Audiovisuel
public : la cacophonie entretenue autour du « big bang » voulu
par Emmanuel Macron bien partie pour pourrir son quinquennat !
Entre Ernotte qui se prenant pour Bruno Le Maire ou bien
Gérald Darmanin voire Édouard Philippe, affirmait
dans les colonnes du Parisien « la
redevance n’augmentera pas… » tout en déclarant « assumer la vision
stratégique et l’approche pragmatique visant à faire des économies »,
la même qui quelques mois plus tôt accusait l’État de "lui piquer 50 millions
d’euros, la contraignant ainsi à couper
dans les programmes",
Entre Françoise
Nyssen qui ânonne un texte, lundi dernier, devant des journalistes priés de circuler sans possibilité de poser la
moindre question mais aussi qui se revendique d’Ernotte pour la soutenir dans
sa traque à l’homme blanc, "Delphine, tu as dû te
sentir bien seule lorsque tu portais un constat, à la fois évident et
courageux. Tu sais : 'l'homme blanc de plus de 50 ans'. Vous vous en souvenez ?
Et bien, tu n'es plus seule ! Je porterai cette exigence avec autant de passion
qu'au sein de mon ministère. Je n'aurai pas de tabou",
Entre Marc
Schwartz viré de son poste de directeur de cabinet de la toujours ministre de
la Culture pour s’être pris visiblement pour qui il n’était pas et
qui comme « Le Figaro » l’écrivait « était à la manœuvre dans les coulisses, connaissant bien France Télévisions pour en avoir
été le directeur financier sous la présidence de Marc
Tessier de 1999 à 2005. »,
Entre ces dits experts
qui semblent bien à présent hors-jeu - toujours selon « Le Figaro – et qui avaient jusqu’à-là l’oreille de Nyssen « Un Marc Tessier que l'on retrouve au sein de la commission d'action publique, CAP 2022. Avec Roch-Olivier Maistre, il planche sur la
partie « audiovisuel public » de la commission. Enfin, à la tête des
services techniques du ministère, la DGMIC, on retrouve Martin Ajdari, ex numéro
deux de Radio France et France Télévisions… »,
Entre le conseiller audiovisuel à Matignon, Olivier Courson qui selon Le Figaro et l’AFP avait à la
mi-décembre2017, présenté aux patrons de l'audiovisuel public "une
ébauche de feuille de route" dans le cadre de la grande réforme
voulue par l’État et dont une petite
poignée à France télés vante l’écoute, le soutien et les efforts mis en œuvre pour
jouer leur partition,
Entre la députée
LREM Frédérique Dumas ex directrice générale de la filiale cinéma de Orange, Orange
Studio (anciennement Studio 37) collègue d’Ernotte
jusqu'en 2013 aujourd’hui vice-présidente de la commission
des affaires culturelles et de l'éducation qui emmène un groupe de députés Pascal
Bois, Raphaël Gérard, Marie-Ange Magne, Sophie Mette, Pierre-Alain Raphan
et Sandrine Mörch toujours dans les
effectifs de France Télévisions, qui viennent de publier un rapport virulent
sur l'audiovisuel public curieusement
inaccessible dur le site de l’Assemblée Nationale,
Entre ce petit groupe qui s’exprime
au nom de la Représentation Nationale, s’oppose sur bien des points à Nyssen entre autres la suppression de France 4 en hertzien et
se réfère à la Cour des comptes pour dénoncer la gestion de France Télés dont « la masse salariale chez France
Télévisions, qui est censée diminuer, n'a finalement fait qu'augmenter :
entre 2012 et 2017, elle a augmenté de 3 % (après notamment la
mise en place de l'entreprise unique) malgré une baisse des effectifs de 6,2 % »,
Entre ceux qui producteurs ou autres conseilleurs murmurent à l’oreille de
certains à France Télés pour conserver leur
pré carré et continuer d’empocher des patates au nom de la sacrosainte « création »,
Entre certains augures de circonstance qui
prédisent que rien ne va vraiment changer et qu’Emmanuel Macron n’est déjà
plus en charge du dossier, considérant cette
cacophonie entretenue sciemment par un petit nombre autour du « big bang »
annoncé, bien partie pour pourrir son quinquennat !
A moins qu’Emmanuel Macron ne renvoie tout ce
petit monde dans les cordes et siffle lui-même la fin de partie !
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