Au cas où vous auriez manqué l’article de Claude Soula du Nouvel Obs intitulé " Les 4 cactus de le Rue-de-Valois" , nous vous proposons de le découvrir avec toutefois un commentaire d'entrée de jeu sur son "subsidiaire".
Chacun peut imaginer que si les chantiers qu’égrène l’hebdomadaire, ne sont peut-être pas une "priorité" pour François Hollande le Chef de l’État; la fin du poste de président de France Télévisions par le Président de la République a été clairement et à plusieurs reprises, entérinée.
Que "la
gouvernance de Rémy Pflimlin à France télévisions soit catastrophique..Qu'en interne, l'ambiance soit délétère et irrespirable....Que l'audience de France 3 ait atteint un niveau
historiquement bas mais aussi et plus largement l'audience des chaînes de FTV...Que le climat social soit explosif et que les salariés soient vent debout contre cette cauchemardesque et incohérente réorganisation Carolo/Pflimlienne que le tandem tente de mettre en place à marche forcée...Que les comptes de la télé publique soient dans le rouge...etc..." tout ceci dépassera la rue de Valois et ne fera que peser un peu plus dans la balance le moment venu.
Comment le Président de la République pourrait-il laisser la télé publique risquer de prendre le même chemin que Presstalis aujourd'hui au bord de la faillite et laisser en période de crise économico-financière grave, les 3 milliards annuels des deniers des contribuables qui constituent le budget de la télé publique et qu'ils paient via leur redevance, continuer à être dilapidés?
Voici l’article "Les 4
cactus de la Rue-de-Valois"
Le futur ministre de la Culture et de la Communication
n'aura pas le temps de souffler au moins quatre dossiers le réclameront
d'urgence. Le premier mis sous cloche le temps des élections concerne la
distribution des journaux.
La coopérative Presstalis héritière des NMPP est en faillite
virtuelle. Les (très) généreux plans de licenciement du passé n'ont pas permis
de redresser les comptes car dans l'intervalle les ventes de journaux ont
baissé.Les éditeurs comptent sur l'État pour financer une nouvelle
réduction des effectifs qui aura du mal à passer. Un blocage de la distribution
est déjà anticipé et provisionné par plusieurs éditeurs.
Autres points noirs
social, celui des intermittents du spectacle selon la Cour des Comptes les 100.000
intermittents pèsent à eux seuls, un tiers du déficit de
l'assurance-chômage. Leur statut qui expire en 2013 doit être renégocié dès
cette année.
Troisième dossier le
financement du cinéma français qu'un affaiblissement de Canal+ fragiliserait.
Or la chaîne craint la concurrence du BeIn Sport financé par le Qatar.
Dernier cactus, celui de la
télévision publique Bruxelles: va-t-elle entériner le nouveau mode de
financement des chaînes via une taxe sur les fournisseurs d'accès Internet? Pas
sûr...
Question subsidiaire: la
gouvernance de Rémy Pflimlin à France télévisions. En interne, l'ambiance n'est
pas à la joie et l'audience de France trois a atteint un niveau
historiquement bas. “Si cette baisse se poursuit, il sera de plus en plus difficile
de défendre la légitimé de la redevance”, juge un des conseillers de François
Hollande.
Claude Soula
Nouvel Obs de mai 2012
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