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mardi 8 juillet 2014

Nouvelles révélations des sommes versées par Bygmalion à Carolis sur fond de déclartions d'Aurélie Filippetti d'une extême gravité dans le cadre d'une instruction judiciaire.

Ce mardi 8 juillet, l'Express dans le rubrique "média" de Renaud Revel "Immédias" publie un article intitulé "Les vrais comptes de Bygmalion" 

L'article qui début ainsi "Chaque fois qu’un téléphone sonne, les visages se crispent. Presque toujours, c’est le signe d’une mauvaise nouvelle : un client annonce son départ. Ce matin-là, c’est l’Union nationale des professions libérales (UNAPL) – près de 460 000 euros de contrats en quatre ans. Et il faut raccrocher, un peu plus accablé. Au siège de Bygmalion, le groupe de communication devenu le cauchemar de l’UMP, il y a des semaines que les jours se ressemblent. Entre ces murs discrets et chics d’un hôtel particulier parisien, employés et patrons tentent de supporter le poids des aveux...." aborde en grande partie le volet politique de l'instruction qu'est, entre autres, chargé  d'instruire le juge Renaud Van Ruymbeke mais aborde également le dossier France Télévisions dans lequel il a déjà procédé à 4 mises en examen et placé sous statut de témoin assisté 2 anciens dirigeants ainsi que Pflimlin l'actuel pédégé.

L'Express d'ajouter "Le train de vie des dirigeants et de l’entreprise ressemble à celui d’une société prospère dans la communication : 15 963 euros de frais de réception en 2010, 17 426 euros en 2012. En 2008 et 2009, Guy Alves et Bastien Millot s’accordent un salaire mensuel d’environ 12 000 euros. Après, le montant de leurs émoluments disparaît des comptes.
Aujourd’hui, Bygmalion tourne au ralenti. Millot a quitté l’entreprise en août 2013 pour devenir avocat, mais possède toujours 23,5 % des parts de la société. Guy Alves se débat dans les tracas judiciaires, dans l’attente d’une probable mise en examen. Et, dans les locaux parisiens, un appel téléphonique est toujours perçu comme un mauvais présage." (voir l'intégralité de l'article)

Et d'en venir à la partie France Télévisions "Concentré sur l’UMP et les médias, le carnet d’adresses des fondateurs de Bygmalion déborde rarement sur d’autres terrains. Après le parti, les élus locaux fournissent l’essentiel de la clientèle. Ce sont en majorité des maires UMP qui paient le plus souvent pour des conseils et accompagnements en communication, tel Patrick Balkany à Levallois-Perret. En 2013, l’élu des Hauts-de-Seine a versé 166 543 euros dans les caisses de l’entreprise. Le Cannet (Alpes-Maritimes), Coulommiers, Montereau et Melun, trois villes de Seine-et-Marne, sont autant d’autres clients. 

Un autre pilier de la réussite s’appelle France Télévisions. Ce groupe verse en cinq ans 1.864 696 euros à l’entreprise. L’activité porte notamment sur la gestion du courrier et des e-mails des téléspectateurs, sur l’e-reputation et l’accompagnement stratégique (17.940 euros en 2010). L’année 2013 marque toutefois une rupture nette. Le nombre des contrats est réduit à deux par le président de France Télévisions, Rémy Pflimlin. Le montant total s’élève à 110.630 euros, au lieu de 399.464 l’année précédente. Est-ce parce qu’affleure un soupçon d’irrégularités ?

L’audiovisuel public traite-t-il trop généreusement Bastien Millot, qui fut son n° 3 de l’été 2005 à l’automne 2008, époque à ­laquelle il est parti fonder Bygmalion ? En avril 2014, le juge Renaud Van Ruymbeke met en examen pour favoritisme celui qui fut président de France Télévisions de 2005 à 2010, Patrick de Carolis. Entre 2008 et 2010, sous son autorité, la société de Millot et d’Alves obtient ses meilleurs résultats dans le groupe audiovisuel, avec 1.139 940 euros de contrats.

Redevenu producteur et animateur après son départ de la présidence, en août 2010, Patrick de Carolis apparaît à plusieurs reprises dans les comptes en son nom personnel, à titre de fournisseur. Au 31 décembre 2010, il est destinataire de deux versements de 20.000 euros sous la rubrique « honoraires ». En 2012, il reçoit la somme de 143.520 euros en six versements de 230.920 euros, sous la même mention"...

Aurélie Filippetti n'avait pas encore lu l'article du titre de presse avant   d'aller sur France Culture, ce matin au micro de Nicolas Martin après le journal de 8h (
A partir de 83’30’’- 1ère partie après jt de 7h00)
- HALLUCINANT - s'exprimer non seulement sur l'instruction judiciaire en cours mais plus grave, a pris fait et cause pour Ajadari son dircab et Pflimlin son ex employeur qu'elle a totalement dédouanés en accusant Carolis et l'équipe précédente: "Là il faut être très très clair. Moi je refuse absolument tout amalgame. L'affaire Bygmalion, ça s'est passé avant l'arrivée de Rémy Pflimlin. On parle de la période Patrick de Carolis. Ces contrats ont été passés à cette époque-là. Quand Rémy Pflimin est arrivé avec son équipe il a mis fin, et éteint progressivement, les contrats de Bygmalion. C'est ce qu'il a dit au juge dans le cadre de son audition comme témoin assisté. Il n'est pas mis en examen".
Selon nos informations, le verbatim intégral des propos d'Aurélie Filippetti sur France Culture va être va non seulement être  transmis au juge Renaud Van Ruymbeke par la partie civile mais également faire l'objet d'un courrier très officiel au Premier Ministre sur l'intervention publique d'un ministre du Gouvernement et se prises de position dans une instruction judiciaire qui représentent des faits d'une gravité extrême.

     
 




 




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