L’ex Orange critiquée de toutes parts, pas plus
audible à Paris qu’à Lyon et dans les régions.
Celle que « Schrameck
and co » parachutait à l’été 2015 à France Télés sans connaissance du
secteur peut bien rencontrer les téléspectateurs en colère, en coulisses son
inéluctable départ suscite des appétits.
Le 21 mars dernier à Lyon
dans le cadre des « rencontres avec les téléspectateurs», elle(ils)
allai(en)t essuyer aux côtés, entre autres, de son numérobis aux programmes et
son dircab tout un tas de critiques et de doléances plus acerbes les unes que
les autres.
La salle de cinéma de la rue du Premier-Film qui comptait
environ 400 participants, en a entendu des vertes et des pas mûres. «Si
vous avez des idées de la télévision de demain, n'hésitez pas !» lançait
Frédéric Llop, journaliste à France 3 Auvergne Rhône-Alpes qui faisait office
de monsieur loyal.
Ce n’est pas temps sur les « idées de demain »
que s’est exprimé l’auditoire mais plutôt pour afficher en très grande partie son
mécontentement…
« Les «fake news» («infos bidons») et
la défiance à l'égard des journalistes... La concurrence de YouTube, les
émissions régionales, la place du théâtre à la télé… » Tout y est passé. « Manque d'innovation… trop de rediffusions et de séries
policières…Pourquoi avoir programmé telle ou telle émissions…pourquoi avoir
supprimé telle ou telle autre…».
«Les grilles d'été sont d'une pauvreté affligeante : j'ai compté 60 % de
rediffusions. Que diriez-vous si nous ne payions que 40 % de la redevance ?» lance Danielle très
applaudie dans la salle.
La grille de France 2 jugée «assez pauvre et peu attrayante
pour un jeune public» notamment depuis l'arrêt du talk-show «AcTualiTy»
à 18 heures mais aussi et surtout « la déprogrammation/censure, moins d’une
heure avant sa diffusion, le 13 mars, de la pastille des humoristes Thomas VDB
et Mathieu Madénian » qui ne passe décidément pas.
«Ne trouvez-vous pas grave d'avoir
écarté un programme qui ne vous faisait pas rire comme vous l'avez dit dans un
tweet ?» lance Maxence,
étudiant d’une vingtaine d’années et qui n’aura pour seule réponse que «Ce
n'est pas un événement grave !»
Et le 29 mars , on remet ça...cette fois-ci à Toulouse.
Et le 29 mars , on remet ça...cette fois-ci à Toulouse.
Enfin que tous ces gens mécontents se rassurent, l’ensemble
des remarques devraient figurer avec toutes celles exprimées dans les autres
régions déjà visitées, dans un livre blanc promis d'ici l'été…qui ne
servira à rien évidemment !
Ce qui servira et est déjà dans les tuyaux selon nos informations, après la présidentielle et les législatives, c’est enfin la possibilité d’endiguer «l’impasse financière » relevée par la Cour des comptes et surtout de mettre enfin un terme à la catastrophe industrielle annoncée.
Et ce n'est pas Emmanuel Macron qui dira le contraire, n'en déplaise à sa fervente groupie!
Ce qui servira et est déjà dans les tuyaux selon nos informations, après la présidentielle et les législatives, c’est enfin la possibilité d’endiguer «l’impasse financière » relevée par la Cour des comptes et surtout de mettre enfin un terme à la catastrophe industrielle annoncée.
Et ce n'est pas Emmanuel Macron qui dira le contraire, n'en déplaise à sa fervente groupie!
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