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vendredi 30 juin 2023

Qui demande quelque chose à l’ex-pégégé de Radio France aujourd’hui ?

Qui demande quelque chose à l’ex-pégégé de Radio France aujourd’hui ?

Après sa révocation par le CSA liée aux procédures judiciaires mises en œuvre à l’époque pour favoritisme lorsqu'il dirigeait l'Institut national de l'audiovisuel (INA), Mathieu Gallet continue de prodiguer ses conseils…mais qui lui demande quelque chose ?

Le Monde vient pourtant d’accorder une tribune au cofondateur d’une plateforme de podcsats qui chante le même pathétique refrain éculé de l’ex-Orange sur « le risque majeur que les entreprises de médias audiovisuels français, publics comme privés, soient balayées par les géants numériques américains ». 


Alors que Salto la plateforme lancée en 2020 où la télé publique a englouti des dizaines des millions d’euros de l’argent des contribuables (estimation pour FTV près de 90M€) aboutissant 2 ans et ½ plus tard à sa liquidation, il semble que l’intéressé n’a pas vraiment intégré la catastrophe industrielle que ce fiasco représente et tout ce qu’il a coûté aux Français brulés avec tout ce fric cramé en pure perte !   

Cela n’a visiblement pas fait tilt. La situation actuelle, c’est « La faute à des années d’atermoiements. Des projets de plates-formes de streaming françaises qui ont avorté (mySkreen, liquidée en 2015, Molotov, rachetée par l’américain FuboTV en 2021, Salto, fermée en mars 2023) se ramassent à la pelle. » affirme péremptoirement un Gallet totalement hors sol qui tente de remettre le couvert.

« Les querelles se multiplient entre les chaînes privées et France Télévisions. Les premières considèrent que le service public leur fait une concurrence déloyale, tandis que le second les renvoie à des combats du XXe siècle (suppression de la publicité, interdiction de certains genres de programme).

Or, la menace vient d’en face : de l’autre côté de l’Atlantique, Netflix, Disney et Amazon s’imposent sur les télécommandes et les écrans des téléviseurs ­connectés, captent des abonnés et viennent prendre des parts de marché publicitaire » ressasse le ventriloque ernottien qui essaie encore et encore de tirer  les mêmes ficelles sur le danger outre- Atlantique. Non mais allo quoi !!

C’est justement pour tenter apparemment de faire la nique à Molotov qui proposait au moment de son lancement, au privé (TF1et M6 en tête) de s’associer que l’ex-Orange est partie la fleur au fusil pour expliquer que son idée allait révolutionner la télévision mais surtout allait concurrencer les géants américains, à commencer par « le diable» Netflix comme cette dernière le qualifiait.

Alors les idées comme l’avis de l’éphémère ex-patron de la Maison ronde qui appelle à « Un service public renforcé pour porter toute la filière, devant être consolidé au sein d’une entreprise unifiée numérique » - probablement en continuant de piocher dans les poches des Français les milliards magiques que notre illusionniste national prévoit de remettre eu pot - mais qui en a besoin ?!

A part accuser le gouvernement Macron de « naviguer à vue, entre l’abandon du projet de holding en juillet 2020 et la suppression de la contribution à l’audiovisuel public lors de la loi de finances votée à l’automne 2022 », les Tutelles de « manque de vision » et plus largement les pouvoirs publics « d’inertie coupable» et de mettre en avant des évidences qui n’en sont pas « La télévision « traditionnelle », qui touche encore près de 9 Français sur 10, voit son audience baisser (3 h 13 en moyenne par jour en mai 2023 contre 3 h 43 en mai 2021, selon Médiamétrie) et vieillir (les 50 ans et plus la regardent encore plus de 5 heures par jour, contre 1 h 15 pour les 14-25 ans) », le sachant d’opérette va même jusqu’à faire un lien avec « Les usages changent et les groupes nationaux et européens qui tarde(raie)nt à faire leur mue numérique ».

Pourquoi donner la parole à celui dont l’avis importe peu, tant l’intéressé est en boucle comme l’est d’ailleurs l’infirmière TV qui est depuis son invraisemblable parachutage n’aura cessé de casser la télé publique jusqu’à demander à l’État récemment de la recapitaliser (#) (avec toujours plus d'argent public évidemment) ?

(#)

 

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