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vendredi 5 mai 2023

L’Audiovisuel public malade de ses dérives dans le marigot de l’entre-soi…

L’Audiovisuel public malade de ses dérives dans le marigot de l’entre-soi…    

Au lendemain des législatives de 2022, Sandrine Mörch l'ex-députée LaREM de Haute-Garonne qui venait de se prendre une grosse claque, sèchement battue par la candidate NupesEELV Christine Arrighi dans la 9e circonscription, avait semble-t-il à l’époque demandé sa réintégration à France Télés.

L’ex-journaliste de France 3 Occitanie qui avait suspendu son activité le temps de son mandat avait déclaré – histoire probablement de pimenter sa reprise – « J’espère me venger dans une nouvelle carrière de journaliste », remarque qui avait naturellement fait bondir le SNJ. (ci-après)

 

Quasiment un an plus tard, où en est la vengeresse rédactrice ?

Celle qui proposait pendant son court mandat de « réformer à grande échelle le Code du travail » est en effet toujours au tableau de service. (¤) Très vite en maladie après sa défaite dans les urnes, puis en congés, tantôt inscrite en absence à justifier ou en formation (sans préciser laquelle comme c’est pourtant la règle) elle est aujourd’hui « toujours en attente ». Qui paie l’ex-députée LaREM à France Télévisions ?  

(¤) 

Dire qu’il y a quelques semaines le tandem Gengoul/Ernotte se faisait ramasser par l’Inspection du travail, exigeant la réintégration de Ronan Ponnet que les deux femmes avaient décidé de licencié pour deux adjectifs utilisés sur son compte Facebook perso où il n’est pas fait référence à son entreprise et encore moins à son emploi et ce alors même qu’en tant que RSS il était salarié protégé pour un an...en revanche il aura fallu une médiatisation de tous les instants pour que le même binôme licencie le journaliste Gilbert Pincemail qui avait perçu 3 chèques de l'entourage du toujours président régional macroniste de Guadeloupe.


Mais à France Télés comme dans l’illusoire France Médias (Radio France, FMM, l’INA, FTV) défendu bec et ongle par Laurent Lafon le sénateur-administrateur proche d’Ernotte au sein du groupe de télés public, les règles beaucoup s’en cognent.

C’est deux poids, deux mesures voire cinq, dix quinze… 

Sandrine Mörch (en disponibilité donc) qui voulait « créer un groupe de travail pour la moralisation des journalistes » mieux traitée qu’un magasinier ou une administrative !?

Celle qui déposait à l’occasion une gerbe ici ou là - rien de prémonitoire avec l’enterrement en grande pompe de son mandat de députée (*)  aurait mieux fait lors de ces 5 ans passés sur les bancs de l’Assemblée nationale de « trouver un moyen de moraliser la vie publique, plus spécifiquement dans l’audiovisuel public » 

 (*)


On fait en sorte de faire taire les lanceurs d’alertes, de virer de préférence les « petites mains » pour qui l’on démultiplient les tâches, histoire de trouver un prétexte à un licenciement le plus souvent bidon afin de plaire à de petits groupes qui font la loi et ne pensent qu’à une chose continuer à se gaver...mais aussi, afin de contenter tout ce petit monde de l’entre-soi et ses quelques huiles qui se gavent toujours plus le dos du contribuable.

Le retour de bâton risque d’être cinglant…Pauvre France ! 

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