Depuis
de nombreuses semaines à présent, le syndicat du chroniqueur hippique qui indiquait aujourd’hui dans
une négociation de branche savoir de quoi il parlait en tant que manager,
après s’être présenté aux Municipales comme journaliste et aux dernières
Législatives comme directeur artistique, distribue
partout dans les couloirs de France Télévisions, dans les bureaux, sur les deux
parvis du Siège une espèce de feuille de chou sur papier glacé appelée journal. (*)
Cet après-midi la préposée en
chef à la distribution interne dans les locaux de France Télévisions n’a d’ailleurs
pas hésité à faire les bureaux pour tenter de toucher le plus grand nombre. Si vous avez le malheur de ne pas prendre l’exemplaire
que vous tend la distributrice en chef de Fo, attention vous vous faites engueuler !
« Ça n’a rien à voir avec un tract » vous explique
sans rire la déléguée de Fo qui indique
avoir l’agrément du ministère la Culture qui encouragerait donc ce prosélytisme d’entreprise
mais qui aurait également l’accord de la boite pour ce faire…regardez c’est écrit « Ce
journal a l’agrément de titre de presse du Ministère de la Culture et de la
Communication » (ci-après)
Si jamais vous êtes absent du bureau, vous avez même la possibilité par un mail retour à celui que vous envoi le syndicat de programmer la distribution (¤)…Ben voyons !
(¤)
(*)
Il
n’est certainement pas inutile de rappeler la loi à ces propagandistes sauvages
ainsi qu’à la direction de France Télés qui a choisi de tout passer à ceux qui
signent tout ce qui leur est présenté (le dernier accord bidon de
RCC contesté).
La loi indique que « La
distribution de tracts ne peut pas avoir lieu pendant le temps de travail des salariés, ni pendant
leurs temps de pause, ces temps n’étant pas assimilés à des heures d’entrée et
de sortie. »
Pour les juges, une distribution de
tracts durant le temps de travail ou les pauses constitue un trouble
manifestement illicite pour le fonctionnement de l'entreprise ».
Le ministère de la Culture et de la Communication va donc être saisi comme le seront Matignon mais aussi l’Elysée pour savoir s’ils cautionnent bien ce
genre de diffusion au sein d’une entreprise d’État à savoir France Télévisions
qui ne fait depuis le début que tourner la tête…Ce sera très vite ensuite au tour de la Justice.
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