L’Exécutif très remonté contre l’ex-Orange après les fadaises servies à la Représentation nationale comme aux Tutelles !
Cette fois-ci, Roch-Olivier Maistre du CSA qui tweete pour « Liker »
les moindres faits et gestes et autres annonces de l’ex-Orange, ne pourra pas dire tout
le bien qu’il pense de l’intéressée dont le premier comme le dernier
parachutage à France Télés font toujours l’objet de plaintes.
ROM a beau tenter de minimiser la portée du rapport annuel qu’il
rend, histoire de préserver « la dame de chez Suez », les
écrits du CSA ne laissent guère de doute sur la situation catastrophique dans
laquelle France Télés se trouve depuis l’été 2015 et ce en dépit des
grossières propagandes ressassées année après année.
ROM 1er et ses conseillers essaient bien de diluer
les responsabilités – "La spécificité et la légitimité du service
public qui a démontré sa capacité à assurer la continuité de ses antennes et à mobiliser
une offre en ligne riche, se sont vues confirmées" – la phrase qui tue
est bien là : « France Télévisions a été davantage touchée par
la baisse de ses revenus publicitaires et son déficit en 2020 [FTV,
ndlr] provient également du lancement de "Salto" ».
Le Conseil d’enfoncer le clou « Sur un plan financier, après une sensible amélioration, observée en 2018 et 2019, la situation financière globale de l'audiovisuel public a été marquée par une certaine dégradation en 2020. »
Bing et re-bing !
Le régulateur n’évoque pas les quelques 6 millions d’euros versés
en 2021 au titre de l’intéressement malgré la situation financière catastrophique
car l’exercice
concerne l’année dernière. Il se contente d’affirmer que l’ex-Orange aurait fait
des économies…et de mettre le contexte en avant pour affirmer : « La
contribution à l'audiovisuel public perçue par les trois sociétés suivies par
le Conseil (FTV, Radio France, FMM) a diminué de près de 100 millions entre 2018
et 2020 mais que les trois opérateurs publics, pour faire face à la
réduction des ressources, ont réalisé des économies et des gains de
productivité »….
Taratata…
A France Télés,
le plan global de départs en RCC est un fiasco,
pour distribuer l’intéressement, les millions
engloutis par Salto sont traités à part,
les flops niveau programmation n’ont jamais été aussi nombreux,
le soi-disant succès de la dispendieuse "boîte à Culture" la chaîne éphémère sanctuarisée le soir sur le canal 14 de la TNT que quasiment personne ne regarde,
le portail Outremer boudé par les internautes qui n'assure en rien la visibilité des territoires ultramarins,
les deniers publics partagés entre deux ou
trois producteurs en situation de quasi-monopole à France Télés ont explosé,
La vente des divers bâtiments dont le groupe public était propriétaire, n’auront été qu’un cautère sur une jambe de bois,
etc….
"Dans l'hypothèse où elles reviendraient à l'équilibre
d'exploitation en 2021, chacune des sociétés aura alors accompli à cet horizon
la majeure partie des économies prévues" prédit le CSA qui rappelle
que "le plan ponctuel de soutien à l'audiovisuel public de 65 M€ (voté en loi de
Finances pour 2021), destiné à compenser les pertes subies en 2020, est déjà
venu amortir la baisse de 70 M€ de la contribution à l'audiovisuel public".
De fins connaisseurs du secteur, y voient
un rapport avec le lâchage par le gouvernement des chaînes télés pour la
télévision connectée.
Les groupesTF1, M6 et France Télévisions, ainsi que le service de streaming Salto militaient en effet pour que les opérateurs téléphoniques et les fabricants de téléviseurs rendent leurs services à la demande plus accessibles dans l'espoir de rivaliser avec les plateformes. Le gouvernement vient de leur opposer une fin de non-recevoir.
« La Lettre A » de ce 1er juillet précise d’ailleurs: « Le projet de loi relatif "à la régulation et à la protection de l'accès aux œuvres culturelles à l'ère numérique", discuté en commission mixte paritaire aujourd'hui, ne devrait pas rééquilibrer le rapport de forces sur la télévision connectée entre les chaînes TV et les plateformes vidéo telles que Netflix, Disney + et Amazon Prime. Au grand dam des groupes TF1, M6, France Télévisions, ainsi que de la plateforme Salto - dont les trois sont actionnaires -, qui ont pourtant bataillé pour bénéficier d'un accompagnement du gouvernement sur le sujet. »
Le média spécialisé d’expliquer que « La
ministre de la Culture, Roselyne Bachelot, a balayé cette
proposition qui avait fait l'objet d'un amendement du sénateur Jean-Raymond
Hugonet (LR) et visait à assurer une meilleure visibilité pour répondre aux
usages de consommation à la demande, les chaînes souhaitaient la mise en place
de l’"Hybrid Broadcast BroadbandTV" (HbbTV) pour une diffusion des
contenus sur les télévisions connectées, qui allie diffusion hertzienne et
internet… »
« La rue de Valois, sous pression de Bercy, a expliqué que la mise en œuvre de la HbbTV risquerait de “déstabiliser le modèle économique" des fournisseurs d'accès à internet (FAI). Roselyne Bachelot s'est également réfugiée, sans plus de précisions, derrière des "problèmes de conformité avec le droit communautaire", soit la règlementation européenne. » surenchérit le titre de presse.
Le ciel ernottien s’assombrit donc énormément et son hypothétique exfiltration vers la commission européenne n’y changera rien…Il ne manquerait plus que le PNF qui a récemment lancé une enquête préliminaire sur le contrat de 100 millions signés par Ernotte avec la société de Nagui donc Banijay d'où venait Candilis le numérobis de la dame.
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