Le racisme d'un grand ponte de Radio France passé sous silence...pourquoi Sibyle Veil la nouvelle copie conforme de l'ex-Orange n'a-t-elle pas réagi ?
Les propos sont hallucinants et font l'objet d'un témoignage glaçant du journaliste Mohamed Bouhafsi, aujourd'hui à France Télévisions (C à Vous, France 2, France 5), qui s'est livré à Manu Katché dans La Face Katché que Yahoo (*) avait choisi de relayer.(voir l'intégralité de l'interview en cliquant ici)
Au lieu de tirer de ridicules plans sur la comète avec sa nouvelle pote de France Télés son copié-collé sur ce qu'attendraient soi-disant, les Français (¤) (attention plus bidon c'est difficile) en déclarant "Radio France et France Télévisions ont déjà pris des initiatives majeures en la matière avec la création de franceinfo, premier média global d’information 360°- Radio - Télévision - Numérique - et des matinales communes de France Bleu et France 3. Grâce à ces deux réussites, nous avons souhaité renforcer les projets communs et les coopérations entre nos deux sociétés dans les domaines de l’information et de l’offre de proximité vidéo, audio et numérique de nos deux entreprises qui est l’une des toutes premières attentes des Français vis-à-vis de leur audiovisuel public."
La guerre en Ukaine, le pouvoir d'achat, l'emploi, les retraites, l'inflation, etc...tout cel n'est rein puisque comme le tandem Veil/Ernotte l'affirme "C'est l'offre de proximité en matière d'info de Radio France et France Télés qui est l’une des toutes premières attentes des Français.."
Tout aussi consternant qu'hallucinant....Au lieu de sortir de telles inepties, Sibyle Veil aurait dû s'occuper du racisme ordinaire dû à un "grand ponte" de Radio France toujours en poste a proposé à Mohamed de changer de nom pour le recruter !
A France Télés, ce n'est pas mal non plus...Le rédacteur en chef par intérim fraichement débarqué à la Réunion il y a seulement 3 semaines parachuté dans l’île sur ordre de Sylvie Gengoul refuse, lui, que les équipes couvrent le Nouvel an chinois.
« Le traitement de l’information le jour du nouvel an chinois a été un raté monumental » disent en chœur les personnels, dézinguant au passage celui « qui ignore sûrement qu’à la Réunion, toutes les communautés ne forment qu’un seul peuple ».
Extrait de l'article signé Laetitia Reboulleau qui revient sur le délictuel incident intervenu à Radio France qu'a vécu le journaliste.
"En France, en 2019, plus d'un million de personnes affirmaient avoir été victimes d'au moins "une atteinte à caractère raciste, antisémite ou xénophobe", selon une enquête de l'Insee et de l'Ined. Ce racisme s'exprime dans la rue, sur les réseaux sociaux, mais aussi dans le monde professionnel, parfois sous couvert de bonnes intentions....
Mohamed Bouhafsi, né en Algérie, s'est ainsi confié à Manu Katché dans son émission La Face Katché, revenants sur ses débuts qui n'ont pas été simples, notamment à cause de son patronyme.
Un grand ponte de la radio, en l'occurrence Radio France - dont le blog CGC Média connait l'identité ainsi que celle de celles et ceux qui se sont tus et qu'il n'hésitera
pas à communiquer dans le cas d'un signalement au procureur de le
République comme l'article 40 le prévoit - a voulu lui faire changer de nom.
Il n'aurait plus manqué comme le dit Antoine dans ses élucubrations, qu'il l'envoyât faire couper les cheveux....
Il y a quelques années, au tout début de sa carrière, Mohamed Bouhafsi était en stage chez Radio France, une maison emblématique pour celles et ceux qui rêvent de faire carrière à la radio. Là-bas, il fait une rencontre qui aurait toutefois pu le dégoûter de ce métier : "Un jour, je rencontre un directeur, qui est une personnalité influente du monde des médias. Il me dit : "Tu sais, Mohamed ça ne marchera pas. Momo, ça marchera pas. C'est encore pire. Momo, c'est le mec qui vend des "Vache qui rit"". Il me dit : "C'est l'épicier en bas de la rue. Les gens sont pas prêts, les Français ne sont pas prêts à écouter une voix qu'on appelle Momo".
Et je le regarde comme ça, et franchement, j'ai pris un uppercut."
Certains se seraient tus, mais Mohamed est fier de ses racines, fier de son prénom. "Je le regarde, et je respecte aussi ce qu'il est, je respecte sa personnalité. Mais je lui ai dit : "C'est simple, je ne vais pas renier mon nom pour vous, et ça, ça ne va pas le faire, donc on va se dire au revoir".
Il me répond : "Réfléchis bien, parce que je pense vraiment que Max ou Léo, c'est pas mal"....
(*)
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