Voilà Emmanuel Macron prévenu (à
moins que ce ne soit débordé !)….la
grande réforme de l’audiovisuel qu’il souhaitait, il va falloir faire une croix
dessus !
Le blog CGC Média qui postait, un
peu plus tôt, un article intitulé « Philippe Bailly de NPA au service
d’Ernotte comme de Franck Riester ! » prend acte des déclarations de Philippe Bailly (NPA Conseil) qui conseillait Pflimlin comme l’ex
Orange depuis son parachutage et qui
pousse à présent sans retenue Aurore Bergé (*)
A peine Franck Riester nommé
ministre de la Culture par Edouard Philippe que le même
Philippe Bailly explique ce 17 octobre sur les réseaux sociaux via « Pourquoi Franck Riester précisera bientôt les
contours de la réforme audiovisuelle »
Aurore Bergé et Pierre-Yves Bournazel en sont les
héros….certains expliquent en coulisses que le projet pourrait arriver en janvier (aux alentours du 15) à
l’Assemblée Nationale…l’Élysée
n’aurait d’autre choix que de valider la description qu’en fait Philippe Bailly
autoproclamée porte-parole du ministre !
Voilà ce qu’en dit l’intéressé contredisant au passage sans vergogne les
positions du Chef de l’État, notamment sur la non-augmentation des impôts donc de la taxe audiovisuelle (ex
redevance):
« S’agissant du financement du
service public, Franck Riester pourra s’appuyer sur un large éventail de
propositions, au-delà du soutien unanime
à l’universalisation de la CAP (ex redevance) : du rétablissement – temporaire ? – de la publicité sur France
Télévisions, préconisé à titre personnel par le président de la Mission
d’information sur une nouvelle régulation de la communication audiovisuelle à
l'ère numérique Pierre-Yves Bournazel (député UDI de Paris), à la
suppression totale de la publicité sur les ondes du service public (Jean-Pierre
Leleux), en passant par sa prohibition des antennes de Radio France et de France
5 (Aurore Bergé).
Le nouveau ministre semble plutôt pencher du côté de
ces derniers: « il faut circonscrire la publicité à quelques niches comme les
événements sportifs, déclarait-il dans Le Monde en décembre 2017.
A service public, financement public, à secteur privé, financement privé. In fine, le financement de l’audiovisuel
public devra se concentrer sur une redevance universelle et sur la
diversification des ressources hors publicité. »
Les recommandations sont plus rares
concernant la gouvernance de l’audiovisuel public. Au moins Franck Riester pourra-t-il se reporter à l’amendement qu’il
avait cosigné en 2013, qui proposait de « confier le pouvoir de nomination des dirigeants du secteur public de la
communication audiovisuelle à une institution dans laquelle seraient
représentés les territoires et la société civile, le Haut Conseil de
l’audiovisuel public ».
L’an dernier, il se prononçait par
ailleurs pour la création d’une « BBC à la française
(regroupant les) entités de l’audiovisuel public au sein d’un média global (en
vue de) recentrer les moyens sur les contenus grâce aux synergies mises en
œuvre au niveau des fonctions supports ».En plus de ses
convictions propres, Franck Riester disposera sur l’ensemble de ces sujets de
positions argumentées pouvant contribuer à ses propres arbitrages.
Ce n'est pas Franck Riester qu'il aurait dû nommer à la Culture mais son "porte-parole" Philippe Bailly !
Il la voit comment l’échéance 2022 Emmanuel Macron avec tout ça ?
Il la voit comment l’échéance 2022 Emmanuel Macron avec tout ça ?
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