Après l’enquête de 12 pages de "Médiapart" mais aussi le dossier de sept
pages diffusé ce weekend
de Pentecôte par "Le M du Monde", les salariés de France Télévisions vont découvrir estomaqués l’article
du site "Altantico" de ce dimanche 26
mai qui révèle, entre autres, "la rencontre
de Marc Chauvelot l’un des responsables de la cgt France Télévisions et le
soutien de son syndicat à Delphine Ernotte."
Les salariés de l'établissement de Malakoff (ex RFO) vont sûrement mieux comprendre pourquoi, vendredi matin dernier, l'intéressé au sortir d'un séance de négo sur place, n'avait que le nom de "sa nouvelle patronne" à la bouche!
C'est Pflimlin qui doit la "trouver saumâtre"... Lui qui croyait sûrement pouvoir compter jusqu'au bout sur ses alliés de toujours la cgt et fo, il va lui-aussi sûrement s'étrangler à la lecture de cette rencontre et de ce soutien !
Il ne doit pas comprendre ce qui lui arrive, délaissé qu'il est aujourd'hui ! Il est vrai que ce doit être dur à digérer ! Pendant cinq ans avec ses alliés de fo, la cgt aura voté quasiment tout ce qu'il proposait, voire "se sera abstenu" en CCE rendant donc formellement de fait un avis permettant à la direction d'avancer....et voila qu'elle en soutient un(e) autre !!!!!
Il ne doit pas comprendre ce qui lui arrive, délaissé qu'il est aujourd'hui ! Il est vrai que ce doit être dur à digérer ! Pendant cinq ans avec ses alliés de fo, la cgt aura voté quasiment tout ce qu'il proposait, voire "se sera abstenu" en CCE rendant donc formellement de fait un avis permettant à la direction d'avancer....et voila qu'elle en soutient un(e) autre !!!!!
Le "secret soutien" parachuté sur Paris au "dialogue social" depuis son pôle Nord-Est, donnait d'ailleurs il y a peu encore, une interview totalement raccord avec la direction au Figaro sur le PDV et ses 340 postes supprimés: « Au total, 220 salariés se sont déjà manifestés [fin juin 2014 donc, ndlr] Nous ne sommes pas inquiets, nous aurons vraisemblablement plus de candidats que de postes ouverts». Son chagrin doit être immense!
Aussi, il aurait dû un peu s'en douter après le tract de bienvenue que la cgt avait publié dès le 23 avril "La CGT prend acte de la décision du CSA, salue la nomination d'une femme à un poste aussi emblématique et attend désormais la diffusion du projet stratégique de Mme Ernotte pour France télévisions ainsi que la composition de l'équipe qui l'entourera, en particulier sur les contenus, compte tenu de son expérience plutôt "gestionnaire"....
Que Pflimlin ne soit pas trop amer tout de même de ce "lâchage"... il doit bien se souvenir qu'il en avait été de même lorsque Carolis lui laissait la place !
Eh oui, c'est la seule cgt qui avait permis en décembre 2009 la mise en place de la réforme Carolis...
la cgt encore dont le responsable Marc Chauvelot [l'homme que l'on rencontre secrètement donc!] qui copieusement sifflé en A.G. par le personnel tentait de récupérer la victoire en Appel de 3 syndicats appelant, le SNPCA-CGC, la CFDT et le SNJ après l’arrêt de le Cour consacrant la survie des conventions collectives!
....et des comme ça, en presque 10 ans - 5 ans de Carolis et quasiment 5 ans sous Pflimlin - il y en a des tas !!!!
Après les dernières révélations d'Atlantico...il y a fort à penser que les salariés qui en ont plus que marre de cette cogestion décennale dont ils souffrent en permanence et que combat le SNPCA-CGC, voient d'un très mauvais œil cette "rencontre secrète" surtout après "il y a quelques jours, la demi-page du Canard Enchaîné qui annonçait selon une note de Bercy, que 1.222 postes devraient être supprimés à France Télévisions".
Aussi, il aurait dû un peu s'en douter après le tract de bienvenue que la cgt avait publié dès le 23 avril "La CGT prend acte de la décision du CSA, salue la nomination d'une femme à un poste aussi emblématique et attend désormais la diffusion du projet stratégique de Mme Ernotte pour France télévisions ainsi que la composition de l'équipe qui l'entourera, en particulier sur les contenus, compte tenu de son expérience plutôt "gestionnaire"....
Que Pflimlin ne soit pas trop amer tout de même de ce "lâchage"... il doit bien se souvenir qu'il en avait été de même lorsque Carolis lui laissait la place !
Eh oui, c'est la seule cgt qui avait permis en décembre 2009 la mise en place de la réforme Carolis...
la cgt encore dont le responsable Marc Chauvelot [l'homme que l'on rencontre secrètement donc!] qui copieusement sifflé en A.G. par le personnel tentait de récupérer la victoire en Appel de 3 syndicats appelant, le SNPCA-CGC, la CFDT et le SNJ après l’arrêt de le Cour consacrant la survie des conventions collectives!
....et des comme ça, en presque 10 ans - 5 ans de Carolis et quasiment 5 ans sous Pflimlin - il y en a des tas !!!!
Après les dernières révélations d'Atlantico...il y a fort à penser que les salariés qui en ont plus que marre de cette cogestion décennale dont ils souffrent en permanence et que combat le SNPCA-CGC, voient d'un très mauvais œil cette "rencontre secrète" surtout après "il y a quelques jours, la demi-page du Canard Enchaîné qui annonçait selon une note de Bercy, que 1.222 postes devraient être supprimés à France Télévisions".
Le blog CGC Média
vous propose don de découvrir l'article d'Atlantico de ce weekend de Pentecôte
intitulé "Nomination
de Delphine Ernotte à France Télévisions : la justice pourrait être saisie pour
y voir plus clair ?" :
"La
nomination par le CSA, en avril dernier, de Delphine Ernotte, la directrice
générale d'Orange, à la présidence de France Télé a fait grincer des dents. Et
peut-être à raison. Le processus qui a vu sa surprenante ascension est demeuré
très opaque... ce qui pourrait forcer la justice à s'y intéresser de plus près.
La
désignation de Delphine Ernotte fin avril n’en finit pas de faire des vagues. Elle altère la crédibilité du CSA et de son
président.
La
cause en revient aux négociations souterraines, aux petits arrangements
entre amis, au rôle de certains membres du CSA qui n’ont pas ménagé leurs
efforts pour que la directrice générale d’Orange emporte le morceau.
Il
n’est pas exclu que la justice s’intéresse aux dessous de cette nomination…
sauf à considérer qu’il ne s’agit que d’entorses à la déontologie. Le
syndicat CGC des personnels de communication et de l’audiovisuel pourrait
saisir le Parquet.
Même
à gauche,
certaines voix comme celles de Catherine Tasca, ancienne ministre de la Culture s’interrogent sur
le processus qui a conduit Delphine Ernotte à la tête de France Télévisions.
L’UMP
réclame une commission d’enquête parlementaire sur les conditions de nomination
de Delphine Ernotte. A l’Assemblée nationale, elle n’a aucune chance d’aboutir. Mais au
Sénat, désormais à droite ?
A
la suite de la nomination controversée, fin avril, par le CSA de Delphine
Ernotte à la tête de France Télévisions, une question se pose désormais. Brutale.
La justice va-t-elle être saisie ?Autrement dit, va-t-elle se plonger
dans les coulisses de cette désignation où manquement à la déontologie, conflit
d’intérêts, violation du principe d’équité entre les candidats, voire même
trafic d’influence semblent se profiler. En contrepoint, cette question clé :
comment et pourquoi le président du CSA, Olivier Schrameck a-t-il pu laisser
se développer un tel climat qui n’a fait qu’altérer la crédibilité de
l’institution ? De telles interrogations apparaissent légitimes à la suite
des articles extrêmement détaillés de Mediapart et de M. le supplément du Monde
du 23 mai.
L’hypothèse
n’a rien d’absurde.
Des cas identiques se sont déjà produits. Notamment lorsqu’après les
révélations, le 27 février 2014, du Point sur les fausses factures de Bygmalion
lors de la campagne présidentielle de mai 2012 de Nicolas Sarkozy, le Parquet
de Paris, a décidé l’ouverture, dès le 5 mars, d’une enquête préliminaire. On
connait la suite. De son côté, le syndicat des personnels de la
communication et de l’audiovisuel (SNPCA-CGC )
présidé par Jean-Jacques Cordival a chargé ses avocats d’étudier les motifs
pour lesquels il pourrait déposer plainte auprès du Procureur de la République de Paris.
Au
Conseil supérieur de l’audiovisuel, on commence à prendre la pleine mesure de
l’imprudence-bévue ?- du CSA qui pourrait se transformer en scandale d’Etat. D’abord, parce que cette instance semble
avoir laissé de côté ce pour quoi il avait été créé, à savoir la désignation en
toute indépendance des dirigeants de l’audiovisuel public. Le candidat à la Présidence de la République , François
Hollande, en 2012, avait promis : plus de connivence avec les sphères du
pouvoir politique : "Moi, président de la République , je n’aurai
pas la prétention de nommer les directeurs de chaînes de télévision publique,
je laisserai çà à des instances indépendantes"… Enfin, on allait voir
ce qu’on allait voir. Plus jamais de pression, de coups tordus comme il y en
avait eu au sein de l’ancêtre du CSA, la Commission nationale de la communication et des
libertés (CNCL) qui, à la fin des années 80, s’était vu soupçonnée d’avoir
attribué des fréquences de radio à des amis politiques. Une information
judiciaire avait été ouverte pour corruption confiée au célèbre juge Claude
Grellier.
Le
CSA pourrait-il revivre les tracas judiciaires de la CNCL , cette instance –créée
par la droite en 1986 et remplacée en 1989 par le CSA- que François Mitterrand
tenait en piètre estime parce que l’un de ses membres, un écrivain prestigieux,
sera soupçonné d’avoir favorisé Radio-Courtoisie pour qu’elle obtienne une
fréquence FM ? Près
de trente ans plus tard, cette fois à propos du CSA, l’opposition s’agite
demandant la création d’une commission d’enquête parlementaire. En première
ligne, dans ce combat, d’abord Christian Jacob, président du groupe UMP à
l’Assemblée nationale, puis Thierry Solère, député UMP des Hauts de-Seine… Un
combat perdu d’avance, tout du moins à l’Assemblée nationale, la majorité
socialiste n’étant guère encline à ce que l’on y voit plus clair dans le
comportement de certains membres du CSA. En revanche, du côté du Sénat, la
création d’une commission d’enquête –en raison de l’inversion de majorité- ne
serait pas impossible.
Catherine
Tasca, ex- ministre PS de la
Culture et de la Communication , aurait-elle voulu sonder ses
collègues, en publiant le 23 avril un communiqué on ne peut plus clair à propos
de la nomination de Delphine Ernotte ? L’actuelle sénatrice des Yvelines, qui
fut membre de la CNCL
et eut à ce titre, à connaître les dérives de cette dernière citées ci-dessus,
parle d’or. Voici ce qu’elle écrit : "Saura-t-on un jour ce qui a conduit
le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel à propulser à la tête de France
Télévisions une femme d’une grande compétence managériale sans doute, mais
étrangère à l’univers de la télévision d’hier et d’aujourd’hui, comme
d’ailleurs il avait propulsé à la tête de Radio France un homme éloigné des
métiers de la radio ?
Saura-t-on
un jour pourquoi de brillants conseillers de l’ombre ont engagé toutes leurs
forces et leur réseau dans cette campagne souterraine ? Saura-t-on un jour ce
qui, dans les projets respectifs de Mme Ernotte et de M. Josèphe, a finalement
emporté l’adhésion du collège ? Cela ne peut tout de même pas être
l’explication caricaturale "elle est une femme, il est un homme ?" En
trois questions, Catherine a parfaitement posé la problématique du mystère
–supposé et factice ! – ayant débouché sur la désignation de Delphine Ernotte.
Prenons
le cas de Pascal Josèphe, professionnel de l’audiovisuel reconnu, jadis
collaborateur très proche d’Hervé Bourges à TF1, puis directeur général de
l’antenne de la Cinq.
Étrange, le coup qui lui est arrivé. Il faisait partie de la dernière liste de
7 membres restant en piste pour candidater à la tête de France Télévisions,
mais sans figurer pour autant parmi les favoris. Pour une raison : l’Élysée
n’en voulait pas…Alors qu’a fait le CSA ? Il l’a retenu pour l’ultime audition
en concurrence avec Delphine Ernotte…Avec cette certitude qu’il serait
écarté et que la directrice générale d’Orange serait choisie pour succéder à
Rémy Pflimlin. A dire vrai, la route pour l’Esplanade de France s’ouvrait
depuis de longues semaines pour Delphine Ernotte.
Grâce
à l’appui dont, selon Mediapart, elle bénéficiait de la part d’un des membres
du CSA, Sylvie Pierre-Brossolette, ex-journaliste à l’Express et au Point,
nommée en 2013 à cette instance par le président de l’Assemblée nationale,
Claude Bartolone. De fait, celle que l’on surnomme "la
vice-présidente" du CSA a organisé, selon les révélations de Mediapart,
pour Delphine Ernotte une rencontre avec le propriétaire du Point, François
Pinault. Elle en aurait même organisé d’autres avec des actuels ou anciens
hauts cadres de la télévision, dont l’un, le jour de la désignation de Delphine
Ernotte, sabrera le champagne. Bref, au cours de cette campagne du printemps
2015, le choix du successeur de Pflimlin, semble bien avoir donné lieu, comme
le dit Catherine Tasca, à des tractations souterraines en faveur de la
directrice générale d’Orange.
Laquelle
au cours de sa première audition, fin avril, s’était montrée, dit-on, peu
aimable, voire cassante avec un ou deux membres du CSA qui l’interrogeaient sur
son projet à France Télévisions. Mais le pompon s’était déroulé lorsqu’un membre du collège
interrogeait la candidate sur sa conception des relations sociales étant donné,
que sous sa férule, Orange n’avait pas semblé être un modèle du genre sur le
plan social, tant les zones de turbulence et les drames furent nombreux
(licenciements massifs et suicides).
Delphine
Ernotte répondra. En substance: "J’ai rencontré Marc
Chauvelot, patron du SNRT-CGT qui m’a assuré du soutien de son
organisation." Étonnement
de quelques membres du CSA. Quant à l’auteur de la question, elle sera
estomaquée. Quelques
semaines plus tard, Le Canard Enchaîné annonçait que selon une note de Bercy,
1.222 postes devraient être supprimés à France Télévisions.
Jusqu’où
ira cette affaire ? Du côté du Palais de Justice ? Ou retombera-t-elle, tel un
soufflé ? Il y en un, en tout cas, qui est fort mécontent, Didier Quillot,
ancien président du directoire de Lagardère Active, lui aussi candidat à la
succession de Pflimlin. On le comprend : il a découvert que la nouvelle
présidente de France Télévisions, aurait plagié son projet. Un autre candidat
aurait vu lui aussi son projet pillé.
En
attendant la suite des évènements, Delphine Ernotte a pris un bureau dans
l’immeuble Le Ponant situé pas très loin du siège de sa future entreprise. A
ses côtés, son directeur de cabinet. Un poste qu’elle vient de créer….
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