Pas de BBC à la française après l’annonce de Bruno Lemaire sur les quelques10 milliards d'euros d’économies à trouver ?
« Je me réjouis de cet alignement de planètes qui remet ma proposition de projet de loi dans la lumière », se félicitait, il y a peu le sénateur Laurent Lafon après que Rachida Dati a dit vouloir reprendre la proposition de loi votée en juin dernier au Sénat pour regrouper France TV, Radio France, l'INA, France Medias Monde dans une même structure, nommée France Médias.
Alors que Bruno Lemaire annonce aujourd’hui devoir trouver quelques 10 milliards d'euros supplémentaires qui devront être économisés « exclusivement sur le budget de l'État » et que de surcroît « le dispositif de financement de l’audiovisuel public imaginé transitoirement pour pallier la suppression de l’ancienne redevance décidée en 2022 – l’affectation d’une fraction de la TVA [quasiment 4,5 milliards d’euros]– doit s’achever à la fin de cette année », il semble donc bien peu probable que l’actionnaire engloutisse des milliards et des milliards pour ressusciter l’ORTF !
Il ne s’agit pas de cela disent certains, c’est une « BBC à la française » que nous visons ! Quelle blague…une « BBC à la française » alors que rien n’est comparable. Le groupe public est propriétaire de son parc immobilier depuis toujours comme des ses moyens de production mais aussi et surtout de ses droits pour une commercialisation de ses produits qui en plus d’être excellents sont en langue anglaise.
Personne
Outre-Manche ne songerait d'ailleurs à revendiquer une « ORTF à la britannique »...
et pour cause !
Déjà que depuis 2 ans tous les Français du nouveau-né au 3ème âge paient pour la radio-télé publique avec la fraction de TVA qui sert à la financer, il semble bien peu probable que le gouvernement double les économies à faire pour refaire sortir de terre une usine à gaz comme celle arrêtée en janvier 1975 notamment pour ses coûts exponentiels et qui, selon toute vraisemblance, serait ingérable !
Il y a d’autres
moyens pour arrêter les frais avec « la dame du Majestic » ou avec telle
ou tel, que de repartir sur un projet de gouffre financier dont le Chef de l’État a dit qu’il ne voulait pas,
pas plus d’ailleurs qu’une majorité gouvernementale et de parlementaires.
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