France Télévisions : Un doigt à 200 millions de téléspectateurs par celle que le tandem Redde-Amiel/Ernotte a choisi pour représenter la France à l’Eurovision 2023.
En janvier de cette année, celle
qui se présente comme « la
cheffe de la délégation française » à l’Eurovision, se vantait un peu partout d’avoir choisi
la chanteuse québécoise La Zarra pour représenter la France (*) au
concours de la chanson qui se tenait exceptionnellement Liverpool pour
le compte de l’Ukraine qui avait gagné l’an passé mais ne pouvait l’organiser à
cause de l’invasion du Pays par la Russie.
(*)
L’ex-Orange qui passe son
temps à Genève dans les bureaux de l’UER (EBU en anglais dans le
texte) et qui avait déjà créé la polémique il y a deux ans en lançant de la
façon la plus minable et stupéfiante qui soit « La prochaine fois,
nous gagnerons à la loyale » après
que l’Italie avec le groupe Måneskin qui avait remporté le concours Eurovision
2021 avec "Zitti e buoni" après avoir également gagné la 71ème édition du festival de la chanson de San Remo, se
retrouve à nouveau mise en cause pour ce choix qu’elle a non seulement validé
mais aussi porté aux nues !
Stéphane Bern qui était invité ce mardi matin dans l'émission Culture Médias sur Europe 1, le prouve d’ailleurs
sans ambiguïté : "Il y a
eu une réunion de crise. Comment gérer ce qu'on appelle du damage control. Il y
avait Christian Louboutin, le service de presse, Alexandra Redde-Amiel, la cheffe
de la délégation française", revenant sur le doigt qu’a fait
en direct à l’antenne devant quelques 200 millions de téléspectateurs La Zarra le choix
tandem Redde-Amiel/Ernotte a choisi pour représenter la
France à l’Eurovision.
"C'est là où j'ai appris ce
qu'était un 'toz'. C'est un doigt d'honneur en Afrique du Nord. Au
Québec, c'est générationnel et culturel" a tenté d’expliquer
l'animateur au micro de Philippe Vandel visiblement là pour essayer de justifier
l’injustifiable et qui a sûrement cru drôle de qualifier ainsi ce doigt : "C'est
sympathique".
Ce n’est pas le mot qu’ont retenu
les internautes pour qualifier ce doigt levé après l’attribution des votes du Public
dont la colère n’est pas retombée…pas plus qu’elle ne l’est chez la dernière gagnante
de l’Eurovision en 1977 Marie Myriam qui déclare dans les
colonnes du Parisien (¤): "Regardez
la vidéo, c’est un doigt d’honneur ! Et il a été vu par près de 200 millions de téléspectateurs. Quelle
honte !
Je
suis extrêmement déçue, car cela n’est juste pas possible. Elle a fait ce geste, assise dans un
fauteuil avec des drapeaux français derrière. La France ne mérite pas cela !", avant d’enfoncer
le clou sur ce geste déplacé : "Je sais exactement le stress qu’on ressent avant de chanter, quand
on compte les points, la tension qui monte… Mais rien n’explique qu’on
dérape !"
(¤)
Quant à ce minable pare-feu qu’essaie de
lancer France Télés c’est-à-dire le binôme en question flanqué pour l’occasion de
l’ex-dircab ernottien, monté à l’évidence de toute pièce pour qu’on parlât d’autre
chose, il n’a aucun lieu d’être…et ce n’est surement pas à cet attelage de
circonstance d’en décider !
Le
discours que relaie Le Point « Dans ces conditions, pourquoi continuer ? » est évidemment nul et non avenu. Pourquoi
faudrait-il parce qu’une québécoise dérape et va même jusqu’à évoquer une sorte
d’usage « Ce n’est pas un geste négatif, au contraire,
c’est juste un geste de déception qu’on utilise entre amis », que les téléspectateurs français comme les artistes soient
privés de cette compétition sous de fallacieux prétextes comme « Le concours coûte cher, environ
700 000 euros pour France Télévisions selon les chiffres du Parisien, afin de couvrir les deux
demi-finales et la finale entre une trentaine de candidats. Le tour représentant
le budget d'un très gros programme de prime time pour une chaîne leader » ou
encore qu’ « en cas de victoire, il faut rajouter entre 25 et
30 millions d'euros pour organiser le concours à domicile, un budget
assuré en grande partie par le groupe audiovisuel du pays vainqueur (60 millions
dépensés par l'Azerbaïdjan en 2012) » avant d’en tirer comme ridicule
conséquences que « Quitter demain l'Eurovision permettrait
à France Télévisions de réduire évidemment la facture mais la
forcerait à se passer également d'une belle vitrine dont l’événement est
un des plus suivis » (200 millions de téléspectateurs en moyenne et pour cette année encore 3,5 millions de fans et
25,6 % de part d'audience pour France 2).
L'ex-Orange vient de perdre quasiment 90
millions avec sa plateforme Salto, sans compter les centaines de millions
signés avec une poignée de producteurs amis...et l'Eurovision en
ferait les frais? Non mais au secours...
Le
blog CGC Médias propose que les responsables précités de ce très mauvais choix
en tirent les conséquences et s’en aillent…ou que l’État-actionnaire les envoie
voir ailleurs s’il y est.
Il n’est plus possible
que par leur faute comme le disait Stéphane Bern ce matin à la radio que "La
France passe toujours pour l'arrogante et la mauvaise perdante" !
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