Sitbon-Gomez devrait être le
premier transféré de France Télés vers l’extérieur…mais pas avec son projet !
L’ex-dircab d’Ernotte qui était
porteur du projet de transfert des 86 salariés de l’entreprise unique vers la filiale
de type SAS (cf. la lettre cosignée par lui et Christain
Vion aux personnels concernés) dont il avait été nommé responsable en lieu et
place de Candilis, pourrait bien être le premier à être transférer…mais vers
l’extérieur du groupe, en ce qui le concerne !
« Ces transferts, il en faisait une affaire personnelle » confie ce manager qui participait le 23 septembre dernier au Webinaire où l’ex-Orange s’interrogeait, entre autre sur le devenir de Salto (blog CGC Média du 24 septembre) « On verra…c’est en fonction de ce que TF1 et M6 voudront en faire et s’ils demandent à France Télés d’en sortir » mais évoquait aussi à demi-mots avec le Management, l’attitude à adopter avec leurs collaborateurs.
« Travaillez en binôme RH-Manager et appuyez-vous sur cette configuration pour gérer vos services. Il convient d’y organiser la convivialité. Soyez dans l’empathie afin d’éviter les situations individuelles conflictuelles. Il convient d’y organiser la convivialité… » rappelait « la dame de chez Suez » !
On se serait presque cru chez France
Télécoms une dizaine d’années plus tôt !
En somme, des conseils que
Sitbon-Gomez qui ne compte plus les échecs au niveau des programmes tant ils
sont nombreux – dernier en date, le fiasco de The Artist dont
il se dit en coulisses qu’il n’en serait pas à l’origine (voir plus haut !)
– n’a pas vraiment suivis !
Il devrait donc selon
la rumeur, être le premier invité à en tirer très vite les enseignements.
« Il a ridiculisé
Ernotte…un crime de lèse-majesté » ironise
ce directeur qui n’en revient pas l’attitude horripilante de ce « Je
sais tout de la politique et des média! »
En effet, l’intéressé a
contraint l’ex-Orange à se rendre hier, au CSE central extraordinaire convoqué
pour danger grave et imminent (DGI) comme l’indique ce jour Satellifax titre « La
tentative de suicide à «Télématin », qui marque(rait) la fin des transferts
contraints vers france.tv studio ».
Ernotte, en
présence de Stéphane Sitbon-Gomez et Christian Vion les 2 corédacteurs
de la lettre aux salariés « transférables », a annoncé ce lundi 18 octobre que « le
groupe public renonçait à recourir à l’article L.1224-1 du code du travail dans le
cadre de son projet TEPI, qui prévoit de transférer sans leur consentement les salariés
des émissions produites en direct par le siège du groupe (Télématin, Thalassa, Faut
pas rêver, Des chiffres et des lettres, Passage des arts...) vers sa filiale de
production france.tv studio », écrit le titre de presse.
«"Si les salariés ne le
souhaitent pas, [la direction] a confirmé vouloir opérer par détachement ou mise
à disposition" indique le texte d’une des deux résolutions
votées par les syndicats CGT, CFDT, SNJ et FO, dont Satellifax a eu copie »
poursuit-il, précisant la plus invraisemblablement qui soit « Dans cette
configuration, les salariés devraient donc garder le statut social du siège. »
Nul n’est besoin de revenir sur
le décryptage de la lettre du tandem Sitbon-Gomez/Vion qu’effectuait la semaine
dernière le blog CGC Média repris hier sur le site du cabinet Ktorza qui
précisait :
« > Tous les salariés d’une même entreprise doivent être
couverts par la même norme collective.
>
Si chaque salarié transféré se voit accorder, par contrat, un meilleur
calcul d’indemnité de départ, cet avantage individuel équivaudrait à un
avantage collectif, réservé aux « ex-FTV ».
>
Il est juridiquement impossible de prévoir deux dispositifs différents
d’indemnités de départ, au sein de FTV-Studio, l’un pour les
« anciens » et l’autre pour les « transférés ».
Cette
hypothèse est analysée plus en détail, jurisprudence à l’appui, sur le blog CGC
Media de France Télévisons ( chronique du samedi 9 octobre 2021 ).
Précision :
la formule « indemnités de départ » n’a pas de sens juridique.
Le droit social désigne les indemnités dues en, cas de rupture du contrat de
travail selon leur fonction : indemnité de préavis, de licenciement, de
retraite, transactionnelle… Une « indemnité de départ » n’est pas, en
droit, la somme de toutes les indemnités possibles et, en particulier, n’est
pas le synonyme d’« indemnité de licenciement ». A bon entendeur… »
Les élucubrations de « la
dame de l’UER » qui chante que « les salariés pourraient
choisir d’être ou non transférés et ainsi garder le statut social du siège »
sont donc d’une perfidie à toute épreuve et de surcroît illégales.
L'ex-Orange s'est ensuite empressée de déclarer à Voici "Ce drame arrive dans un contexte décrié ; je maintiens que le renforcement de notre filiale demeure un objectif stratégique, mais dans ce contexte d’incompréhension et cette escalade de tensions, je décide de stopper ce transfert automatique. La production de ces émissions sera transférée, mais les salariés pourront choisir"
Hallucinant de cynisme.
Satellifax poursuit «
Pour le moment, aucun contrat n’a encore été transféré du siège vers france.tv Studio
mais la question du management reste posée. A ce jour, seules deux émissions, Télématin
et Passage des arts, sont déjà passées sous le management de france.tv Studio, mais
la direction maintient son intention de transférer les autres émissions d’un
point de vue opérationnel. Les droits sociaux restent en l’état mais
l’industrialisation du projet va se poursuivre », citant Marc
Chauvelot, le Secrétaire CGT du CSE siège de France Télévisions qui a avait
inscrit en avril le point sur les transferts à l’ordre du jour, permettant sa mise en œuvre.
« Dans cette configuration, les
salariés devraient donc garder le statut social du siège. Dans la
résolution, les élus s’interrogent toutefois sur la « modification juridique
que cela va enclencher en matière de transfert d’actif ». Ils souhaitent donc
savoir « de quel transfert il s’agit exactement maintenant » et « sous quelle
forme il sera adopté en conseil d’administration » ajoute encore Satellifax.
Le blog CGC Média ne peut
que contredire Satellifax qui publie par la même occasion l’aveu de Marc Chauvelot
indiquant clairement qu’aucune autre action judiciaire n’était en cours - « Aucune date d’audience n’avait encore été fixée. Nous
allons voir avec nos conseils la suite qu’il convient de donner au dossier car un
travail important a été réalisé » - en rappelant que le seul syndicat
à être devant la Justice pour demander l’interdiction de ces transferts
ILLEGAUX quel que soit l’habillage de la direction de FTV, est le SNPCA-CGC comme suite à l’appel interjeté mi-juillet
par maître Pierre-Olivier Lambert son avocat pour une audience fixée au 9 décembre
prochain. (*)
Cette procédure et en cours et le restera malgré les traditionnels cris de victoire de certains qui interviennent, il ne faudrait pas l’oublier, après qu’une salariée eut tenté de mettre fin à ses jours et à qui le blog CGC Média souhaite un prompt rétablissement.
(*)
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