"J'ai porté plainte cette semaine, pour harcèlement
sexuel et moral, contre mon ancien chef à France 2, directeur de la rédaction
au moment des faits, Éric Monier", annonçait la
journaliste de BFM TV, Anne
Saurat-Dubois sur
son compte Twitter.
La
plainte qui a été adressée par son avocat au procureur de la République de
Paris, François Molins et visiblement bien reçue, à présent, par le Parquet de Paris, devrait selon
nos informations - si ce n'est déjà pas le cas - faire l’objet d’une enquête préliminaire !
Dominique
Pradalié, secrétaire générale du Syndicat national des journalistes et ancienne
déléguée du SNJ France Télévisions qui assure "avoir attiré l’attention sur les
pratiques d’Éric Monier dans les comités d'entreprise, présidés par le ou la
président(e) et les directeurs généraux. "Je
n'ai pas parlé de harcèlement sexuel. J'ai parlé de harcèlement moral car
personne ne voulait parler du harcèlement sexuel. Mais la direction était très au courant depuis des années", devrait être amenée à témoigner…et
elle ne devrait évidemment pas être la seule.
Les interrogations pourraient donc vite s'élargir à « Quels sont celles et ceux qui
savaient et se sont tus » dans le cadre du délit connexe de complicité !
Rappelons
que si le groupe TF1dont Éric Monier est salarié puisque directeur de la
rédaction de LCI, a rappelé que l’intéressé
"bénéficie de la
présomption d'innocence", il a également commis un communiqué publié
sur son site, indiquant que "Si
le faits reprochés sont avérés, le groupe TF1 tirera toutes les conséquences
des suites judiciaires consécutives à cette affaire".
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