Dans un tract au titre sans ambiguïté « HONTE ! »
visant les pratiques en vigueur dans la Maison ronde, le SNJ s’interroge « Comment la
direction de Radio France a-t-elle pu arriver à un tel niveau de bassesse ? ».
Dans la rubrique surenchère, l’ex-Orange qui dans
quelques semaines aura plié les gaules n’est pas en reste !
Cette dernière, depuis l’épisode du fichage
des salariés orchestré par Olivia Venner – partante avec le plan, selon nos infos – sous couvert de son
éphémère conseiller Patrice Papet et la femme de l’ex-pédégé d’Altédia chargée
des ressources humaines à France Télés Murielle Charles (dégagée dans la foulée),
est coutumière des coups bas.
Là visiblement, Radio France est montée
d’un cran. Sybile Veil qui imagine être à la tête d’une ORTF renaissant de ses
cendres (une chimère) provoque la colère de ses salariés et de ses
représentants.
Le SNJ prévient « Cette affaire aura des suites »…judiciaires
évidemment.
Le blog CGC Média vous propos de
découvrir ce tract :
HONTE !
Comment la
direction de Radio France a-t-elle pu arriver à un tel niveau de bassesse?
Elle qui n'avait pas hésité à envoyer les huissiers au domicile des élus pour les intimider, a osé donner à ses avocats des courriers disciplinaires et des entretiens annuels des salariés, pour qu'ils s'en servent comme arme contre les CSE !
Vous imaginez ?
Vos entretiens annuels, ces documents que vous pensiez confidentiels (ce que prévoit d’ailleurs le code du travail !) et que la Maison décrit comme "un moment clé de la relation de travail entre un responsable hiérarchique et ses collaborateurs", Radio France les a donnés à ses avocats, pour que des extraits soient lus à l'audience. Vos propos personnels et vos identités exposés à tous, juste pour tenter de discréditer les demandes des élus.
La DRH a même donné à ses avocats les contenus des dossiers disciplinaires des salariés. À l'audience on a pu entendre que tel personnel – nommément cité – avait été rappelé à l'ordre et pourquoi.
Jamais nous n'aurions imaginé que Radio France, que sa DRH et sa présidente osent faire une chose pareille.
Nous conseillons à tous les salariés de ne plus passer d'entretien annuel. Pour ceux qui l'ont déjà fait, exigez la destruction immédiate des documents pour ne pas risquer de les voir divulgués sur la place publique.
La RH doit aux salariés la confidentialité des données qu'elle conserve sur eux, des règles strictes l'empêchent de divulguer les dossiers disciplinaires. Ces principes, Radio France les a bafoués. C'est moralement inacceptable et c'est légalement attaquable.
Cette affaire aura des suites.
Elle qui n'avait pas hésité à envoyer les huissiers au domicile des élus pour les intimider, a osé donner à ses avocats des courriers disciplinaires et des entretiens annuels des salariés, pour qu'ils s'en servent comme arme contre les CSE !
Vous imaginez ?
Vos entretiens annuels, ces documents que vous pensiez confidentiels (ce que prévoit d’ailleurs le code du travail !) et que la Maison décrit comme "un moment clé de la relation de travail entre un responsable hiérarchique et ses collaborateurs", Radio France les a donnés à ses avocats, pour que des extraits soient lus à l'audience. Vos propos personnels et vos identités exposés à tous, juste pour tenter de discréditer les demandes des élus.
La DRH a même donné à ses avocats les contenus des dossiers disciplinaires des salariés. À l'audience on a pu entendre que tel personnel – nommément cité – avait été rappelé à l'ordre et pourquoi.
Jamais nous n'aurions imaginé que Radio France, que sa DRH et sa présidente osent faire une chose pareille.
Nous conseillons à tous les salariés de ne plus passer d'entretien annuel. Pour ceux qui l'ont déjà fait, exigez la destruction immédiate des documents pour ne pas risquer de les voir divulgués sur la place publique.
La RH doit aux salariés la confidentialité des données qu'elle conserve sur eux, des règles strictes l'empêchent de divulguer les dossiers disciplinaires. Ces principes, Radio France les a bafoués. C'est moralement inacceptable et c'est légalement attaquable.
Cette affaire aura des suites.
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