Le viol de la loi et des textes :
une activité du quotidien à France Télévisions.
Alors qu’une seule signature seulement pourrait figurer sur ce plan bidon destiné à virer 2.000 personnes de France Télés à moindre coût pour soi-disant recruter 1.000 jeunes, le viol de la loi et des textes est depuis 2015 une activité du quotidien.
Le but ! Dégoûter et faire craquer un maximum de collaborateurs pour les pousser à partir…une tactique qui n’est pas sans rappeler celle qui a provoqué tant de suicides et de démissions voilà une dizaine d’années chez Orange.
Plus personne
ne gobe les phrases du style « Chaque jour nous rassemblons un Français sur deux devant nos écrans en lui proposant une information et des programmes ambitieux de qualité. Nous sommes aujourd’hui le premier groupe audiovisuel français… Ainsi, notre information est régulièrement reconnue comme bénéficiant de la confiance la plus large des Français, etc… » alignées dans un
doc de propagande qualifié de « stratégique »
pour les gogos qui a été adressé
aux 10.000 salariés de l’entreprise le 19 février dernier.
C’est se foutre du monde ! L’envers du décor est bien évidemment totalement délétère et le climat anxiogène qui règne à France Télés a atteint des sommets. « Elle fait ce que le gouvernement Macron lui demande de faire pour casser la boîte…» répètent en chœur dans les couloirs ceux qui voient catastrophés la télé publique s’abimer chaque jour un peu plus.
Un exemple parmi des centaines d’autres…
Depuis la mi-janvier se tournaient sur le plateau 300 (du JT de France 3) avec les moyens techniques de la régie 4, deux émissions pour « franceInfo : » :
- « :Ouvrez le 1 »
- « Vrai ou Fake »
Le 14 janvier, avaient lieu la répétition du magazine « :Ouvrez le 1 » et le lendemain le premier enregistrement de cette émission.
Le 11 février, c’était la répétition du premier numéro de « Vrai ou Fake » et le 15 février le premier enregistrement de cette même émission.
Depuis, ces 2 émissions de « franceInfo : » se tournent pratiquement toutes les semaines, le lundi ou le mardi pour «:Ouvrez le 1» et le vendredi pour «Vrai ou Fake».
Pour l’occasion, un réalisateur leur a été dédié. Serge Bonafous a donc été parachuté « réalisateur référent» de la chaîne « franceInfo : » !
Seulement voilà, Serge Bonafous n’étant pas l’avatar de Shiva ne réalise bien évidemment pas toutes ces émissions. Il place des « réalisateurs ou plutôt néo «réals» (pour dire cela poliment) puisque certains ne sont que CTR...
Il suffit pour le constater de regarder la feuille de service journalière où ne figure pas le nom du « réal » lorsque ce n’est pas Serge Bonafous qui réalise... A la place du nom du réal figure « BONAF Company »... Qu’est-ce que c’est que cette «BONAF Company» la société de l’intéressé ?! (voir bas de post)
De surcroît,
selon nos informations, les contrats de
ces dits «réalisateurs » ne
transitent pas par le Secrétariat général qui gère normalement l’ensemble des contrats des réalisateurs qui travaillent sur ce plateau et dans cette
régie !
Comble du comble, un de ces nombreux jours où Serge Bonafous n’était pas aux manettes , ce dernier est venu sur le plateau pour montrer aux cadreurs 3 ou 4 photos, en leur disant « il faut faire comme ça»...repartant deux minutes plus tard. Ambiance !
Les cadreurs ensuite ont fait « de leur mieux»... comme d’habitude sans avoir
aucune directive du «réal » de la «BONAF
Company» visiblement paumé !!! Aucun
des réalisateurs travaillant sur les différentes éditions de France 3 n’a évidemment
pas été approché pour réaliser ces émissions...Imaginez le mépris pour ces
hommes et ces femmes qui ont tous reçu, il y a quelques mois, une petite lettre
leur précisant qu’ils étaient considérés
comme des « collaborateurs
dits réguliers » (prioritaires, etc, etc…) ! Des « CDD premium » comme a même osé les qualifier l’avocat de France Télés devant le Conseil des Prud’hommes
de Paris qui n’en a pas cru ses oreilles.
Au moment où
l’ex Orange et son monsieur Info annoncent justement le passage du « Soir
3 » sur « franceInfo : »,
ça la fout mal.
La direction et ses exécutants ne
donnent aucune explication…« Pas au courant...Ne ne sais pas bien qui réalise ces émissions quand ce n’est
pas Serge … Me renseigne et reviens vers vous…» entendent en
boucle ceux qu’il se contente de recevoir un par un et de façon isolée et qui qui
s’interrogent.
Il n’y a bien entendu jamais aucun retour qu’il s’agisse de la «BONAF Company», du respect des accords internes , de règles, des loi et du Code du travail mais avant tout au premier plan du respect de femmes et des hommes qui en ont marre de passer pour des pions.
C’est surement cela, cette info au rabais qui piétine tout mais qu’Ernotte affuble du vocable « exemplaire » dont elle ose écrire souhaiter « Le développement d’une offre d’information tournée vers l’actualité chaude (*) doit s’écarter d’une logique d’information jetable pour valoriser le recul, le sens, la profondeur, le décryptage au service de la compréhension des évènements et du contexte…»
(*) Est-ce que quelqu’un pourrait lui expliquer que l’actualité chaude c’est quasiment un pléonasme…l’actualité elle est par essence chaude et jetable (ce qui ne veut rien dire) car autrement ce n’est plus d’actualité !
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