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lundi 30 mai 2016

Le nauséabond fichage des salariés à France Télé n’en a pas fini de faire parler. 4ème fiche publiée par le blog CGC Média.


Le nauséabond fichage des salariés à France Télé n’en a pas fini de faire parler. 4ème fiche publiée par le blog CGC Média.

Personne ne sait si l’ex Orange sera à France Télé ce lundi ou bien si son burn out devrait se prolonger. Le blog CGC Média publie en effet ce jour et comme cela était prévu, une quatrième fiche de cette soi-disant « revue de personnel » réalisée à l’insu des salariés donc totalement illégale qu’Ernotte avait nié dans un premier temps avant d’assurer qu’elle serait détruite ! 

Le 23 mai dernier devant les Prud’hommes de Clermont-Ferrand l’avocat de France Télé avait prétendu de nouveau que ces fichiers avaient été détruits contrairement donc à ce qu’avait indiqué Ernotte aux 3 syndicats CFDT, CGC et SNJ qui avaient également saisi le Conseil des Prud’hommes de Paris pour demander leur restitution ; Conseil qui le 12 mai dernier, ordonnait de les communiquer « sans délai » à 132 salariés qui avaient saisi la juridiction. 

L’avocat des 3 syndicats auxquels pour l’Auvergne s’ajoute SUD, Maître Jean-Louis Borie, est revenu sur le caractère « parfaitement illicite » de ce « moyen de fichage des salariés ». Et d’ajouter « Si ces fiches étaient destinées à faire une espèce de revue du personnel, comme aime le dire la direction de France Télévisions,  alors on ne les aurait pas faites en cachette, sans consulter les instances représentatives du personnel » ! 

Le blog CGC Média qui va continuer de publier ces fiches dont il vient d’être destinataire, s’interroge sur les « étranges » critères qui ont animé ceux qui les ont mises en place.

Comme l’a estimé la CFDT, ces fiches « faites dans une logique d’élimination » sont préjudiciables en termes de « poursuite de carrière » et dans un éventuel contexte de plan de licenciement collectif.  

L’audience de jugement pour Clermont–Ferrand a été fixée au 15 mai 2017 (en pleine élections nationales) mais il n’est pas exclu, loin s’en faut, que l’affaire soit portée bien avant au Pénal et que « l’hypothétique » destruction organisée par Ernotte malgré l’ordonnance du Tribunal la fasse condamner comme toutes celles et ceux qui ont mis en place ce système à donner la nausée.


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