Quel pitoyable spectacle auquel se livre un Pflimlin totalement
discrédité, tentant vainement de se servir des salariés de France Télévisions
en boucliers contre les articles qui dénoncent sa piteuse et
catastrophique gestion du groupe qu’il s’apprête à quitter comme il
laissa Presstalis à l’époque où il était nommé par le président de la
République, en situation de quasi faillite.
« Un article intitulé « Le Scandale de France Télévisions », comportant une quantité considérable d’inexactitudes et d’affirmations erronées a induit les lecteurs du Point en erreur en leur donnant une vision profondément négative et fausse de la télévision publique française, et porté un tort considérable aux collaborateurs de France Télévisions qui sont injustement mis en cause. » écrit Pflimlin dans « un droit de réponse de plusieurs feuillets» qu’il a fait parvenir au magazine.
Et d’ajouter au risque de faire pouffer de rire ceux qui liront cet exercice de contorsionniste aiguë voué à l’échec « Les auteurs se contredisent dans leur article (…) et mettent en cause les compétences éditoriales des collaborateurs des programmes de France Télévisions, faisant fi des audiences considérables que les programmes qu’ils choisissent rassemblent chaque soir ».
« Les audiences considérables que les programmes de France Télé rassemblent chaque soir…. » !!!! celle-là, il fallait quand même l’oser au moment même où « ozap.com/puremedias.com » publiait un article particulièrement bien étayé sur justement l’écroulement des audiences de France Télé.
Extrait : « Pour les aider à faire leur choix, les Sages du CSA ont promis de publier courant novembre (c’est en train) un "bilan des années Pflimlin", qui sera aussi celui de Bruno Patino, le directeur des programmes du groupe. Ce bilan sera, à n'en pas douter, scruté par tous ceux qui lorgnent le poste le plus convoité de l'audiovisuel public. En attendant le rapport du CSA, puremedias.com dresse le bilan des audiences de France Télévisions sur la décennie écoulée. Un bilan quantitatif, qui ne prend évidemment pas en compte la qualité des programmes du groupe public. Une donnée plus subjective sur laquelle chacun a son propre avis...
Pour les quatre grandes chaînes historiques, la décennie a été marquée par une forte érosion des audiences. Principalement en raison de l'explosion de la TNT lancée en 2005 mais aussi à cause des nouveaux usages de consommation du média (piratage des séries et des films, boom du replay, portails de SVOD, etc.). En 2002, les quatre chaînes réalisaient ensemble 80% de parts d'audience. En 2013, elles n'atteignaient plus que 57%. Dans leur ensemble, l'audience des quatre historiques a chuté de 29,5% en dix ans ! Et les chaînes du service public ont moins bien résisté que leurs concurrentes privées avec 31,7% de téléspectateurs en moins pour France 2 et moins 41% pour France 3. TF1 a, elle, perdu 27% d'audience en 10 ans tandis que M6 a bien résisté à la TNT avec des audiences en baisse de 15% seulement !
Sur la période plus restreinte du mandat de Rémy Pflimlin (2010-2014), les chaînes historiques ont été de nouveau impactées par la naissance en décembre 2012 de 6 nouvelles chaînes (RMC Découverte, HD1, 6ter, Chérie 25, etc.). Depuis 2010, on s'aperçoit également que France 2 et France 3 ont enregistré des pertes d'audience plus importantes que les deux grandes chaînes privées. Avec 14,1% de PDA depuis janvier, France 2 a perdu 12,4% de ses téléspectateurs de 2010. La Deux avait fait une bonne année 2012, (grâce à la présidentielle et aux JO de Londres), stabilisant son audience, avant de replonger en 2013. En 2014, pour l'instant, la chaîne est stable sur un an (grâce aux JO de Sotchi).
A 9,5%, France 3 a perdu 11,2% de ses fidèles et a rendu la place de "troisième chaîne de France" à M6 qui n'a perdu que 3,8% de son audience en 4 ans (à 10 points de PDA). A noter tout de même que France 3 a beaucoup perdu de terrain en 2010 mais s'est stabilisée depuis 2011… »
C’est sans doute cela, redisons-le, que Pflimlin appelle « Les audiences considérables que les programmes de France Télé rassemblent chaque soir…. » !!!!!
Voici bien l'exemple de ce qu'« d’induire en erreur » veut dire concernant les hypothétiques lecteurs de cet invraisemblable droit de réponse.
Il faudrait quand même que quelqu’un dise à Pflimlin que ça ne sert à rien d’essayer de se retrancher derrière les salariés ; ce ne sont pas les salariés et les collaborateurs de France Télévisions qui sont aux commandes et géreraient collectivement leur entreprise, NON, c’est Pflimlin le seul et unique responsable…celui dont la calamiteuse mandature qui va s’achever a précipité une entreprise qu’il n’a cessé d’abimer depuis sa nomination par Sarkozy à l'été 2010, dans une profonde tourmente.
Le blog CGC Média qui depuis de nombreuses années, article après article, n’a cessé d’alerter sur la déliquescence de l’entreprise à son paroxysme aujourd’hui, n’a évidemment pas l’intention de commenter ces quelques lignes de Pflimlin sauf à paraphraser son auteur pour expliquer qu’il s’agit là d’un droit de réponse « contenant de très nombreuses erreurs et contre-vérités, comportant une quantité considérable d’inexactitudes et d’affirmations erronées destiné à induire les lecteurs (une poignée tout au plus) en erreur en leur donnant une vision fallacieusement lénifiante de la mandature pflimlienne plongeant la télévision publique française au bord du gouffre ».
Pas plus, le blog CGC Média n’a-t-il dans l’idée de jouer les censeurs comme Pflimlin qui ne supporte aucune critique…chacun à encore à l’esprit son risible « droit de réponse » (décidément) truffé « d’inexactitudes et d’affirmations erronées » qu’il avait envoyé, le 5 décembre 2012, à Martine Martinel élue de la Nation et rapporteure parlementaire intitulé "pour en finir avec certaines contre-vérités" en réponse au rapport de la députée qui avait oser dénoncer déjà sa mauvaise « gestion ». Cette dernière avait, du reste, maintenu et signé, en lui renvoyant en boomerang un communiqué prouvant, chiffres à l'appui, que tout ce qu'elle avait avancé était exact.
Le mot « risible » est d’ailleurs le plus adapté, en particulier lorsque Pflimlin conclut son droit de réponse ainsi « Il est déconnecté de son éventuelle décision de se porter ou non candidat à un second mandat, décision qu’il n’a pas prise pour l’instant » !
Cela ne changera bien entendu rien au dénouement. Il
est clair que les tentatives désespérées de Pflimlin à jouer les victimes en s’offusquant
de propos qui mettraient « injustement
en cause les collaborateurs de France Télévisions en leur portant un tort considérable », ne
prennent plus et surtout ne trompent plus personne.
Pflimlin prévoit-il en énième « droit de réponse » ce 5 novembre suite à l’article de BFM Business qui publie des extraits du rapport au vitriol que s’apprête à rendre public le CSA contre son épouvantable gestion?
Découvrez ce qu’écrit notamment le CSA sur les années Pflimlin:
« Le bilan du CSA (Conseil supérieur de l'audiovisuel) est attendu depuis des mois. Et ceux qui prévoient un bilan sévère ne vont pas être déçus. Jamais, depuis que le gendarme de l'audiovisuel existe, il n'a été aussi sévère avec France Télévisions. Dans un épais document d'une centaine de pages, le CSA dresse un bilan largement négatif de l'action du PDG actuel, Rémy Pflimlin. "Le CSA a relevé nombre d’objectifs non atteints et d’insuffisances", et dresse au final "un bilan mitigé", indique le texte.
Revue de détail.
1-les chaînes
A part France 5, le CSA dénonce "l’échec d’une claire identification des lignes éditoriales des chaînes. France 2 a régulièrement empiété sur la spécificité de France 3, se livrant ainsi à une concurrence stérile", ce qui a "suscité une confusion susceptible de nuire à leur différenciation et à leur perception par le public".
Quant à France 4 et France Ô, elles "ont du mal à justifier leur nécessité sur un réseau hertzien national", ce qui crée "des doutes sur le périmètre du groupe". Il faut donc "répondre, sans plus tarder, aux interrogations que suscite l’existence de France 4 et de France Ô. Si leur présence devait être maintenue, il sera indispensable de redéfinir leur ligne éditoriale".
Enfin, concernant France 3, "la réforme s'est enlisée", alors que c'est un "enjeu majeur". Le rapport dénonce notamment "la multiplication des centres de décisions (national et local). Les quatre missions essentielles de la chaîne que sont le national, le régional, l’information nationale et la jeunesse, relèvent de quatre responsables différents". Face à cela, le rapport plaide pour un management unifié.
2-les programmes
Pour le CSA, "la qualité des programmes (hors information), à quelques exceptions près, ne permet pas de différencier assez l’offre de celles des chaînes privées". La faute à "un manque d’audace, notamment dans le renouvellement de la fiction, qui explique en partie l’incapacité à enrayer le vieillissement et l’érosion de l’audience". Pour le rapport, "l’audience ne doit pas devenir l’unique critère d’évaluation des choix de programmation".
Le CSA réclame "un effort très important" en matière de fiction, et notamment de séries, afin qu'elles puissent enfin s'exporter.
Concernant les programmes culturels, "l'ambition est trop limitée", et les horaires "tardifs, voire nocturnes". Pour le CSA, "toutes les formes de culture –y compris classique– doivent être proposées à des horaires déterminés, et rendues accessibles et compréhensibles".
L'information en prend aussi pour son grade: "le service public doit éviter le développement de rubriques sociétales anecdotiques (les Français dans les embouteillages estivaux, les Français sous la pluie…), mais se recentrer sur l’information internationale et sur l’actualité politique, économique et sociale". Le rapport salue néanmoins les magazines d'investigation.
3-le management
C'est le point sur lequel le rapport est le plus sévère. Pour le CSA, France Télévisions est "marquée par une instabilité des postes de direction, et une illisibilité des responsabilités".
L'organigramme complexe mis en place par Rémy Pflimlin est particulièrement critiqué: "il convient de mettre fin aux responsabilités horizontales et verticales croisées qui obscurcissent et déséquilibrent les processus de décision". Le CSA exige "un organigramme simplifié apte à identifier les responsabilités, aujourd’hui diluées dans les différents échelons".
« Un article intitulé « Le Scandale de France Télévisions », comportant une quantité considérable d’inexactitudes et d’affirmations erronées a induit les lecteurs du Point en erreur en leur donnant une vision profondément négative et fausse de la télévision publique française, et porté un tort considérable aux collaborateurs de France Télévisions qui sont injustement mis en cause. » écrit Pflimlin dans « un droit de réponse de plusieurs feuillets» qu’il a fait parvenir au magazine.
Et d’ajouter au risque de faire pouffer de rire ceux qui liront cet exercice de contorsionniste aiguë voué à l’échec « Les auteurs se contredisent dans leur article (…) et mettent en cause les compétences éditoriales des collaborateurs des programmes de France Télévisions, faisant fi des audiences considérables que les programmes qu’ils choisissent rassemblent chaque soir ».
« Les audiences considérables que les programmes de France Télé rassemblent chaque soir…. » !!!! celle-là, il fallait quand même l’oser au moment même où « ozap.com/puremedias.com » publiait un article particulièrement bien étayé sur justement l’écroulement des audiences de France Télé.
Extrait : « Pour les aider à faire leur choix, les Sages du CSA ont promis de publier courant novembre (c’est en train) un "bilan des années Pflimlin", qui sera aussi celui de Bruno Patino, le directeur des programmes du groupe. Ce bilan sera, à n'en pas douter, scruté par tous ceux qui lorgnent le poste le plus convoité de l'audiovisuel public. En attendant le rapport du CSA, puremedias.com dresse le bilan des audiences de France Télévisions sur la décennie écoulée. Un bilan quantitatif, qui ne prend évidemment pas en compte la qualité des programmes du groupe public. Une donnée plus subjective sur laquelle chacun a son propre avis...
Pour les quatre grandes chaînes historiques, la décennie a été marquée par une forte érosion des audiences. Principalement en raison de l'explosion de la TNT lancée en 2005 mais aussi à cause des nouveaux usages de consommation du média (piratage des séries et des films, boom du replay, portails de SVOD, etc.). En 2002, les quatre chaînes réalisaient ensemble 80% de parts d'audience. En 2013, elles n'atteignaient plus que 57%. Dans leur ensemble, l'audience des quatre historiques a chuté de 29,5% en dix ans ! Et les chaînes du service public ont moins bien résisté que leurs concurrentes privées avec 31,7% de téléspectateurs en moins pour France 2 et moins 41% pour France 3. TF1 a, elle, perdu 27% d'audience en 10 ans tandis que M6 a bien résisté à la TNT avec des audiences en baisse de 15% seulement !
Sur la période plus restreinte du mandat de Rémy Pflimlin (2010-2014), les chaînes historiques ont été de nouveau impactées par la naissance en décembre 2012 de 6 nouvelles chaînes (RMC Découverte, HD1, 6ter, Chérie 25, etc.). Depuis 2010, on s'aperçoit également que France 2 et France 3 ont enregistré des pertes d'audience plus importantes que les deux grandes chaînes privées. Avec 14,1% de PDA depuis janvier, France 2 a perdu 12,4% de ses téléspectateurs de 2010. La Deux avait fait une bonne année 2012, (grâce à la présidentielle et aux JO de Londres), stabilisant son audience, avant de replonger en 2013. En 2014, pour l'instant, la chaîne est stable sur un an (grâce aux JO de Sotchi).
A 9,5%, France 3 a perdu 11,2% de ses fidèles et a rendu la place de "troisième chaîne de France" à M6 qui n'a perdu que 3,8% de son audience en 4 ans (à 10 points de PDA). A noter tout de même que France 3 a beaucoup perdu de terrain en 2010 mais s'est stabilisée depuis 2011… »
C’est sans doute cela, redisons-le, que Pflimlin appelle « Les audiences considérables que les programmes de France Télé rassemblent chaque soir…. » !!!!!
Voici bien l'exemple de ce qu'« d’induire en erreur » veut dire concernant les hypothétiques lecteurs de cet invraisemblable droit de réponse.
Il faudrait quand même que quelqu’un dise à Pflimlin que ça ne sert à rien d’essayer de se retrancher derrière les salariés ; ce ne sont pas les salariés et les collaborateurs de France Télévisions qui sont aux commandes et géreraient collectivement leur entreprise, NON, c’est Pflimlin le seul et unique responsable…celui dont la calamiteuse mandature qui va s’achever a précipité une entreprise qu’il n’a cessé d’abimer depuis sa nomination par Sarkozy à l'été 2010, dans une profonde tourmente.
Le blog CGC Média qui depuis de nombreuses années, article après article, n’a cessé d’alerter sur la déliquescence de l’entreprise à son paroxysme aujourd’hui, n’a évidemment pas l’intention de commenter ces quelques lignes de Pflimlin sauf à paraphraser son auteur pour expliquer qu’il s’agit là d’un droit de réponse « contenant de très nombreuses erreurs et contre-vérités, comportant une quantité considérable d’inexactitudes et d’affirmations erronées destiné à induire les lecteurs (une poignée tout au plus) en erreur en leur donnant une vision fallacieusement lénifiante de la mandature pflimlienne plongeant la télévision publique française au bord du gouffre ».
Pas plus, le blog CGC Média n’a-t-il dans l’idée de jouer les censeurs comme Pflimlin qui ne supporte aucune critique…chacun à encore à l’esprit son risible « droit de réponse » (décidément) truffé « d’inexactitudes et d’affirmations erronées » qu’il avait envoyé, le 5 décembre 2012, à Martine Martinel élue de la Nation et rapporteure parlementaire intitulé "pour en finir avec certaines contre-vérités" en réponse au rapport de la députée qui avait oser dénoncer déjà sa mauvaise « gestion ». Cette dernière avait, du reste, maintenu et signé, en lui renvoyant en boomerang un communiqué prouvant, chiffres à l'appui, que tout ce qu'elle avait avancé était exact.
Le mot « risible » est d’ailleurs le plus adapté, en particulier lorsque Pflimlin conclut son droit de réponse ainsi « Il est déconnecté de son éventuelle décision de se porter ou non candidat à un second mandat, décision qu’il n’a pas prise pour l’instant » !
Celui que le juge Renaud Van Ruymbeke a placé pour
l’heure « témoin assisté » dans le volet Bygmalion de France Télévisions
dans une plainte plus large déposée par le SNPCA-CGC n’aurait pas encore pris sa
décision !!!! Plaisanterie.
Il va évidemment
se déclarer « officiellement » puisque tout est dit officieusement.
Pflimlin prévoit-il en énième « droit de réponse » ce 5 novembre suite à l’article de BFM Business qui publie des extraits du rapport au vitriol que s’apprête à rendre public le CSA contre son épouvantable gestion?
Découvrez ce qu’écrit notamment le CSA sur les années Pflimlin:
« Le bilan du CSA (Conseil supérieur de l'audiovisuel) est attendu depuis des mois. Et ceux qui prévoient un bilan sévère ne vont pas être déçus. Jamais, depuis que le gendarme de l'audiovisuel existe, il n'a été aussi sévère avec France Télévisions. Dans un épais document d'une centaine de pages, le CSA dresse un bilan largement négatif de l'action du PDG actuel, Rémy Pflimlin. "Le CSA a relevé nombre d’objectifs non atteints et d’insuffisances", et dresse au final "un bilan mitigé", indique le texte.
Revue de détail.
1-les chaînes
A part France 5, le CSA dénonce "l’échec d’une claire identification des lignes éditoriales des chaînes. France 2 a régulièrement empiété sur la spécificité de France 3, se livrant ainsi à une concurrence stérile", ce qui a "suscité une confusion susceptible de nuire à leur différenciation et à leur perception par le public".
Quant à France 4 et France Ô, elles "ont du mal à justifier leur nécessité sur un réseau hertzien national", ce qui crée "des doutes sur le périmètre du groupe". Il faut donc "répondre, sans plus tarder, aux interrogations que suscite l’existence de France 4 et de France Ô. Si leur présence devait être maintenue, il sera indispensable de redéfinir leur ligne éditoriale".
Enfin, concernant France 3, "la réforme s'est enlisée", alors que c'est un "enjeu majeur". Le rapport dénonce notamment "la multiplication des centres de décisions (national et local). Les quatre missions essentielles de la chaîne que sont le national, le régional, l’information nationale et la jeunesse, relèvent de quatre responsables différents". Face à cela, le rapport plaide pour un management unifié.
2-les programmes
Pour le CSA, "la qualité des programmes (hors information), à quelques exceptions près, ne permet pas de différencier assez l’offre de celles des chaînes privées". La faute à "un manque d’audace, notamment dans le renouvellement de la fiction, qui explique en partie l’incapacité à enrayer le vieillissement et l’érosion de l’audience". Pour le rapport, "l’audience ne doit pas devenir l’unique critère d’évaluation des choix de programmation".
Le CSA réclame "un effort très important" en matière de fiction, et notamment de séries, afin qu'elles puissent enfin s'exporter.
Concernant les programmes culturels, "l'ambition est trop limitée", et les horaires "tardifs, voire nocturnes". Pour le CSA, "toutes les formes de culture –y compris classique– doivent être proposées à des horaires déterminés, et rendues accessibles et compréhensibles".
L'information en prend aussi pour son grade: "le service public doit éviter le développement de rubriques sociétales anecdotiques (les Français dans les embouteillages estivaux, les Français sous la pluie…), mais se recentrer sur l’information internationale et sur l’actualité politique, économique et sociale". Le rapport salue néanmoins les magazines d'investigation.
3-le management
C'est le point sur lequel le rapport est le plus sévère. Pour le CSA, France Télévisions est "marquée par une instabilité des postes de direction, et une illisibilité des responsabilités".
L'organigramme complexe mis en place par Rémy Pflimlin est particulièrement critiqué: "il convient de mettre fin aux responsabilités horizontales et verticales croisées qui obscurcissent et déséquilibrent les processus de décision". Le CSA exige "un organigramme simplifié apte à identifier les responsabilités, aujourd’hui diluées dans les différents échelons".
Le rapport dénonce aussi "un manque d’ambition dans la maîtrise des
coûts, notamment sur les moyens internes de production". En effet, la
production interne a un "coût nettement plus élevé que la
concurrence", en raison d'un "nombre élevé de personnels et
d’implantation (8 sites)". Selon le rapport, un audit devrait être mené de
façon à trancher "l’avenir de cette filière".
4-l'éthique et la transparence
Le CSA a visiblement tenu compte de l'affaire Bygmalion, à qui France Télévisions a commandé des prestations, d'abord sous Patrick de Carolis puis sous Rémy Pflimlin.
Pour le rapport, "l’éthique et la transparence sont à revoir" dans les rapports avec les fournisseurs. Le CSA exige donc une "éthique exemplaire", avec notamment "une transparence" dans "la passation des contrats avec les producteurs, les sociétés de conseil, les prestataires, ou la rémunération des cadres".
Le gendarme de l'audiovisuel exige aussi "une politique stricte visant à empêcher tout conflit d’intérêt, notamment dans le cas des départs de collaborateurs vers des sociétés de production". Un point déjà relevé par le rapport Vallet. Il propose de "limiter les commandes à d’anciens salariés du groupe".
Quant aux producteurs externes, "le dialogue avec eux ne doit plus relever, comme c’est trop souvent le cas, d’une logique de guichet automatique". Surtout, les commandes sont "émiettées" entre moult petits producteurs, ce "qui ne lui permet pas de structurer l’industrie des programmes en vue de jouer un rôle national et international à la hauteur des sommes investies". Le rapport recommande donc d'"éviter l'émiettement des commandes".
Néanmoins, les chaînes publiques sont félicitées pour avoir maintenu leurs investissements dans la production, et avoir conclu des accords cadres avec les producteurs.
5-des lueurs d'espoir
Quelques points positifs se dégagent au milieu de ce sombre bilan. D'abord, "le maintien d’une audience significative malgré un léger effritement". Ensuite, "un rattrapage" en matière de numérique. Et enfin, "des progrès dans la construction de l’entreprise unique, notamment par la signature de la convention collective et des systèmes d’information unifiés".
Enfin, le CSA estime que l'Etat doit aussi jouer son rôle, en assurant au service public un financement "pérenne", avec une "stabilité garantie". Interrogé, le CSA précise que le rapport n'a pas encore été approuvé par le collège."
4-l'éthique et la transparence
Le CSA a visiblement tenu compte de l'affaire Bygmalion, à qui France Télévisions a commandé des prestations, d'abord sous Patrick de Carolis puis sous Rémy Pflimlin.
Pour le rapport, "l’éthique et la transparence sont à revoir" dans les rapports avec les fournisseurs. Le CSA exige donc une "éthique exemplaire", avec notamment "une transparence" dans "la passation des contrats avec les producteurs, les sociétés de conseil, les prestataires, ou la rémunération des cadres".
Le gendarme de l'audiovisuel exige aussi "une politique stricte visant à empêcher tout conflit d’intérêt, notamment dans le cas des départs de collaborateurs vers des sociétés de production". Un point déjà relevé par le rapport Vallet. Il propose de "limiter les commandes à d’anciens salariés du groupe".
Quant aux producteurs externes, "le dialogue avec eux ne doit plus relever, comme c’est trop souvent le cas, d’une logique de guichet automatique". Surtout, les commandes sont "émiettées" entre moult petits producteurs, ce "qui ne lui permet pas de structurer l’industrie des programmes en vue de jouer un rôle national et international à la hauteur des sommes investies". Le rapport recommande donc d'"éviter l'émiettement des commandes".
Néanmoins, les chaînes publiques sont félicitées pour avoir maintenu leurs investissements dans la production, et avoir conclu des accords cadres avec les producteurs.
5-des lueurs d'espoir
Quelques points positifs se dégagent au milieu de ce sombre bilan. D'abord, "le maintien d’une audience significative malgré un léger effritement". Ensuite, "un rattrapage" en matière de numérique. Et enfin, "des progrès dans la construction de l’entreprise unique, notamment par la signature de la convention collective et des systèmes d’information unifiés".
Enfin, le CSA estime que l'Etat doit aussi jouer son rôle, en assurant au service public un financement "pérenne", avec une "stabilité garantie". Interrogé, le CSA précise que le rapport n'a pas encore été approuvé par le collège."
Faites chauffer le "droit de réponse"...faites chauffer !!!!!
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