A qui profitent les fuites orchestrées dans la Presse sur le
soi-disant « mammouth à dégraisser » (selon l’expression employée par Le Parisien) ?
Dans une publication
adressée par que le SNPCA-CGC à
une très large majorité des salariés de France Télévisions, le syndicat dénonce
« Une campagne de Presse pour
faire tanguer les salariés de France Télévisions ».
« A qui profitent ces soi-disant fuites ? Qui les organise et
dans quel but ? » s’interroge-t-il encore.
Le blog CGC
Média vous propose de découvrir ce texte :
« Le
SNPCA-CGC observe ces derniers jours un déchainement médiatique autour de
France Télévisions. Chaque quotidien ou magazine y va de ses plans sur la
comète audiovisuelle accusée de manque de digital pour les moins de 50 ans.
Chaque
publication propose au lecteur ébahi diverses révélations secrètes sur des
chantiers gouvernementaux officiels tels que « CAP 2022 » ou sur des
réunions entre tel ministre et tel dirigeant de l’audiovisuel ou sur des
rencontres officieuses et croustillantes entre tel député LREM expert
audiovisuel et tel ancien patron de groupe médiatique.
A qui profitent ces soi-disant
fuites ? Qui les organise et dans quel but ?
Tous ces articles
ont en commun de présenter France Télévisions comme un « mammouth à dégraisser » (c’est
l’expression employée par le Parisien).
Au-delà des
projections sur l’avenir de France Télévisions proposées par les différents
organes de Presse, tous distillent une lourdeur pléthorique de ses effectifs,
oubliant de préciser que la Télévision publique vivait bien auparavant avec une
entreprise par chaîne.
Le SNPCA-CGC
n’oublie pas l’expérience d’autres services publics regroupés dans le
passé en groupes « euroconcurrentiels »
pour être après coup dépecés en petites unités ouvertes à la sous-traitance
privée.
L’un des derniers exemples de cette
logique à France Télévisions est l’appel au privé pour les séquences du Tour de
France gérés depuis toujours par la Vidéo Mobile Actualité de l’entreprise (*).
Cela au
prétexte habituel que le privé couterait moins cher pour ces prestations. Aucun
salarié de France Télévisions n’est dupe
de ce mensonge éhonté.
Quant au
haro sur France Ô (et par conséquent au site de Malakoff !), c’est une
attaque facile contre le petit poucet de France Télévisions et ses 24 millions
d’euros de fonctionnement (sur un budget total de quasi 3 milliards
d’euros !) – un budget partagé entre FÔ et le service et la diffusion
d’une partie des 9 chaines 1eres !
Au-delà des
conséquences sur l’emploi, ce serait surtout l’occasion de laisser la place sur
le canal 19 à un nouveau conçurent direct de FTV !...
Le SNPCA-CGC compte bien combattre
sans merci la collusion de certaines sphères du service public et de l’État
avec le privé.
(*) Autrement dit, sous prétexte d’un
soi-disant appel d’offres qui mettrait en
concurrence le service de Vidéo mobile de France 2 et des sociétés extérieures – ce qui reviendrait
à comparer des choux et des carottes…ridicule au regard des méthodes qu’utilise
le groupe pour déterminer artificiellement le coût de chaque technicien en le ramenant à l’intégralité
des charges de l’entreprise (tout y passe) et en le divisant par le nombre de personnels
concernés – France Télés préfère payer
des prestataires et ne pas faire bosser son personnel qui ne demande que ça
mais se retrouvera en conséquence payé mais sans activité !!
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