C’est un peu comme si celle
qui ne passe pas une semaine sans rappeler que les Jeux Olympique de Paris 2024
ont été un succès grâce à elle, avait choisi à nouveau un narratif totalement
différent de la réalité.
Dans une nouvelle tranche de propagande diffusée au quotidien, l’ex-Orange salue une "très bonne nouvelle", s’estimant "entendue" par les "parlementaires de tous bords" et racontant que la "mobilisation collective de l'ensemble des sociétés de l'audiovisuel public" [dont elle aurait été à l’origine évidemment ! ndlr]. Ben voyons.
Quelle énorme farce.
Dès son invraisemblable parachutage à l’été 2015, chacunSelon l’égotique
infirmière
TV, ce serait le signal "Leur soutien
tradui(rai)t une forte confiance à l’égard
des médias publics et représente(rai)t
un signal de l'importance citoyenne et démocratique [du rôle,
ndlr] que nous jouons dans la
société"
Hallucinant .
Si le Parlement a approuvé
définitivement, mercredi, la réforme du financement de l'audiovisuel public,
les députés votant pour la pérennisation du mécanisme mis en place depuis la
suppression de la CAP (ex-redevance) il y a deux ans, c’est dans l’urgence
et sûrement pas grâce une soi-disant mobilisation ernottienne !
Cela ne présage en rien
d’une suite où celle qui réclame à cor et à cri la création d’une holding –
suivie dans sa quête par Rachida Dati pour la création d’une holding fusionnée, à terme, des 4 sociétés : Radio France, France Médias Monde, France Télévisions et
l'INA – bien au contraire.
Une majorité de députés et
sénateurs de Gauche comme de Droite ou de Droite extrême en l'occurrence, n’ont
cessé de répéter que ce vote n’était en rien « un blanc-seing à
qui ou quoi que ce soit » et surement pas au projet
des deux femmes dont l’ex-Orange pourrait prendre al tête comme par hasard !
La seule adoption qui a eu
lieu n’en déplaise au tandem Ernotte/Dati n’est que la loi qui consacre le
financement par l'affectation annuelle d'un "montant d'impôt d'Etat" avec
une fraction de la TVA comme c'est le cas depuis 2022, pour permettre une
promulgation rapide. Sans loi promulguée d'ici fin novembre, l’Audiovisuel
public risquait d'être financé
directement sur le budget de l'Etat.
Il n’y a rien d’autre à
ajouter…Les salariés du secteur, à commencer par ceux de France Télés habitués
à ces exercices permanents d’auto satisfaction, ont bien compris et ne sont pas
dupes…Histoire de le prouver, une fois encore, ils suffit de lire l’encart des Échos
et celui du Canard enchaîné de mercredi.
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