Ce vendredi 29 mai, "Le Parisien" révèle que "l'association
Anticor a déposé une plainte visant les dépenses de taxi de l'ex-PDG de
l'INA, Agnès Saal, et les contrats passés par Mathieu Gallet, actuel
patron de Radio France, à l'époque où il présidait l'INA"
C'est l'avocat de l'association qui l'a confirmé.
Extraits de l'article "INA : Mathieu Gallet et Agnès Saal visés par une plainte d'Anticor"
"Anticor a mis ses menaces à exécution.
L'association a déposé une plainte visant les dépenses de taxi de
l'ex-PDG de l'Institut national de l'audiovisuel (INA), Agnès Saal, et
les contrats passés par Mathieu Gallet, actuel patron de Radio France, à
l'époque où il présidait l'INA
Anticor, spécialisée dans la lutte contre la corruption, a porté plainte
contre X au parquet de Créteil pour «favoritisme» pour les faits
concernant Mathieu Gallet et pour «détournement de fonds publics» en ce
qui concerne Agnès Saal."
Dans un article du 21 mai dernier intitulé "Les recasés de la République...ceux qui sont aux manœuvres devraient avoir honte.", le blog CGC média indiquait qu'"Agnès Saal et Martin Ajdari, avaient tous deux été recasés au Ministère de la Culture chez Fleur Pellerin.."
Agnès Saal qui prend donc un poste dépendant de Fleur Pellerin "créé pour l'occasion" - une "mission" serait plus juste - émarge selon nos informations à plus de 8.000€ par mois.
Avant de lui confier "cette mission de GPEC" améliorée, Fleur Pellerin aurait tout de même été bien inspirée de se pencher sur le montant des frais de taxis de l'intéressé sur les presque 15 ans passés à la BNF (2001 à 2007) et au Centre Pompidou (jusqu'en 2013).
Hasard des calendriers, la cgt publie en même temps un tract de soutien à Agnès Saal comme elle l'a fait pour Delphine Ernotte dès le 23 avril dernier.
Il s'intitule "Nous ne
hurlerons pas avec les loups" et parle de "véritable lynchage médiatique":
"Un
véritable lynchage médiatique est à l’œuvre concernant Agnès Saal après la « révélation
,. par le Figaro de dépenses de taxi, dont une partie imputable à l'usage de
son abonnement professionnel par son fils.
Une
faute a été commise et Agnès Saal en a tiré les conséquences : elle a remboursé
les frais qui n'étaient pas liés à son activité professionnelle et a démissionné
de ses fonctions.
Elle
a été réintégrée au ministère, son administration d'origine, en tant qu'administrateur
civil. Une mission lui a été confiée au secrétariat général.
Agnès
Saal fut directrice-adjointe de cabinet sous Catherine Trautmann.
Au-delà
des désaccords que notre organisation syndicale a pu avoir avec les politiques
culturelles qu'elle contribua à mettre en œuvre, nous nous rappelons son rôle
dans la recherche de la solution qui permit de mettre un terme aux 21 jours de
grève, en mai-juin 1999, malgré les réticences du cabinet du Premier ministre
et l'opposition de celui du Budget, lors du conflit lié à la situation
intolérable des vacataires sur emplois permanents.
Nous
nous souvenons aussi de ses grandes qualités professionnelles reconnues de
tous, de sa capacité de travail et de son respect de la parole donnée.
La
Ministre a annoncé que des poursuites disciplinaires seraient engagées.
La
CGT-Culture sera vigilante à ce qu'elles le soient sans a priori et qu'Agnès Saal
dispose pleinement de ses droits à assurer sa défense, comme les élus de la CGT
aux commissions administratives paritaires y veillent à chaque fois qu'un
agent, quel que soit son grade, quelle que soit sa fonction, fait l'objet d'une
procédure disciplinaire. La CGT-Culture sera également attentive à ce que la
sanction, si sanction il y a, soit proportionnée aux circonstances et à la
nature de la faute."
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