Pflimlin et Saada
continuent de bidonner les chiffres au moment même où le comité d’audit de France
Télévisions pointe « les lacunes »
du système.
Mi avril, le comité d’audit
de France Télévisions présidé alors par le pragmatique et courageux Christophe Beaux , administrateur du groupe et PDG de La Monnaie de Paris, a fait
part de son inquiétude dans un avis qu’il rendait à l’occasion du conseil
d’administration du groupe audiovisuel public.
Parmi les points négatifs soulevés
par l’instance : «la question de la qualité et de la fiabilité des prévisions ;
notamment à court terme» mais aussi
« la fiabilité et la disponibilité des
données transmises ». En effet, le différentiel entre les soi-disant
derniers résultats affichés par FTV pour
2013 et ceux initialement prévus est de 50 millions d’euros. Comment le déficit annoncé par France Télévisions dont
la perte ne s’élèverait plus qu’à 85 millions d’euros au lieu initialement des
135M€ ?
Le comité d’audit en plus
de demander également à France Télé «de lui fournir très rapidement une
prévision pour 2014 qui tirera, notamment, les conséquences des résultats constatés dans
les comptes 2013 » a souligné les dernières tendances des
recettes publicitaires qui sont mauvaises….France Télévisions chantant
régulièrement la même chanson en minimisant
cette nouvelle chute de l’ordre de 40 millions d’euros qui ne serait que
provisoire avant un illusoire
retour à l’équilibre prévu en 2015 !!!! Ben voyons.
Malgré
le tour de passe-passe qui a consisté pour le duo de Pflimlin/Saada à ne pas
intégrer les « Jeux Olympiques de Sotchi » dans les mensualisations d'objectifs, l’autoproclamé « nouveau directeur commercial » de
la régie (*) n'atteint même pas les objectifs du premier trimestre.
(*) Rappelons que Saada après avoir viré Olivier Doufiagues a dû pondre un énième communiqué où il expliquait que c’est lui-même qui reprenait le poste !
(*) Rappelons que Saada après avoir viré Olivier Doufiagues a dû pondre un énième communiqué où il expliquait que c’est lui-même qui reprenait le poste !
La Télé publique continue sa vertigineuse dégringolade. Il manque déjà plus de 4M€ dans les caisses par rapport à l'année
dernière à fin mars.
A ce rythme, ce sont plus de 15M€ qui
manqueront au bas mot à la fin de l'année 2014.
Les audiences continuent de s'effriter ce qui entraîne des inflations du coût GRP
(¤) de plus de 30% !!!
Le blog CGC Média, à maintes reprises, a dénoncé que les annonceurs se désengagent les uns derrière
les autres devant le manque de
visibilité et l'amateurisme qui en interne et ce quelque soit les antennes où
les patrons et autres responsables de programmes disparaissaient et/ou se succèdent
à la vitesse grand V.
Le
communiqué de Pflimlin de ce 30 avril à l’ensemble des salariés en est une énième
illustration « Direction de l’antenne et programmes de France 3 - Information
de la direction
Thierry Langlois, directeur de l'antenne
et des programmes de France 3,
a informé hier le Président de France Télévisions et
Bruno Patino de son intention de quitter France Télévisions à la fin de la
saison actuelle.
Rémy Pflimlin a pris acte de cette
décision et remercie Thierry Langlois pour son action à la direction de
l'équipe qui a mené à bien la mission qui lui avait été confiée de redressement
de France 3 et qui assure actuellement les bons résultats de la chaîne.
À la demande de Rémy Pflimlin, Bruno
Patino est chargé de proposer les évolutions de la direction de la chaîne afin
d’assurer la continuité de l’action engagée ».
Que dire également de la chute abyssale
de plus de 25% des recettes de France 4 alors même que les turpitudes de
Patino/Razon n'étaient pas encore à l'antenne. C’est sûrement par solidarité que l'étonnant Saada avait
déclaré vouloir anticiper le succès de « Tokyo Reverse » (29.000 téléspectateurs pour 9 h de
programme…la marge d’erreur de la machine, c'est à dire qu'il y aurait très bien pu n'y avoir que quelques dizaines de téléspectateurs devant leur écran voire aucun !)
Que chacun se rassure, aucune angoisse,
tout le monde s'en fout royalement.
Aujourd’hui les « éléments de langage »
- c’est la formule à la mode – sont les mêmes pour Saada, Pflimlin, Patino et
consort…ils ne parlent que du digital.
Ils oublient juste un « léger » détail : Plus de 98 % du Chiffre d'Affaires provient
de la télévision…mais, savent-ils seulement qu'ils sont censés « faire
de la télévision » eux qui déclarent régulièrement que cette dernière est
morte??
La solution….il n’y en a pas ; à part le départ en bloc de tout ce petit
monde. Saada qui depuis son arrivée à la régie, a tout planté. Il prône lui, une
nouvelle organisation à la régie ! Après
avoir viré les cadres qui sous Philippe Santini, avaient réussi à maintenir à
flot la régie malgré la suppression de la pub après 20h, voilà que Saada
détricote ce qui avait été patiemment construit avec succès. Il va créer
sous la houlette de Yannick Lacombes, une
cellule digitale de 14 personnes. A quel prix !?
Il n'y a bien évidemment là aucune d'économie
de moyens qui permette à Pflimlin de cacher la déconfiture dans laquelle il emmène
le groupe pour ne parler que du digital et de la « décroissance du CA. »
Les
salariés mais aussi les contribuables, attendent avec impatience les comptes de
résultats de cette « nouvelle structure digitale » qui ne suscite évidemment
pas l'enthousiasme en interne pire le plus grand scepticisme. Faisons ici le pari et il n’est absolument
pas risqué de prédire qu’elle coûtera plus quelle ne rapportera ! Faire du
vent avec le "digital " en mettant son, mouchoir sur l’aspect productivité,
voila le seul concept que resservent encore et encore Saada et Pflimlin qui
sont à 100.00 lieues de la
réalité. Lorsque que, très
bientôt Pflimlin ne sera plus, celui ou celle qui le remplacera devra avant
toute chose faire le bilan du nombre de millions
engloutis en télévision pour subventionner le très artificiel département numérico-digital
de Patino !!!!
Il est grand temps d'envoyer Saada, Pfimlin, Patino et l’ensemble de leurs lieutenants, aller voir ailleurs ce qui s’y passe et mettre fin à cette entreprise de démolition afin de sauver ce qui peut encore l'être.
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