Le blog CGC Média l'écrivait en début d'après midi de ce lundi 28 septembre, les auditions au CSA qui avaient jusqu'à aujourd'hui été toutes publiques au CSA, ne l'ont donc pas été concernant spécifiquement le « Projet de cession de Numéro 23 au groupe NextRadioTV ».
Comme si le scandale d'Etat dénoncé tous azimuts s'agissant de la vente pour près de 90 millions d'euros d'une fréquence du domaine PUBLIC obtenue gratuitement il y a environ deux ans et demi, ne suffisait pas...Olivier Schrameck a donc choisi de ne pas rendre publique ces auditions.
Il était question dans un premier temps d'un problème de caméra qui semble s'être transformé en un problème économique "la retransmission aurait coûté trop cher" !!!!
NON !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Voici du reste ce qu'écrivait, ce jour, le site "e-alsace" sur cette nouvelle mascarade:
La semaine dernière, du 21 au 23 septembre, le CSA a procédé à des auditions publiques dans le cadre de l'appel à candidatures TNT HD. Chacun pouvait venir y assister, et toutes les séances ont été diffusées en direct sur Internet. Elles sont d'ailleurs toujours accessibles ici...
Aujourd'hui, à 15 h, ont commencé d'autres auditions concernant la cession de la chaîne Numéro 23, dossier qui a déjà donné lieu à de nombreuses polémiques. Vendredi, le CSA a même diffusé un communiqué de presse pour bien préciser que ces auditions allaient être publiques.
Sauf que finalement, les auditions de MCE TV, Fiducial Médias, NextRadioTV et France Télévisions ne sont pas retransmises en vidéo par le CSA.
Interrogé à ce sujet, le service de presse du CSA nous a répondu : "Nous réservons la diffusion en vidéo à de grands événements qui intéressent beaucoup de monde. Cela coûte trop cher de tout diffuser".
Sauf que finalement, les auditions de MCE TV, Fiducial Médias, NextRadioTV et France Télévisions ne sont pas retransmises en vidéo par le CSA.
Interrogé à ce sujet, le service de presse du CSA nous a répondu : "Nous réservons la diffusion en vidéo à de grands événements qui intéressent beaucoup de monde. Cela coûte trop cher de tout diffuser".
L'une d'une personne auditionnée cet après-midi, qui s'étonnait auprès du CSA de la non-retransmission des débats, a eu une autre réponse : "Les caméras sont en panne". Le tout est raconté par Le Blog CGC des Médias.
La bouche en cœur, notre interlocuteur du CSA conclut : "D'ailleurs dans notre communiqué de presse, nous n'avons pas indiqué qu'il y aurait une retransmission vidéo, mais bien entendu chacun est la bienvenue". On observera la subtilité du langage et le caractère singulier du procédé pour mettre les observateurs du monde de l'audiovisuel dans l'impossibilité de prendre leurs dispositions en amont pour assister aux débats. Le CSA aurait-il quelque chose à cacher cet après-midi ?
La bouche en cœur, notre interlocuteur du CSA conclut : "D'ailleurs dans notre communiqué de presse, nous n'avons pas indiqué qu'il y aurait une retransmission vidéo, mais bien entendu chacun est la bienvenue". On observera la subtilité du langage et le caractère singulier du procédé pour mettre les observateurs du monde de l'audiovisuel dans l'impossibilité de prendre leurs dispositions en amont pour assister aux débats. Le CSA aurait-il quelque chose à cacher cet après-midi ?
La présence de France Télévisions parmi les intervenants est d'ailleurs pour le moins curieuse. Le groupe public n'était jusque-là absolument pas concerné par ce dossier.
Le Conseil supérieur de l'audiovisuel semble s'être fait une spécialité de l'interprétation toute personnelle de la notion de publicité des débats. Evidemment en agissant de la sorte, il ne fait que soulever une fois de plus la suspicion à son égard. On se souvient que le CSA avait déjà organisé selon des règles très critiquées, et qui font toujours l'objet de divers recours, la désignation de la présidente de France Télévisions en avril 2015.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire