La grogne des Opérateurs de Prise de Vues dans les régions !
Laissés pour compte par l’entreprise, victimes d’une modernisation silencieuse dont ils n’ont eu aucune retombée les opérateurs de prise de vues des antennes de proximité (ex France 3 et RFO) manifestent depuis plusieurs mois une grogne légitime.
Le SNPCA-CGC soutient les revendications légitimes de ces femmes et de ces hommes dont le regard est essentiel à la fabrication émissions.
Pour une juste considération par l’entreprise :
Ces dernières années ont vu pour les OPV la diminution de leurs missions et un désintérêt croissant de l’entreprise à leur égard. Ainsi les OPV travaillant dans les antennes de proximité ont vu leur participation aux magazines, journaux et diverses émissions s’amenuiser au profit d’autres filières dans l’entreprise. Autrefois professionnels reconnus, ils sont aujourd’hui cantonnés aux plateaux et occupent à l’occasion, à la demande de la direction, des rôles bien trop supplétifs sur les autres produits antenne.
Le SNPCA-CGC exige que la direction redonne aux OPV des antennes de proximité une véritable activité en leur accordant une priorité d’emploi, concernant notamment les magazines ou les émissions régionales hors info.
Pour un déroulement de carrière et une rémunération en phase avec leur métier :
L’entreprise doit de nouveau marquer son intérêt pour cette profession. Aussi le SNPCA-CGC demande la mise en place d’une nouvelle dynamique d’évolution de carrière permettant aux OPV d’accéder comme d’autres professions à la qualification d’expert au bout de trois ans.
Les OPV doivent, sur la base du volontariat, avoir la possibilité d’évoluer comme les autres professions. Aussi le SNPCA-CGC soutient leur accès à la filière JRI ou autre et demande à la direction la mise en place d’un cursus standardisé et accessible le permettant.
De la même manière le SNPCA-CGC qui note l’absence totale des OPV dans la filière management demande à France Télévisions la mise en place d’un recrutement spécifique et un accès aux OPV dans le vivier.
Comme toutes les professions les OPV ont vu leur cadre de travail se transformer sous la pression des évolutions technologiques mises en place par la direction, par exemple la robotisation des caméras.
Si le SNPCA-CGC a bien constaté pour l’entreprise le gain en terme de masse salariale par l’économie de postes de travail, en revanche pour les OPV: rien du tout !
Le SNPCA-CGC demande donc une revalorisation salariale correspondant à un niveau rétroactivement au 1e Janvier 2010 pour tous les OPV.
Pour les OPV sollicités par leur direction pour faire des remplacements, sur la base du volontariat, dans les antennes de proximité autres que la leur, le SNPCA-CGC demande donc un niveau.
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