Il était temps qu'un ministère tacle Pflimlin et le renvoie enfin dans les cordes.
Surprenant pourtant que ce ne soit ni le ministère de l'Économie, ni celui de la Culture mais celui du Travail et de l'Emploi dont Michel Sapin est le ministre.
Le blog CGC Média qui ne cesse de dénoncer les aspects hors la loi du soi-disant "Plan de départs" à France Télé (361 postes supprimés) vient de prendre connaissance du courrier de 8 pages adressé à Papet depuis 10 jours mais que l'intéressé s'est bien gardé de rendre public.. .et pour cause.
Le contenu du courrier (*fin de post) qui pointe un certains nombres d'irrégularités (pour ne pas dire plus), est en substance, assez parlant.
Les phrases y sont directes (sans jeu de mot):
"En application des dispositions du code du travail, la DIRECCTE doit être destinataire dans les même temps de l'ensemble des informations,
communiquées aux représentants du personnel. En conséquence, vous voudrez bien m'adresser outre les convocations, les
ordres du jour des différentes réunions, les procès-verbaux des réunion du CCE, de l'IC CHSCT [Instance de coordination des CHSCT ], des comités d'établissement et des CHSCT
concernés ainsi que le rapport de l'expert désigné par le CE et l'IC CHSCT"...
Ou encore
"En l'état des informations transmises, des dispositions
en particulier que vous envisagez pourraient être contraires à des dispositions
légales ou réglementaires et de nature à faire obstacle à la validation
l'homologation de votre projet de plan de sauvegarde."
Dire que Pflimlin imaginait faire passer après l'avis des élus cgt au CCE (fut-il fallacieusement outré et négatif....ce qui ne trompe plus personne d'ailleurs) suite au "rendu" du cabinet Sécafi Alfa mandaté par ces mêmes élus cgt, c'est pour la moins raté.
Cette lettre qui fait certainement suite à la saisine de la DIRECCTE par les élus CFDT, SNJ et CGC du CE Siège - mais sans surprise, pas des élus cgt au CCE - est une nouvelle épine "de sapin" ( jeu de mot cette fois-ci) dans les souliers de Pfimlin, Papet, Charles et consort qui avaient surement pris leurs désirs pour des réalités.
En conclusion, le plan de départs revu à la baisse pourrait bien ne plus toucher qu'un seul départ contraint, celui de Pflimlin...et des départs "actés" ceux de tous ses lieutenants qui depuis plus de trois ans conduisent l'entreprise dans le mur!
(*)
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