Xavier Couture directeur de Sportzap qui quitte France Télévisions début 2018, en plein conflit d’intérêts !
Les spéculations sur le montant du chèque que pourrait bien toucher sur le
dos des contribuables, Xavier Couture l’ex futur Numérobis d’Ernotte vont bon train...sachant qu'un invraisemblable communiqué de France Télévisions indique "il a été convenu d'un commun accord que Xavier Couture accompagnerait France Télévisions jusqu'à fin janvier-début février 2018 avant de se consacrer cent pour cent à ses activités".
Beaucoup sont ceux qui ne s’étonnent
plus de l’empressement qu’a l’intéressé à se répandre sur quelques média sélectionnées
pour dire le bien qu’il pense de l’expérience passée ces quelques mois avec son
ex collègue d’Orange !! Ben voyons…dire que c'est lui qui parlait de « honte »
dans son interview à Libé !
Alors que les dispositions
conventionnelles reprises dans l’accord d’entreprise France Télés qui ont donc
force de loi, sont claires et précises tant sur les conflits d’intérêts dits « Intérêts
croisés » que sur
« l’Exclusivité de collaboration » (textes ci-après)
« Intérêts croisés
Il est interdit à tout salarié de
posséder soi-même ou par personne interposée, dans une entreprise en relation
d’affaires avec France Télévision S.A. ou les sociétés du groupe (ou
susceptible de l’être en raison de son activité), des intérêts de nature à
compromettre son indépendance, ainsi que d’être lié par contrat avec une telle
entreprise, quelles que soient la forme et la nature juridiques de ce contrat.
Tous les renseignements utiles sont fournis à l’employeur, par les salariés,
pour permettre la vérification du respect de cette disposition. »
« Exclusivité de collaboration
« L’exclusivité de collaboration a pour but de garantir à l’entreprise et aux salariés l’exécution effective et loyale des contrats de travail ainsi que de contribuer à la solidarité générale par un meilleur partage du travail. A cet effet, la collaboration des salariés relevant du présent texte est exclusive. L’exclusivité de collaboration consiste en l’interdiction pour chaque salarié d’exercer une activité lucrative, salariée ou non, hors de l’entreprise qui l’emploie…..
« Le Canard enchaîné » révélait,
mercredi dernier, que Xavier Couture
qui quittera donc France Télévisions début d'année prochaine,
venait d’être nommé en juin dernier directeur d’une entreprise sise à Londres « Sportzap »
et ce alors qu'il était directeur des programmes à France Télévisions, en plein conflit d’intérêts quoi
qu’en dise l’intéressé !
Autrement dit, Xavier Couture va être payé par l'argent public des contribuables d'un commun accord avec l'ex Orange jusqu'en janvier/février 2018 histoire de "se consacrer cent pour cent à ses activités" qu'il a déjà commencé à développer puisqu'il est également depuis juin dernier, directeur "d'une discrète start-up "Sportzap" société londonienne dont le registre du commerce anglais précise qu'il possède 14 % des actions".
Il se murmure déjà qu'une plainte pénale pourrait très vite viser l'homme aux multiples activités !
Autrement dit, Xavier Couture va être payé par l'argent public des contribuables d'un commun accord avec l'ex Orange jusqu'en janvier/février 2018 histoire de "se consacrer cent pour cent à ses activités" qu'il a déjà commencé à développer puisqu'il est également depuis juin dernier, directeur "d'une discrète start-up "Sportzap" société londonienne dont le registre du commerce anglais précise qu'il possède 14 % des actions".
Il se murmure déjà qu'une plainte pénale pourrait très vite viser l'homme aux multiples activités !
Il pourra en effet raconter ce qu’il veut, les textes sont là et la loi - plus particulièrement pour un dirigeant payé par l’État - est bel et bien
violée.
Le blog CGC Média qui n’a cessé de
rappeler ces principes, vous propose de découvrir la demi-page du « Canard
enchainé » intitulée « Bernard Laporte et ses amis pas très
nets sur le Net ! ».
Extrait : « Le
numéro 1 du rugby et Xavier Couture le numéro 2 (ex numéro 2) de la
télévision publique, sont associés au sein d'une discrète start-up londonienne.
Mais,
promis juré, aucun risque de conflit d'intérêt !
On tombe parfois sur d'étonnantes sociétés, à l'étranger. Et sur d'étranges
actionnaires, qui savent à peine qu'ils le sont...même quand ce sont eux les
patrons !
C'est le cas avec Sportzap Limited, une boîte créée à Londres, le 24
octobre 2014 par quatre Français et pas n'importe lesquels. Au casting
notamment : Bernard Laporte l'actuel président de la Fédération française de
rugby (FFR) et Xavier Couture le directeur des programmes de France
Télévisions, ex de TF1 et d'Orange.
C'est un vieux pote de Couture, Jean-Luc Berlot - routard de la production
audiovisuelle et du business des droits sportifs déjà bien implanté en
Angleterre - qui se trouve à l'origine
de la petite entreprise. Son ambition : monter un réseau social d'un nouveau
genre pour les sportifs. "une application gratuite financée par la
publicité qui rassemblerait tous les passionnés de sport mais je ne peux pas
vous en dire beaucoup plus, on ne veut pas se faire piquer l'idée" glisse
le quatrième larron de la bande, Denis Charvet...
Si le tandem (Berlot/Charvet) se montre bien peu disert sur le sujet, c'est
pour ne pas gêner ses deux petits camarades Couture et Laporte devenus
respectivement directeur des programmes de France Télévisions et patron de la
FFR en octobre et décembre 2016. Leur participation à l'aventure Sportzap
anglaise pourrait poser quelques soucis. Surtout si la start-up se mettait un
jour à diffuser des matchs et à œuvrer pour le commerce des droits sportifs.
Du coup, tous aux abris ! Joint par « Le canard », Couture croit
savoir que "la société n'est pas opérationnelle" et lâche tout de go
: "En 2014, j'étais consultant, j'ai simplement donné mon accord pour
utiliser mon nom de ma notoriété mais je ne sais pas où en est le projet. J'ai
serré la main à Laporte et Charvet, il y a trois ans. Je n'ai plus de nouvelles
depuis".
Le 28 juin dernier ce grand modeste
a pourtant été nommé directeur de Sportzap. Le registre du commerce anglais
précise qu'il possède 14 % des actions de la société (1.400 sur 10.000) à l'insu de son plein gré ?
"S'il y a le moindre problème
de conflit d'intérêt entre Sportzap et France Télévisions, je partirai de l'un
ou de l'autre ! Je ne suis pas pour l'éternité à France Télévisions" se marre l'impalpable numéro 2. Avant de reprendre son sérieux: "S'il
y a le moindre souci, je quitte Sportzap et vous pourrez écrire dans le Canard
enchaîné qu'il y a plus de 1.400 actions à vendre."
Le directeur craint déjà le plaquage. »
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