Pflimlin nommé par Hollande au
Conseil d’État devient président du Fondsde soutien à l'expression radiophonique (FSER)…LE POMPON !!!!!
Alors que vient de sortir, ce mercredi 14 septembre,
la demi-page au vitriol du « Canard enchaîné » sur la possible traduction devant la Cour de
discipline budgétaire et financière du conseiller d’État
nommé par François Hollande à son départ de la présidence de France Télé Rémy
Pflimlin (voir extrait du Canard ci-après), le blog CGC Média s’est étranglé en apprenant que la ministre de la
Culture Audrey Azoulay viendrait de nommer ce dernier Président du Fonds de soutien à l'expression radiophonique
( * FSER)…LE POMPON !
TOTALEMENT INVRAISEMBLABLE et ce alors même qu’une citation directe le concernant ainsi
que son ex financier/secrétaire général (liée aux prochaiens audiences du procès
Bygmalion prévues en novembre de cette année – volet France Télévisions évidemment ) est
sur le point de leur parvenir.
Comme si cela n’était pas suffisant, le blog CGC Média vous propose de découvrir un
extrait de l’article du « Canard enchaîné » de ce mercredi : « Au programme de
France Télé, une dégelée de la Cour des Comptes. »
Extrait :
"La haute juridiction financière passe au tamis les achats
sans appel d'offres et pointe la responsabilité des anciens dirigeants, menacé
de renvoi devant la Cour de discipline budgétaire.
Rémy Pflimlin et l'ex
équipe de direction de France Télévision bientôt renvoyés devant la Cour de
discipline budgétaire et financière ? C'est ce que préconise, en tout cas,
un pré-rapport confidentiel de la Cour des Comptes, que s'est procuré « Le
Canard ». Les magistrats qui avaient
déjà relevé, par le passé, de profonds dysfonctionnements dans les procédures
d'achat du premier groupe audiovisuel public, surtout après l'affaire Bygmalion,
ont voulu y voir de plus près. Une instruction complémentaire, le 6 avril, leur
a permis de se pencher sur les exercices non prescrits de 2012 à 2014.
Et leurs conclusions
sont impitoyables pour l'ancien président
de France Télévisions, qui coule des jours heureux comme conseiller d'État au
service ordinaire depuis août 2015. Sous son règne, le groupe public a
largement oublié de « respecter les règles de publicité et de mise en
concurrence pour ses achats hors programme », c'est-à-dire ne concernant
pas les productions audiovisuelles.
Des achats qui
présentent pour la seule année 2014 : 569
millions d'euros hors-taxes. Une broutille.
Un patron récidiviste.
Cette désinvolture
est d'autant plus dérangeante, souligne la Cour que « de nombreux rapports
d'audit » avaient déjà « relevé la méconnaissance de la procédure de
passation de marchés applicables à France Télévisions»…
Compte toujours, tu m'intéresses, semble dire France Télévisions
à la cour. Laquelle commence à
s'énerver et à énumérer les nombreux faux pas susceptibles de constituer des
infractions....
Au hasard : les prestations de taxi, d'un montant total
de 8,7 millions d'euros hors-taxes sur trois ans… ou 5,4 millions pour l’émission de titres-restaurant et on n'en oublie.
Intention de procès.
La Cour détient dans
sa besace, 95 contrats signés avec des entreprises « en méconnaissance des
règles de compétence » ou n’ayant pas fait l'objet « de publicité et
de mise en concurrence », en
violation des règles de la commande publique.
Elle se propose de transmettre
l'ensemble au Parquet général en vue de renvoyer tout le monde devant la cour
de discipline budgétaire. »
( * FSER)…
Le FSER est chargé de la gestion de l’aide publique aux radios locales associatives prévue par le décret
n° 2006-1067 du 25 août 2006 pris pour l’application de l’article 80 de la loi
no 86-1067 du 30 septembre 1986 relative à la liberté de communication(remplace
le décret n° 97-1263 du 29 décembre 1997)…
Ces aides provenaient jusqu'en 2009
d'une taxe assise sur les sommes payées par les annonceurs pour la diffusion,
par voie de radiodiffusion ou de télévision, de leurs messages publicitaires. Elles proviennent désormais d'une dotation
forfaitaire du budget de l'État. (Autrement dit c’est le contribuable qui
banque. Ndlr).
Elles sont attribuées sur
proposition d’une commission composée de 11
membres nommés pour 3 ans par arrêté du ministre de la culture et de la communication :
un président, membre du Conseil d'État
(Le Rémy Pflimlin du dessus ! ndlr), de la Cour des comptes
ou de la Cour de Cassation,
quatre représentants de l’État (budget, affaires sociales, culture, communication), quatre représentants des radios
associatives et deux représentants des régies publicitaires.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire