La direction de France Télés à nouveau condamnée pour « harcèlement moral et manquement à son obligation de sécurité et de résultat ! »
C'est le SNJ qui dans un tract publié ce jour, révèle cette nouvelle et énième affaire où France Télévisions se retrouve à nouveau condamné.
Les premiers mots du syndicat de journalistes sont parlants : « Souvent, à raison, il est question de management brutal dans nos communications syndicales ! Le déni des directions successives est loin de nous convaincre bien évidemment. Mais lorsque la justice tranche, c’est sans appel ! »
Extrait :
« Il y a un
an, le 27 septembre 2019, le Conseil des Prud’hommes a donné raison à une
journaliste de France Télévisions qui travaillait à la Rédaction Nationale de
France 3, et qui n’est plus aujourd’hui dans la société. C’est en accord
avec l’intéressée que nous communiquons aujourd’hui sur ce dossier. La
juridiction a jugé nul son licenciement pour inaptitude, mais elle a également
condamné France Télévisions pour harcèlement moral et manquement à son
obligation de sécurité et de résultat. L’entreprise n’a pas fait appel. »
Après des mois de mise à l’écart,
d’indifférence de la part de la direction, de souffrance non prise en compte
par la direction, la salariée s’était engagée, à bout de forces, dans un
processus de rupture conventionnelle individuelle. La direction a, au dernier
moment, voulu effacer l’ardoise en proposant une transaction qui intégrait bien
sûr l’engagement de ne pas poursuivre l’entreprise. Mais c’était une
humiliation supplémentaire pour l’intéressée qui a refusé la proposition, alors
que depuis le début de la négociation, personne côté entreprise n’avait évoqué
cette option.
L’heure était donc à la demande de
réparation pour tout ce qui avait été subi ! Isolement professionnel
organisé, refus de prendre en compte la réalité de la compétence complémentaire
de cette journaliste et donc après un accident de travail de lui permettre de
se consacrer à la rédaction et plus à la caméra. Mensonges en série des
encadrants, propositions de sujets refusées sans raison, etc… Cela concerne
autant les managers des ressources humaines que ceux de l’information.
Une souffrance au
travail organisée et reconnue comme telle par la justice prudhommale qui installe, s’il en
était besoin, la nécessité de demander reconnaissance et réparation devant les
juridictions compétentes, et qui en l’espèce pourrait aller jusqu’au pénal,
pour déterminer les responsabilités individuelles cette fois. » détaille
le SNJ.
« Dommages et
intérêts et indemnités pour réparer…ce sont bien les mots certes mais qui
soignent les maux » s’interroge-t-il enfin !
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