Le dossier accablant de Médiapart
(10 pages) sur le sexisme du service des Sports de France Télés, fait voler en
éclat la posture d’Ernotte.
Depuis son parachutage dans les
conditions dont tout le monde a eu à connaître et qui font toujours l’objet d’une
plainte, l’ex-Orange n’a cessé de claironner que la lutte contre
le sexisme et le harcèlement sexuel, tout comme celle pour une diversité plus
assumée, étaient de ces combats qu’elle entendait mener au quotidien…
Tu parles Charles !
Elle d’abord déclaré pour le faire croire, le plus ridiculement
qui soit, la chasse à "l’homme blanc de plus de 50 ans" au
micro d’Europe 1 - le dossier de Médiapart et l’enquête menée par le cabinet spécialisé
Interstys qui
a auditionné 115 personnes, le prouvent – avant d’expliquer qu’avec elle
on allait voir ce qu’on allait voir !
On
n’a rien vu évidemment…Les prises de positions de celle qui essuyait une motion
de défiance à plus 84% contre elle – faut-il le rappeler – n’ont en
réalité été que des postures.
Le 5 avril dernier après un premier article de L’Équipe,
le blog CGC Média dans son article « Sexisme
et harcèlement à France Télés (suite) : Ernotte n’a pas pris l’affaire en
mains, elle l’a prise en pleine figure ! » écrivait :
« Trois femmes à présent
ont livré leur témoignage, faisant voler en éclat les
indignations médiatiques d’Ernotte sur le sexisme et certains comportements
phallocrates qui perdurent l’évidence à France Télés.
Clémentine Sarlat (*)fut la première à parler dans L’Équipe
Tiffany Henne quelques jours plus
tard, confiait à La
Dépêche « l’enfer » qu’elle a enduré.
Andréa Decaudin, actuellement
chroniqueuse à Télématin, est à la troisième à se livrer, à Voici
cette fois-ci pour parler du « harcèlement qu’elle a subi »…
Le blog CGC Média rappelait également l’affaire du Boy’s club à « Franceinfo : numérique », un an quasiment auparavant
qui mettait en lumière les agissements d’un sombre conseiller ernottien « assurant une mission de
conseil d'un an et demi jusqu'à l'été 2018, à France Télévisions, au côté de
Delphine Ernotte » forcé de reconnaitre après les révélations
de « Toutsauf LOL » et d’un magazine qui révélait « la main courante
déposée à son encontre par une blogueuse mode, Delphine Desneiges, alias
@DeedeeParis, après le déferlement d'attaques et d'insultes dont elle a
fait l'objet sur le réseau social, de 2007 à 2009. ».
Cette
dernière y dénonçait « La légèreté tragique de
nombreux responsables de médias qui a permis à certains de se hisser au sommet
de la chaîne. C'est le cas du communicant et influenceur wb Emery Doligé,
connu sous le pseudo de MrY, et grand amateur de pornographie. »
Ernotte disait comme toujours ne pas être au courant mais vouloir diligenter une enquête. A l’époque voilà ce qu’écrivait alors le tandem Ernotte/Letranchant « France Télévisions est engagée dans une politique d’exemplarité et de zéro tolérance
Aujourd’hui, ce
ne sont plus 3 mais 7 femmes qui se sont confié et expliqué à Médiapart leurs
souffrances de tous les instants.
Extrait :
« Sept femmes
journalistes témoignent auprès de Mediapart de leur vécu : rapports
violents, brimades, propos répétés à connotation sexuelle, discrimination
sexiste… Un récit corroboré par de nombreux témoins, et par un rapport
d’audit commandé par Delphine Ernotte.
« Le service des porcs.
» « Un troupeau de mecs en rut. » « Un État dans l’État »… Les
témoignages sont nombreux, et consternants… Tous
font état, à des degrés divers, d’un sexisme structurel, une discrimination des
femmes et de rapports humains globalement violents…
« On entend des phrases
hyper sexistes, racistes… Il y a des phrases qui doivent être réprimées dès
qu’elles sont prononcées : dans ce service, c’est autorisé »,
affirme une ancienne du service, marquée par son passage aux Sports, et qui a
requis l’anonymat pour ne pas s’exposer encore plus.
Les
femmes n’ont rien à faire là : la féminisation sans y croire…
Mediapart a enquêté pendant
plusieurs semaines sur le service des sports de France Télévisions, chargé,
entre autres, de la célèbre émission « Stade 2 » ou de la diffusion de grandes
manifestations comme le Tour de France ou les Jeux olympiques….
Au total, les personnes
interrogées au cours des derniers mois (voir notre Boîte noire), passées ou
actuellement en poste au service des sports ou dans d’autres services de France
Télévisions, rapportent une ambiance sexiste particulièrement ancrée,
qui conduit à l’exclusion des femmes de l’antenne et à la dégradation de leurs
conditions de travail.
Selon nos informations, un
rapport d’audit interne à l’entreprise publique, présenté jeudi 25 juin à la
rédaction des sports, avant un Comité social et économique (CSE), le
confirme : après avoir auditionné 115 personnes, le cabinet spécialisé
Interstys a rendu ses conclusions à Delphine Ernotte.
« Faible turn-over », «
Entre-soi masculin », « Peu de place pour les femmes, parole féminine peu
valorisée », « management défaillant et qui ne reprend quasiment jamais les
dérapages sexistes », « noyau masculin avec beaucoup de stéréotypes sur les
femmes », « méconnaissance totale de ce qui est autorisé ou pas dans un
contexte professionnel »…
Le constat, rapporté par un
participant, est accablant. « Il y a des comportements individuels très
inappropriés, mais ils sont marginaux. Le principal problème est la tolérance
collective au sexisme », a-t-il été expliqué aux équipes.
Interrogée par Mediapart,
Delphine Ernotte fait savoir qu'elle « a pris connaissance des résultats de
l’enquête » et qu’elle « a demandé un plan d’action qui doit être
mis en place sans délai… »
Hallucinant…5 ans
que les salariés de France Télés subissent celle dont les salariés de France Télécom
(Orange) ont fêté le départ au champagne n’en peuvent plus, et que plusieurs
affaires de ce type portées à la connaissance de responsables des Ressources humaines
au plus haut niveau mais Ernotte dit vouloir agir alors que le 24 août
prochain elle sera partie ! Une farce.
Les journalistes de Médiapart qui
n’ont pas dû en croire leurs oreilles, écrivent encore « Le rapport fait
remonter des situations de souffrance, explique le directeur des sports,
Laurent Éric Le Lay. À partir du moment où elles s’expriment, il faut d’abord
les écouter. S’il y a eu des situations avérées de discriminations, de
harcèlement moral, de propos ou d’agissements à connotation sexiste, elles
seront sanctionnées. » « Je ne veux rien laisser passer », insiste-t-il, alors
que, d’après la direction, aucun cas de harcèlement sexuel n’a été remonté.
« La direction des sports est
encore très masculine, avec une culture masculine ancrée et qui peut parfois
laisser apparaître des propos ou des comportements qui ne sont plus acceptables
aujourd’hui. Le monde a changé », ajoute Le Lay, nommé il y a trois ans.
Concrètement, la direction de
France Télévisions va mettre en place des formations obligatoires pour tous les
collaborateurs de la direction des sports sur la prévention des
comportements inappropriés en entreprise à compter de juillet jusqu’à octobre
2020, « pour répondre à de possibles agissements à connotation sexuelle ou
sexiste ». Des formations seront également organisées pour tous les
collaborateurs sur la question du harcèlement moral, « sur la technique du
feed-back ». La direction promet également de proposer des rendez-vous avec les
personnes concernées par « de possibles situations de discriminations », et «
le traitement de situations individuelles si besoin (notamment sur les
trajectoires de carrière) »…. »
Des formations et d’éventuelles
sanctions « S’il y a eu des situations avérées de discriminations,
de harcèlement moral, de propos ou d’agissements à connotation sexiste…»
seront envisagées dit le patron des sports qui utilise le Si malgré les témoignages
et enchérit « Je ne veux rien
laisser passer »
Nos voilà rassurés…
Le blog CGC Média qui a lu l’intégralité
de l’enquête vous propose de les découvrir
en intégralité sur le site de Mediapart qui a de son côté recueilli la
parole de sept femmes journalistes, passées par le service
des sports de France TV, et de sept collègues hommes qui confirment leurs
récits.
Il y en a dix pages…et
croyez-nous, si après les avoir lu – accrochez-vous, ça décoiffe – vous croyez
encore que personne ne savait, c’est que le 25 décembre vous n’aurez
probablement rien au pied du sapin !
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