L’ex Orange s’attire les foudres de
toute une outremer en colère…Le poivre de Cayenne devrait vite lui monter au
nez !
L’ex Orange qui le 4 mai dernier devant un parterre de
« top managers » loin de
lui être acquis, semblait brosser les
outremers dans le sens du poil: « D'abord ce que je voudrais dire c'est
que les outre-mer sont en avance par rapport à l'Hexagone. En avance sur
un tas de sujets ; en avance sur la capacité à mettre en œuvre de la poli
compétence, en avance sur la prise en compte du Média global parce que vous
savez que dans les stations ultramarines, il y a la fois de la radio de la télé
et du Web... » vient de franchir la ligne rouge et ce
faisant s’attirer les foudres des personnels ultramarins.
C’est déjà, le préavis de grève
général pour le 6 juin prochain déposé par plusieurs
syndicats (à l’exception de fo…faut pas fâcher la direction !) appelant
les personnels à cesser la travail dont le blog CGC Média se faisait l’écho dans un article intitulé « A
force de monter les uns contre les autres, l'ex Orange se prend cette fois-ci
les pieds dans le tapis ultramarin! »
Mais ce sont surtout ces fiches
secrètes de salariés dont elle a d’abord nié l’existence publiquement avant d’annoncer leur
destruction – interdite pourtant par décision de Justice – puis ensuite leur
restitution pour changer, à nouveau, de version.
La semaine dernière, le 25 mai, le blog CGC Média qui chaque jour publie une des soi-disant fiches
passées à la broyeuse ernottienne, révélait le cas de ce « sauvage »
- c’est ainsi qu’il a tété traité en
passant de France Ô Guyane à France 3 Auvergne – qui en arrêt maladie pour la discrimination qu’il vit au
quotidien et contre laquelle il a engagé
une procédure – vient de se voir infliger « une triple peine ».
« Le sauvage » est renvoyé chez lui.
Rappelons l’histoire pour les très rares qui ne l’auraient
pas suivie.
C'est donc l'histoire de deux salariés du groupe. L'un, en poste en Guyane permute pour trois
ans avec l'autre, affecté à l'antenne
d'Auvergne. Pour le « métro » tout se passe bien : il est
chaleureusement accueilli en Guyane.
En revanche, son collègue guyanais n’a pas la même
chance. Il s'entend dire dès son premier jour en Auvergne (début 2014) : "Ici,
on n'est pas chez les sauvages" et c'est un rédacteur-en-chef adjoint qui lui envoie ça dans les dents !
Malheureusement pour celui qui tient ces
immondes propos, un témoin qui témoigne aujourd'hui a tout entendu. L’affaire est dans un premier temps devant Prud'hommes de Clermont-Ferrand.
Quid de la réaction de la direction à propos du celui ayant
tenu des propos qui s’apparentent – il n’y pas d’autres analyse – à une forme
de racisme ordinaire ? Pas de réaction évidemment…pas une sanction, pas un
avertissement. Son supérieur hiérarchique estime même qu'il va au-delà des attentes de l'entreprise lorsqu'il remplit les
nauséabondes fiches secrètes soi-disant « inexistantes ».
Le « sauvage » guyanais se fait, lui,
descendre en flèche. Pas de quartier. Ça lui apprendra à saisir
la Justice : et bing, la double peine. Il se fait dézinguer par son
rédacteur-en-chef – "ficheur" ès qualité (qui n’a pas dû suivre, à l’évidence,
l'incontournable stage "diversité" dont France Télé
avait dû annoncer la création pour la visa Afnor ?). C'est d'ailleurs dans ce contexte totalement hostile que le président de l'association France Télé diversités avait été conduit à quitter son poste.
Rappelons que la Justice européenne et sa désormais
constante jurisprudence interdit à un employeur de sanctionner, discriminer, punir un salarié qui saisit la juridiction
compétente pour faire valoir ses droits ! Les juges considèrent du reste
cela comme une forme de circonstance aggravante.
Comme si cela ne suffisait pas et alors que son
médecin vient de prolonger l’arrêt de travail du salarié en forte dépression face
à ce qu’il subit, tombe la triple
peine. La direction du pôle sud-est ne veut plus de lui et refuse de
reconduire la période de trois ans accordée dans le cadre de la permutation.
Dès lors, il a bien fallu que la direction à Cayenne annonce à son « échange »
que c’était fini et ce alors même que
les deux intéressés sont d'accord pour continuer, l'un en Guyane, l'autre en
Auvergne.
Le "sauvage"
est donc renvoyé chez les "sauvages". Les salariés d'outre-mer apprécieront.
Le
cadre "ficheur", lui, est toujours en place, épaulé dans sa tâche par
son porte-flingues, tous deux visiblement allergiques
au poivre de Cayenne !
Le blog CGC Média a donc choisi pour cette 5ème
diffusion de publier la fiche secrète dudit « sauvage »
que nous appellerons Momo pour l’occasion.
Décidément l'ex Orange ne sera jamais la Deneuve de Jean-Paul Rappeneau et Momo sûrement jamais son Montand!
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