Azoulay/Ernotte
s’entendent 5 mois avant l’élection présidentielle de 2017 pour lessiver les
contribuables et rincer la Droite.
Ce qui vient de se passer aujourd’hui est l’exemple type d’un ridicule à
toute épreuve dont le tandem Azoulay/Ernotte se frotte les mains. Il n’y a franchement pas de quoi.
L'État donc le
contribuable, va encore douiller…et pas qu’un peu !
Alors que le toujours
président de la République avait annoncé une réduction des dépenses publiques
et surtout « pause » dans le puisage sans fin des poches des contribuables
français qui a évidemment un effet désastreux sur le pouvoir d’achat de ces
derniers, la ministre de la Culture jusqu’à mai 2017 vient de signer un éphémère
« COM » avec celle que « Schrameck and co » parachutaient à
France Télé sans connaissance du secteur, à l’été 2015.
Cette
« feuille de route » comme ses deux signataires devraient,
selon toute vraisemblance, avoir quitté
la scène avant l’été 2017 dans le cadre d’une probable alternance politique.
Il quasiment certain qu’en cas de victoire de la Droite à la Présidentielle et
aux Législatives, les discussions autour de la prochaine loi de finances, au
mois d'octobre 2017, ne soient pas du même tonneau que celui des Danaïdes dans
lequel se sert copieusement Audrey Azoulay.
Toujours est-il qu’avec
un tel document qui a pris un an et demi à « finaliser » et ce malgré l’avis négatif du Sénat
(majoritairement à Droite) il y a quelques semaines, l’addition va être salée pour les français car l'État qui prévoit
encore de renflouer les caisses de France Télévisions, va les faire cracher au
bassinet.
Nonobstant le passage
de 0,9% à 1 ,3% de la taxe télécom dite Telco (*
lire l’excellent article de Caroline Puissant publié le 5 octobre 2016 ) impactant les opérateurs télécoms, instaurée dès 2009 dont France Télévisions perçoit intégralement le fruit, ce seront plus
de 215 millions d'euros au total que l’Etat actionnaire du service
public devrait débourser !
(*) Extrait
« Cette
taxe a été instaurée en 2009 afin de compenser la perte de financement de
l’audiovisuel public, liée à la suppression progressive de la publicité sur
France Télévisions après 20 heures.
Elle touche
les opérateurs et les FAI, qui devaient reverser 0.9 % de leur chiffre
d’affaires chaque année. Elle repose sur le montant des abonnements et les
sommes acquittées par les usagers aux opérateurs de communications
électroniques.
Dès 2016, cette taxe est portée à 1.3 % du chiffre d’affaires, soit une
hausse de près de 45 %, et rapportera plus à l’État, dans le
cadre du projet de loi des finances pour 2016, toujours au profit de
l’audiovisuel public. Dans le but de ne pas remettre la publicité après 20h,
mais aussi de limiter la hausse de la redevance.
Ainsi, la taxe a permis à l’État de récolter, entre
2009 et 2015, un total de 1.538 milliard d’euros, soit :
2009
|
181 millions d’euros
|
2010
|
251 millions d’euros
|
2011
|
258 millions d’euros
|
2012
|
180 millions d’euros
|
2013
|
268
millions d’euros
|
2014
|
199
millions d’euros
|
2015
|
201
millions d’euros (données
provisoires)
|
Bonjour
la note pour les contribuables : 38 millions de plus en 2017 et 63
millions d'euros à l'horizon 2020 en plus des près de 30 millions cette année.
« Nous
avons mobilisé plus de 28 millions
d'euros supplémentaires en 2016,
et ce gouvernement s'engage à accroître les ressources publiques de France Télévisions
de 38 millions d'euros en 2017 et de 63
millions d'euros à l'horizon 2020 »
précise
Audrey Azoulay.
Soit
une augmentation de 2,5 % sur les quatre prochaines années et 215 millions
d'euros cumulés.
Et d’ajouter le plus
fallacieusement qui soit « L'effort de l'entreprise publique est
plus important que le coup de pouce de l'État dans la mesure où nous finançons
plus de la moitié des 150 millions nécessaires dont l'entreprise aura(it) besoin à l'horizon
2020»… afin de ne pas faire plonger les comptes de France Télévisions déjà
dans le rouge.
Ben voyons…Ah ! il est
beau le gogo de contribuable !
Tout ça contre un pseudo plan d'économie d'une soixantaine de millions, d'une part (il s’agirait de ne pas
remplacer la moitié de l’hypothétique
départ en retraite d’un millier de
salariés de l’entreprise…tu parles Charles !) et d'autre part de
nouvelles ressources commerciales qui devraient soi-disant générer une
trentaine de millions d'euros en 2020 (là aussi, on se demande bien lesquelles,
avec la dégringolade vertigineuse des audiences
que chacun connait pour France 2 comme de France
3 qui seraient encore en dessous de la réalité !)
Puisque
celle qui se retrouve visée par une plainte au Pénal par citation directe pour
le début d’une procédure en Correctionnelle au 1er mars 2017, le dit…Alors quoi
?!
C’est
en réalité un plan de recapitalisation larvé qui ne dit pas son nom avec ces
quelques centaines de millions d’euros (près de 350 millions taxe Telco
et subsides publics) que nous sert
aujourd’hui l’actionnaire pour soi-disant revenir à l’équilibre pour l’entreprise dont le budget annuel s'élève
tout de même à 2,9 milliards d'euros
dont l'essentiel provient de la redevance TV.
La conclusion, nous la
laissons à un fin connaisseur du système : « Ils ne cherchent pas
d'économies à tout prix » …la
tendance est davantage à l'addition des coups de pouce qu'à la soustraction des
dépenses.
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