’est pas question de comparer le sort dramatique de ces quelques centaines d’hommes et de femmes dont l'avenir reste incertain et qui n’ont sûrement jamais démérité mais, dans le contexte où chaque mois des milliers et des milliers d’emplois sont détruits et où le chômage atteint des sommets, de savoir alors que France Télévisions courre à sa perte, de savoir comment l’Etat actionnaire, averti bien en amont depuis des mois et des mois, compte « anticiper la situation » et sauver l’entreprise au « raz du caniveau » selon la formule de son actuel ministre de la Culture !!!!
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