Les salariés de France
5 choqués et inquiets de si peu de considération pour leur chaîne.
Depuis hier, la Presse unanime évoque l’éviction du Thuillier’s boy Pascal Golomer pourtant
confirmé et choisi à l’Info quelques semaines auparavant par l’ex Orange.
Il n’aura été en charge de “l’Info” à France Télévisions que
ce que Thuillier, son mentor, aura été aux “Sports” à Canal +.
Personne ne parle, en
revanche, de l’éphémère passage du récent directeur de France 5 qui vient
d’être nommé pour le remplacer Michel Field qui ne tarissait pas d’éloge (voir “Le Canard enchaîné”,
il y a 2 semaines) sur celle que “Schrameck and co” bombardait à France Télé sans
expérience du secteur.
C’est curieusement entre les deux tours des élections
régionales que cette nomination est intervenue.
L'arrivée de Michel Field à France 5 avait été annoncée par
des fuites dans la presse. Pierre Bloch
de Friberg, son prédécesseur, n’avait pas réellement été informé de son
“limogeage”...tout juste, oublié dans la réorganisation avait-il appris qu’il “serait
appelé à d’autres fonctions”!
Sur France 5, les
responsables d'unité avec leurs équipes et plus largement les personnels se sont
donnés à fond. Ils ont prouvé sans relâche qu'ils savent travailler, qu'ils
sont réactifs… sous le qualificatif peu amène, il faut bien le dire, de "Belle endormie", ils ont
prouvé le contraire ainsi que leur attachement à la chaîne pour laquelle
certains travaillent depuis bien longtemps.
Si les audiences ont fait largement plus que se maintenir
voire progresser, ce n'est en tout cas pas le cas des errements de cette
nouvelle direction mais au travail que les salariés de France 5 font chaque
jour depuis des années dans l’ombre sans que finalement personne ne le mette
quasiment jamais en lumière.
L’adage dit, certes, que “l’histoire est un éternel
recommencement” mais là, il faut bien avouer et chacun peut aisément se mettre
à leur place, que les salariés de France 5 ont toutes les raisons d’en avoir
ras-le-bol.
Ils en ont effectivement ras la casquette de devoir cent
fois sur le métier, remettre leur ouvrage...
L’ensemble des salariés se dit choqué et ne comprend pas
mais alors pas du tout comment l’entreprise peut lancer de soi-disant “Assises”
et dans le même temps, agir de la sorte.
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