Pourquoi l'Elysée devrait-elle être très agacée?

En juin 2010, le Chef de l'État qui sortait Rémy Pflimlin d'un chapeau, ne disait-il pas à la Presse: "La nomination du PDG de France Télévisions sera la plus regardée du quinquennat, après celle du Premier ministre...J'ai fait là le choix de la continuité, et non celui de la réforme"! Pourquoi donc aujourd'hui le torchon brûlerait-il?

Peut-être parce que depuis, les "coulisses" de France Télévisions faisant de temps à autres l'objet de "confidentiels" dans les média dans le droit fil de l'article du mensuel Capital de septembre 2010 qui écrivait sur les implications de Marc Tessier et le retour de son état major: "En coulisse, Marc Tessier l'ancien président de France Télévisions a plaidé la cause de l'Alsacien qu'il avait nommé à la tête de France 3. Le même Tessier est aujourd'hui très étroitement consulté par son poulain pour composer son organigramme", ont fait beaucoup jaser.

Depuis 8 mois de mandat à France Télévisions,Rémy Pflimlin, ses équipes grossies en permanence et mois après mois de recrutements chaudement "recommandés", n'ont rien prouvé. Le Président de la République qui a désigné Rémy Pflimlin l'avait pourtant fortement averti, encore très récemment: "Vous avez quelques mois pour faire vos preuves" !

Depuis, le moins que l'on puisse dire c'est qu'en guise de preuves, c'est le foutoir. Rien n'a bougé...à part "l'effectif de la direction". Chacun à France Télévisions que vous croisez et interrogez , vous répond: "On ne croyait pas pouvoir faire pire mais là c'est le pompon" ....Avant c'était l'armée mexicaine...

Maintenant face à la mondialisation France Télévisions a préféré jouer la carte de la préférence nationale: Pourquoi aller chercher au Mexique ce que l'Histoire de France nous a laissé au long des siècles: La Cour du roi de France avec ses courtisanes, ses courtisans, ses privilèges et divers passe-droits, ses éminences grises et autres Mazarin..?!

En cela le Chef de l'État n'a donc pas été entendu! Aussi, quel besoin avait-il de rappeler qu'il faisait "le choix de la continuité, et non celui de la réforme" ?