L’ex-Orange fustige Sibyle Veil en coulisses…elle
se serait certainement évitée d’être la risée du PAF si elle l’avait écoutée !
Après la parution mercredi du Canard
enchaîné sur l’échange entre l’ex-Orange et le toujours ministre de la Culture,
l’une murmurant « Je ne comprends
pas pourquoi Sibyle s'obstine. C'était plus simple de faire un plan de départs
volontaires » à l’autre acquiesçant « Mais oui. Elle braque tout le monde, c'est
incompréhensible. », la dirigeante du groupe de radios publiques a suspendu son « plan de
départs volontaires » pour essayer une autre voie.
Ah ! si l’ex-énarque camarade de promotion d'Emmanuel
Macron avait écouté sa meilleure amie
du monde (audiovisuel) Delphine, elle n’en serait pas là et aurait encore l’espoir
de diriger France Média (ce qui n‘est plus la cas) !
Après 52 jours de grève – la plus longue
de l’histoire de Radio France – qui a perturbé régulièrement les programmes des
différentes stations de Radio France (France Inter, France Bleu, France Info,
etc.), la pédégère qui rend Riester « perplexe
face à sa stratégie…» opte à présent
pour une RCC.
Dans un mail interne envoyé aux 4400 salariés des
radios publiques, Sibyle Veil reprend l'une des revendications des
organisations syndicales : remplacer son plan de départs volontaires pour
une rupture conventionnelle collective. Ce qui ne serait pas juste un
changement de vocabulaire, selon elle.
« Cette solution, j'y suis favorable parce qu'elle
nous permet non seulement de favoriser les départs en retraite dans le total
des départs volontaires à faire, mais aussi de continuer à recruter », écrit-elle
dans sa communication.
« À la demande des syndicats, la direction a donc
préparé un accord qui suspend le plan de départs volontaires le temps de
négocier ensemble une rupture conventionnelle collective. On se donne ainsi
toutes les chances de négocier un tel accord avec les partenaires sociaux […]
», ajoute-t-elle,
en évoquant une « trêve de la grève ».
Ce ne sera pas une RCC bidon comme celle
de France Télévisions qui prévoyait 2000 demandes de départs quand seulement
311 étaient enregistrées la première année contre au moins 600 prévues mais
une « rupture conventionnelle collective » adaptée !
Elle ne dit pas si son projet initial qui prévoyait
299 départs volontaires d'ici à 2022 dont un tiers du chœur de Radio France et
des salariés de FIP, des dizaines de postes à la documentation, à
l'informatique, de réalisateurs et de techniciens et aussi à l'accueil et à
l'entretien du bâtiment, est abandonné.
Les quelques volontaires pouvant faire valoir leur
droit à retraite ou ceux qui auraient un projet professionnel répondant à des
critères définis, seront-ils assez pour réaliser 60 millions d'euros
d'économies que Sibyle Veil s’est fixée ?
« Sybile Veil a perdu
trop de temps en se décrédibilisant totalement au passage et perdu par le fait,
la possibilité d’être un jour à la tête de France média » ricanent certains affidés ernottien qui se frottent les mains et tirent
des plans sur la comète.
Quant au toujours ministre de la Culture Franck
Riester, il redisait sa « confiance » à la direction de Radio France,
dès l’annonce de ce revirement et déclarait dans Libération que «
l'effort demandé à l'audiovisuel public est soutenable ».
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