Pata-Field et Filopattes...le mec du binôme Field/Ernotte (en
pull bleu sur la photo) habillé pour l'hiver par Marianne et, aujourd'hui, par
L'Obs.
Ceux qui ont
connu l'ORTF se souviendront probablement de cette série d'animation allemande
dont les 39 épisodes ont été diffusés en France à partir de 1968 et
où les deux personnages, le plus grand (Filopat) arrogant, aime
perturber les activités du plus petit (Patafil), qui ont inspiré
notre article.
Le blog CGC
Média pour ceux qui l'auraient raté, vous propose de retrouver avant
quelques croustillants extraits tirés du nouvel et
savoureux article de l'Obs signé Alexandre Le Drollec "FRANCE TÉLÉ: MICHEL FIELD, L'HOMME MYSTÈRE" (¤ extraits
croustillants ci-après), le récent
article de Marianne "MICHEL FIELD : LE
COURTISAN DOUBLE FACE" (* texte fin de
post) consacré à celui du couple Field/Ernotte qui malgré une défiance de la Rédaction contre lui à hauteur de
65%, est toujours en charge de l'info!
Alexandre Le
Drollec, c'est lui
qui avait déjà commis, en juin dernier, un article intitulé « MICHEL FIELD : LE JEU DES 7 ERREURS » que le blog CGC Média avait choisi de reprendre
dans un post intitulé "Michel Field le monsieur de l’Info défié à France Télé
mais immédiatement conforté par l’ex Orange, est aujourd'hui désavoué de toutes
parts"
L'excellent
article cosigné Perrine Cherchève et Marie Huret, lui, faisait suite à l'épisode de samba
ernotto-fieldienne concernant, notamment, la diffusion de l'Envoyé
Spécial Bygmalion qui a fait couler tant d'encre et qu'évoque également le
journaliste de l'Obs.
Attention
c'est du lourd...
(*)
"MICHEL
FIELD : LE COURTISAN DOUBLE FACE"
Comme un bonheur n'arrive jamais seul voici pour compléter « LE JEU DES 7 ERREURS
» quelques extraits donc du nouveau portrait du monsieur info
d'Ernotte par Alexandre Le Drollec, publié hier dimanche 16 octobre
(¤ ci-après)
En moins d'un an, le patron de l'information de France
Télé a mis le feu à une maison réputée explosive. Drôle et charmeur pour les
uns. Complexe et menteur pour les autres. Qui est vraiment Michel Field, cet
illustre inconnu ? Et peut-il tenir ?
Fin
novembre 2015, à 7 000 kilomètres de Paris, c'est dans l'avion qui l'emmène [l'ex Orange,ndlr] que Delphine Ernotte-Cunci prend
l'une des premières décisions majeures de son mandat. La aux Antilles, loin des jeux de pouvoir, des intrigues de
palais et des pressions politiques qui rythment le quotidien de France
Télévisions qui pour assister à une étape des Assises de l'Entreprise, série de
réunions visant à établir un diagnostic précis du groupe à bord duquel elle
a embarqué Michel Field - L'homme de confiance; L'agitateur d'idées - que celui
propulsé quatre mois auparavant directeur de France 5 et qui, dit-on, a de plus
en plus l'oreille de "Delphine", est passé directeur de
l'info....
Jouer
la carte Field, Ernotte y songe en réalité depuis longtemps. Un cadre de France
Télé avance : "Quand Marine Le Pen plante “Des paroles et des actes” à
la fin du mois d'octobre, elle mesure alors à quel point la politique est de la
nitroglycérine. Elle comprend la nécessité d'avoir, à ce poste-là, un homme de
confiance capable de lui apporter un carnet d'adresses important. Ces
garanties, seul Field peut lui apporter."
La
nomination du nouvel homme fort de l'info est annoncée aux huiles de France
Télé le 7 décembre lors d'un comité
exécutif glacial. La chaise de
Pascal Golomer, froidement exécuté, est vide. Ce dernier a payé son inexpérience au poste de numéro un et, surtout,
le fait d'être en désaccord sur à peu près tout avec sa présidente. Son sort a
été expédié le matin même.
L'état-major de France Télé est soufflé par la brutalité de la décision. "Cachez votre joie !", lâche Field. Le lendemain, il prend officiellement ses fonctions de directeur de l'information....
...Lui
qui n'a jamais eu aucune expérience managériale règne désormais sur plus de
2.000 journalistes, une centaine d'éditions quotidiennes et des magazines
d'info en pagaille.
Moins
d'un an plus tard, l'agrégé de philo nous reçoit dans son bureau du quatrième
étage du siège de France Télévisions, imposant édifice de verre qui surplombe
la Seine et l'Est parisien. Sa première saison a été explosive, il le sait.
Relax et concentré, il prend place dans son fauteuil. "Nous sommes sur des sièges éjectables, vous savez !", embraye-t-il, toujours badin...
Le même Field qui déclarait pourtant après ses dérapages au "Supplément" de Canal + « Si je suis là pour rien foutre pendant les cinq ans de mon mandat, moi j’veux bien, j’serai payé pareil… » [ndlr]
...Prophétique,
Field ? Huit jours plus tard, le 5 octobre, son homologue Vincent Meslet, directeur
exécutif de France 2, sera brutalement débarqué par Ernotte pour
"divergences stratégiques". Field, lui, tient bon...Rien ne semble l'ébranler. "Ernotte le
soutiendra contre vents et marées, elle ne le lâchera pas", avance une
figure de l'antenne.
Une
ligne jaune pourtant franchie à maintes reprises. Soupçons de connivences, communication
désastreuse, révolte de ses rédactions… Field a pourtant enchaîné les séquences
délicates. Et franchi la ligne jaune à maintes reprises. Première alerte, le 10
avril dernier. Sa prestation sur le plateau du "Supplément" de Canal+
braque les équipes de France Télé...
Je rappelle au passage que l'enquête d'“Envoyé spécial” a bel et bien été diffusée... En septembre, nouveau psychodrame. Field se met, cette fois, en tête de repousser la diffusion d'une enquête d'"Envoyé spécial" consacrée à l'affaire Bygmalion et mettant en cause Nicolas Sarkozy... Encore une fois, l'incendie se propage à vitesse grand V. Au terme d'un bras de fer qui l'oppose au fort tempérament d’Élise Lucet, nouvelle patronne d'"Envoyé spécial", Field doit faire marche arrière. Le sujet est diffusé, comme prévu, le 29 septembre. Il dit :"Je traîne aujourd'hui l'image du censeur mais qui a commandé ce fameux document sur Bygmalion ? Qui a confié à Elise Lucet la mission de repenser les soirées du jeudi ?
Field
récrivant l'histoire aussi vulgairement du reste que sur Canal + et faisant
passer dans son interview à l'Obs, Élise Lucet pour une simple exécutante
[ndlr] "J'ai poussé au cul pour que les
équipes en extraient un six-minutes supplémentaire qu'on a diffusé dans le JT
de 20 heures."
On rêve!
"On
m'a toujours fait le procès du mec qui bouffe à tous les râteliers. Ayant
longtemps travaillé sur la philosophie hégélienne, je crois au travail de la
contradiction. J'ai tout sauf une vision manichéenne de l'existence. C'est
d'ailleurs sans doute ce qu'on me reproche ici." ajoute l'ancien
trotskiste "fils
de communiste, ex-agitateur de la LCR, ancien camarade de Julien Dray...
..."La politique m'intéresse, bien sûr. Mais le sexe m'intéresse aussi. Tout comme la bouffe, la culture, les livres - j'en ai écrit quinze quand même - ou l'architecture !"....
..."La politique m'intéresse, bien sûr. Mais le sexe m'intéresse aussi. Tout comme la bouffe, la culture, les livres - j'en ai écrit quinze quand même - ou l'architecture !"....
C'est
Denis Pingaud [ancien trotskiste également, ndlr] ancien camarade de la
Ligue et chef d'orchestre de la campagne de Delphine Ernotte, qui introduit
Field dès le printemps 2015 dans le premier cercle de l'ex-numéro deux
d'Orange. Un rendez-vous au Café Beaubourg...
La conclusion c'est Field qui nous la fournit dans l'interview à L'obs "Il multiplie les
rencontres, reçoit dans son bureau les pieds sur la table, écoute, noircit des
cahiers de notes.
"Ne vous inquiétez pas, Sarkozy me
déteste. Les ménages ? Oui, j'en ai fait. Mais c'est terminé."
Nous allons bien voir !!!!
(*)
"MICHEL FIELD : LE COURTISAN DOUBLE FACE"
"Le chef de l'information de France Télévisions vient de scier un peu plus la branche sur laquelle il est assis. Bon vivant au carnet d'adresses rebondi, il n'en finit pas de protéger ses puissants amis politiques.
"Le chef de l'information de France Télévisions vient de scier un peu plus la branche sur laquelle il est assis. Bon vivant au carnet d'adresses rebondi, il n'en finit pas de protéger ses puissants amis politiques.
A-t-il commis la politesse de trop ?
C'est l'été, Michel Field arpente en short et en tongs les couloirs du
paquebot France Télévisions, pipe au bec, se fichant pas mal de l'interdiction
de fumer. L'allure débonnaire, pas vraiment le costume d'un chef. Se dit-il que le
pire est derrière lui ? Trois mois plus tôt, le patron de l'info s'est pris
dans sa gueule de gros matou une motion de défiance, votée par 65 % des
journalistes, pour délit de copinage avec l’Élysée.
Motif: l'éviction de l'émission "Dialogues citoyens", sur France
2, d'une syndicaliste FO qui risquait d'être vindicative avec le président
Hollande. Du grand Field, incapable de résister aux sirènes des politiques
qu'il côtoie depuis vingt-cinq ans.
Après Hollande, voilà qu'il récidive en septembre avec Sarkozy! Le
courtisan double face vient de déclencher un nouveau typhon médiatique. Field, pour ne pas
contrarier le patron des Républicains, premier invité, le 15 septembre, de Léa
Salamé et de David Pujadas, a pris la liberté de repousser la diffusion,
prévue quinze jours plus tard, d'un reportage d'«Envoyé spécial» le mettant en
cause dans l'affaire Bygmalion. "Il a eu la trouille que Sarkozy
annule sa participation à ''La nouvelle émission'; confie un journaliste de la
maison. Il fuit les emmerdes, mais patron de France Télés, par définition,
c'est un poste à emmerdes!»
En ménageant l'ego des puissants, l'ancien trotskiste reconverti dans
l'audiovisuel a réussi à mettre le feu à la maison France TV.
Un énième pataquès depuis sa nomination, le 7 décembre 2015.
Sous la pression d’Élise Lucet, la boss des magazines d'investigation,
rejointe dans la fronde par l'équipe d' d'«Envoyé spécial», Field a fini par
céder, au terme d'un bras de fer qualifié en interne de « très violent».
L'enquête sera diffusée comme prévu, le 29 septembre.
Mais les conséquences de ces petits arrangements avec les puissants se révèlent calamiteuses pour le chef suprême de l'information à qui plus personne ou presque dans la rédaction n'accorde de crédit.
Mais les conséquences de ces petits arrangements avec les puissants se révèlent calamiteuses pour le chef suprême de l'information à qui plus personne ou presque dans la rédaction n'accorde de crédit.
"On na même pas envie de le traiter de ''salaud'; il nous fait
honte", se désole un reporter de France 2. L'affaire Bygmalion a
définitivement fait tomber le masque révélant la vraie nature de Field : «
C'est un mondain, poursuit-il. Il est intelligent, brillant, toujours à l'aise
avec tout le monde, mais il ne s'intéresse qu'à son réseau. »
6 000 € POUR UN MÉNAGE.
Rien sur la Syrie, pas un mot sur la politique étrangère. Jamais Michel
Field ne donne son avis sur l'actualité en conférence de rédaction ...Normal,
il n'y met quasiment pas les pieds. Ce bon vivant habitué des dîners du
Siècle délaisse les amuse-gueules, leur préférant un 'mets plus consistant.
«Il bouffe du politique sans arrêt », résume un journaliste politique. L'ancien
agrégé qui s'est fait remarquer en déconnant chez Dechavanne à la fin des
années 80, avant de philosopher à la tête d'émissions culturelles "Le
cercle de minuit", "Au Field de la nuit" , adore tutoyer bien
fort les politiques pour bluffer tout le monde par son entregent. Mais il se
drape d'une vertu déontologique devant les syndicalistes de France TV. «Sarkozy
m'engueule, on m'engueule de tous les côtés, je suis indépendant!" jure
celui qui se vante de passer pour un «traître», un « renégat» et un·« parvenu
»· sur les "blogs de quelques personnes résolument de gauche".
En vérité, ses amitiés sont élastiques : du social-démocrate DSK au
réactionnaire Patrick Buisson, avec qui il a présenté « Politiquement show»,
sur LCI, de 2005 à 2007. Ce soixante-huitard qu'on dit tellement sympa,
drôle, cultivé, jovial - tout l'inverse de son prédécesseur, Thierry
Thuillier, le "tonton flingueur" de France TV, reçoit les pieds sur
son bureau et est comme un poisson dans l'eau dans le grand bain du
pouvoir. A bâbord comme à tribord.
En juillet 2015, on a vu le tout nouveau patron de l'info jouer le maître de cérémonie en présence de Najat Vallaud-Belkacem, la ministre de l’Éducation, à l'occasion de la ·remise des diplômes du concours général. Un ménage facturé 6 000 € brut! Dix ans plus tôt, il s'était prêté au même exercice sous le gouvernement Villepin avec le ministre Gilles de Robien. En 2005 toujours, il animait un meeting de l'UMP prônant le oui au référendum sur le traité européen et accueillait sur scène Arnaud Lagardère en tonitruant avec malice mais sans états dame: «]aimerais particulièrement que vous le traitiez bien parce que c'est mon patron!". A l'époque, Michel Field officiait sur Europe1 ...
En juillet 2015, on a vu le tout nouveau patron de l'info jouer le maître de cérémonie en présence de Najat Vallaud-Belkacem, la ministre de l’Éducation, à l'occasion de la ·remise des diplômes du concours général. Un ménage facturé 6 000 € brut! Dix ans plus tôt, il s'était prêté au même exercice sous le gouvernement Villepin avec le ministre Gilles de Robien. En 2005 toujours, il animait un meeting de l'UMP prônant le oui au référendum sur le traité européen et accueillait sur scène Arnaud Lagardère en tonitruant avec malice mais sans états dame: «]aimerais particulièrement que vous le traitiez bien parce que c'est mon patron!". A l'époque, Michel Field officiait sur Europe1 ...
L'animateur passé par presque toutes les antennes (TF1, Paris Première,
Canal + et France 5, où il n'est resté que le temps de caser son amie Claire
Chazal) peut se prévaloir, à 62 ans, d'un carnet d'adresses plus que costaud
qui lui a valu d'être nommé à la tête de l'info par Delphine Ernotte. Le
nouvel embauché lui ouvert son répertoire. «Il a été sa clé d'entrée chez les
politiques en lui présentant des gens comme Cazeneuve, souligne un journaliste
de France 3. Ernotte a été maraboutée par Field. Maintenant, c'est surtout
un mec qui la plombe.
Mais combien de temps "l'envoyé spécial" de Delphine Ernotte,
selon l'expression d'un syndicaliste, peut-il tenir? D'ordinaire si bavard,
Field est subitement passé en mode veille. Sa com assure à Marianne qu'il
travaille « à fond avec ses équipes» sur la nouvelle « Emission politique» et
qu'il a déjà« tout dit».
Il ne dira rien de plus à Sonia Devillers, qui présente «L'instant M », sur
Inter. Invité de longue date à participer, le 15 septembre, à son émission
médias, il s'est décommandé quarante-huit heures avant. Le patron de l'info
n'informe plus, un comble ! Michel Field est démonétisé et Elise
Lucet, la reine de l'investigation, l'a dégagé du trône.
L'ancien bateleur de la LCR qui, lycéen, se prenait pour Lénine en AG et
réclamait des « comités étudiants partout » n'a même pas osé se pointer à
l'assemblée générale de France 2 où l'on examinait son cas, le 13 septembre. Il
se sait surveillé. A la prochaine bourde, il risque de valser, car la coupe
est pleine. Personne n'a oublié ses sorties lourdingues sur le plateau du«
Supplément» de Canal+, au printemps dernier: la grève du personnel, le 7
avril 2016 ? « Ça m'en touche une sans faire bouger l'autre. », L'avenir de
"Complément d'enquête", présenté par Nicolas Poincaré ? « Nicolas, si
tu nous écoutes, ne te suicide pas tout de suite!», Le remplacement de Nathalie
Saint-Cricq par Léa Salamé à « L'émission politique » ? "Parce que Léa est
virevoltante et sexy!"
«Ses propos de café du Commerce, c'était grave, mais, aujourd'hui, on touche aux fondamentaux, à notre indépendance, prévient un militant du Syndicat national des journalistes. Le patron de l'info doit être notre gilet pare-balles. Non seulement Field ne l'est pas, mais c'est lui qui défouraille !»"
«Ses propos de café du Commerce, c'était grave, mais, aujourd'hui, on touche aux fondamentaux, à notre indépendance, prévient un militant du Syndicat national des journalistes. Le patron de l'info doit être notre gilet pare-balles. Non seulement Field ne l'est pas, mais c'est lui qui défouraille !»"
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