« Un duel Baldelli-Ernotte ? »
pour France Télés, s’interroge Cyril Lacarrière
dans L’Opinion…Sympa pour les autres !
L’article qu’a commis aujourd’hui
(14/05/20) Cyril Lacarrière pour L’Opinion, a pour le moins provoqué de
multiples réactions.
« L’incertitude
sur l’avenir de la loi audiovisuelle et le probable abandon de la création
d’une holding (France Média) ont relancé la course à la présidence de France
Télévisions » écrit le journaliste.
« Contraint par l’épidémie de
Covid-19 de décaler la procédure de nomination à la présidence de France
Télévisions, le Conseil supérieur de l’audiovisuel procédera finalement à
l’ouverture des dossiers des candidats le 15 juillet avant d’entamer une série
d’auditions, en partie publique, et de se décider au plus tard le 24
juillet » ajoute-t-il.
S’il indique bien que « Les
courses gagnées d’avance n’existent pas, a fortiori lorsqu’on parle de l’audiovisuel
public », il s’interroge toutefois sur les potentiels candidats à la présidence
de France Télés pour les 5 ans à venir de 2020 à 2025 pour ne finalement poser
la question d’un duel entre Baldelli l’ex-dégé de France Télés sous Tessier
puis de RTL avant d’en être dégagé l’an dernier par Nicolas Tavernost et l’ex-Orange
parachutée à l’été 2015 par la Schrameck corporation dans les conditions
que chacun connait et qui fait toujours l’objet d’une plainte absolument pas classée comme certains
cireurs de pompes voudraient le faire croire !
« Il dément être
candidat mais c’est aussi ce que je ferais à sa place, ironise une personne qui
connaît bien Baldelli. Dans la période actuelle, autant se
montrer discret et bétonner son dossier. » indique encore Cyril
Lacarrière qui cite là un proche de l’intéressé.
« Aujourd’hui
sans poste et déjà passé par France Télévisions au
début des années 2000, il n’a rien à perdre à se lancer dans cette course »
précise le journaliste qui voit Christopher Baldelli toujours en
embuscade mais « pas tout à fait seul sur la ligne de départ ».
Cyril Lacarrière, s’il conclut ainsi son
propos « On peut toutefois imaginer qu’Alexis Kohler et Emmanuel
Macron finiront par trouver deux minutes [d’ici la mi-juillet, ndlr]
pour décider du sort de France Télés. Pour lever le pouce ou le baisser ? »
ne parle pas pour autant d’un bruit qui se propage étonnamment.
Certains qui militent ardemment pour le
retour de Nicolas Sarkozy, le voyant bien candidat à la Présidence
de la République en mai 2022 malgré le fait qu’il ait annoncé s’éloigner de la
vie politique – « s’il était rappelé, dans un tel contexte, il irait… »
– pensent que « Baldelli qui
se réclame de l’ancien président de la République, en tout cas son entourage, pourrait
lui être particulièrement utile s’il était nommé à France Télés dès l’été
2020 » !
D’autres croient même savoir que « L’ex-président
de la République qui par ailleurs est au conseil de surveillance de Lagardère avec toute "la puissance de feu" du groupe médiatique, aurait passé un coup de fil à l’actuel de l’État (qui
disent-ils ; hésiterait encore !?) afin de le décider à
pousser Baldelli ! » Ben voyons !
Peu probable qu’Emmanuel Macron tende
le bâton pour se faire battre et permette pour les deux
ans qui viennent à son prédécesseur de reprendre sa place grâce aux femmes
et hommes en place qui l’aideront à la retrouver !
Le nom de Bruno Patino - celui qui confond télé et internet et pense qu’audience rime
avec clic numérique - ex-numéro
deux de Pflimlin et actuellement directeur éditorial d’Arte, circule dans le «
tout-Paris » dit encore Cyril Lacarrière avant d’indiquer « on
dit qu’il serait surtout intéressé par la succession de Véronique Cayla à la
tête de la chaîne franco-allemande »
Passant vite sur deux prétendants déjà déclarés : le syndicaliste de France 3, Serge
Cimino, et Pierre-Etienne Pommier, conseiller numérique de La
République en marche à l’Assemblée nationale, le journaliste finira par l’ex-Orange
qui avait annoncé le 7 janvier lors des vœux 2020 devant trois pelé et quatre
tondus, qu’elle aurait accepté d’assurer l’intérim pour 2 ans et demi
jusqu’à la création de la holding regroupant France Télévisions, Radio France,
l’INA et France Médias Monde.
Comme Baldelli « Elle non
plus n’a rien à perdre » enchérit-il avant de couper court « Jamais
un président de France Télévisions n’a été reconduit dans ses fonctions…»
Chacun le voit bien, le sent bien, il n’y
a aura évidemment pas de duel …en tout cas pas celui-là ! Certains y
voient surement avec l’un ou l’autre, un moyen de continuer à se faire du fric
sur le dos de la télé publique pour que rien ne change et que la vache à lait
continue de fournir…mais ils ont tort !
La télévision publique
attend toujours son big bang comme une ultime chance…
Imaginer un tel scénario catastrophe avec comme choix, celle qui laissera une entreprise en ruines et celui qui sous
Tessier, l’a conduit vers le déclin avant de rejoindre la Radio pour s’en faire
virer, ce n’est effectivement pas très sympa pour tous les autres candidats (ceux
dont on parle et ceux dont on ne parle pas encore) mais surtout c’est extrêmement réducteur
et rétrograde, n’en déplaise à leur entourage respectif (*)
De gauche à droite: Frédéric Lefebre, MarcTessier, Franck Soloveicik, Christopher Baldelli, Jean-François Boyer, François Tron, Eric Ghébali et Danilela Lumbroso.
De gauche à droite: Aurore Bergé, Stéphane Sitbon Gomez, Takis Candilis, Delphine Ernotte
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