L’anti-Richard en sauveuse d’Orange !?
C’est une prédiction très chaotique que dresse à dessein « franceinfo : » sur « La démission de Stéphane Richard (qui) risque de fragiliser Orange à l'heure où l'entreprise doit affronter de grands défis ».
Voilà le décor planté. Qui pour « affronter ces grands défis » de demain et combattre les géants américains ces GAFAM dont « La mainmise sur les plateformes et les réseaux sociaux », a(urait) à en croire l’ex-ingénieure d’Orange parachutée sans aucune connaissance dans l’audiovisuel, « un impact majeur sur les fondements de notre démocratie » ? Ben voyons…Ah! cet État défaillant que certains n'hésitent pas à tacler.
Une petite idée ? Un indice !
Qui déverse son flot de bile depuis une demi-douzaine d’années sur ces fameux GAFAM qui seraient la cause de tous nos maux et qui « menace(raie)nt notre souveraineté » mais vient quand même de signer un partenariat avec le champion de la vente par correspondance et de la SVOD, à savoir Amazon ?
Allez, un petit effort…une autre indication peut-être ?!
Elle adressait un mail à 110.000 salariés, le jour même où il était mis en examen. Ça y est, ça vient ?
Alors, que « Stéphane Richard règle ses comptes avec l’establishment – à savoir l’Etat-actionnaire qui l’a porté à la tête de l’opérateur » comme l’écrit Romain Pomian-Bonnemaison pour Pressecitron, l’État, actionnaire à 23%, devrait peser de tout son poids, dit-on en coulisses, pour imposer son choix à 4 mois du 1er tour de l’élection présidentielle.
C’est en gros, la tonalité de l’article de Fanny Guinochet pour le site info de France Télévisions…il faudrait une personne qui connait le secteur (mais l’a quitté) pour en prendre le contrôle et faire refleurir le business !!
« Comme les prétendants en interne ne manquent pas, il risque d’y avoir des tiraillements, ce qui n’est pas bon pour les affaires… Stéphane Richard laisse (certes) un groupe dans une situation économique et financière saine mais qui souffre beaucoup en Bourse. Son titre, qui valait plus de 15 euros fin 2019, végète désormais sous les 10 euros… » peut-on lire sur « franceinfo : ».
« Dans ce contexte, son départ et la période de bouleversements qui s’ouvre risque de dissuader encore un peu plus les investisseurs…Reste que ce changement risque de fragiliser le groupe à un moment où il affronte de gros défis, comme le déploiement de la fibre qui est un levier de croissance important.
Orange qui est une grosse machine de 140 000 personnes, dont 82 000 en France et a réalisé au 3ème trimestre 2021 plus de dix milliards d’euros de chiffre d’affaires, doit accélérer, notamment dans les campagnes. Surtout que côté téléphonie mobile, la concurrence est très forte…
Les problèmes ne s’arrêtent pas là : d’autres activités du groupe ne fonctionnent pas très bien. L’exemple le plus frappant est la création d’Orange Bank, qui a certes séduit plus d’un million et demi de clients mais enregistre 750 millions d’euros de pertes depuis 2017… » explique encore le site public.
Si après tout cela, il subsiste encore un doute sur qui l’État devrait tenter d’exfiltrer pour succéder à l’ex-directeur de cabinet de la ministre de l'Économie Christine Lagarde, c’est que la ficelle n’était peut-être pas assez grosse comme aurait dit Jacques Chirac !
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