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lundi 10 septembre 2012

Le remplaçant de Pouzilhac à la tête de l'AEF sur fond de "suspicion, huis-clos et opacité"

Comme le blog CGC Média l'avait annoncé dès le 6 septembre dans un article posté à 18h21 intitulé "Le président du CSA choisit Marie-Christine Saragosse pour prendre la tête de l'AEF.", le Président du Conseil supérieur de l’audiovisuel donc sorti son communiqué pour confirmer l'information que nous donnions. (Tant le suspens était insoutenable)

"Le Président de la République a demandé au Conseil supérieur de l’audiovisuel, le 31 juillet 2012, de l’éclairer, avant le lancement de la procédure prévue par la loi, sur le choix de la personnalité qu’il estime être la plus apte à présider la société en charge de l’audiovisuel extérieur de la France.
Après avoir entendu les personnes qui lui ont fait part de leur intérêt pour cette responsabilité, le Conseil, réuni en assemblée plénière le 6 septembre 2012, a considéré que Mme Marie-Christine Saragosse, directrice générale de TV5 Monde, paraissait particulièrement apte à exercer la présidence de la société publique.
Il s’est fondé sur la compétence reconnue de Mme Marie-Christine Saragosse, son expérience professionnelle, sa connaissance approfondie du secteur audiovisuel et des questions internationales, ainsi que son analyse de la situation et de l’avenir de la société."

Comme pour "Le Canard enchaîné" du mercredi 5 septembre qui dans son article écrivait: "les conversations informelles qui ont lieu à huis-clos pour les "prétendants" (sans illusions) à la présidence de l'AEF n'ayant pas encore jeté l'éponge, constituent "une parodie d'audition" ou encore Télérama qui enchérissait "les dés seraient déjà pipés. Retour sur une tambouille très française", le blog de la CGC Média avait une fois encore raison.





Le blog de la CGC Média qui s'étonnait entre autres, que le Président du CSA ait pu "SOLLICITER" Marie-Christine Saragosse pour qu'elle se présente à la présidence de l'AEF comme elle l'écrit elle-même dans son mail adressé aux salariés de TV5  ("Lorsque le président du CSA m'a sollicitée la semaine dernière pour savoir si je portais un intérêt pour le poste et si j'acceptais de faire partie des personnes reçues par le CSA cette semaine, j'ai accepté.") et la choisir ensuite dans un insoutenable suspens, ne s'étonne donc pas du résultat!


Il semble pourtant aujourd'hui que le communiqué ne soit pas du goût de tous à commencer par certains membres du CSA eux-mêmes. En off, les commentaires vont bon train: "Heureusement que les "auditions " ont eu lieu à huis-clos".

Il serait également  intéressant de savoir combien de minutes "ont été entendu les personnes qui lui ont fait part de leur intérêt pour cette responsabilité"  (comme le dit le CSA) !!!!

Selon nos informations et surtout certaines indiscrétions, le nombre de minutes consacré pour chacun(e) à l'exercice se compte sur les doigts d'une main!

Que va donc faire François Hollande qui avait indiqué saisir le CSA pour avis dans le cadre d'une procédure qu'il voulait la plus transparente possible ?...pour le compte il est gâté!

Comment expliquer que les nomination des présidents de l'audiovisuel public faites par Nicolas Sarkozy sont et restent entachées de la plus grande suspicion, et prétendre ensuite dans un tel contexte qu'une poignée de minutes ont suffi à se faire une idée et choisir...surtout lorsque Télérama écrit entre autres: "Ces auditions sont une mascarade, tout le monde sait que c'est le candidat du pouvoir qui sera choisi par le CSA".

Alors que le chef de la République a affirmé à maintes reprise sur tous les média que "la désignation des responsables des chaînes publiques de télévision et de radio dépendra d'une autorité indépendante et non plus du chef de l'État ou du gouvernement. Cette autorité sera composée de membres désignés par l'Assemblée nationale et le Sénat, après avis conforme de leurs Commissions des affaires culturelles respectives statuant à la majorité des 3/5e" comment peut-il se sortit aujourd'hui de l'ornière dans laquelle il se retrouve ?

Où est l'autorité indépendante dont parlait le Chef de l’État ? 

Comment, alors que Jean-Marc Ayrault Premier Ministre ainsi qu'Aurélie Filippetti, Ministre de la Culture et de la Communication, avaient tous deux confirmés, il y a peu, que cette instance instance prendrait la suite du CSA dans le cadre de la nouvelle loi à venir, pourrait-il en être autrement ?
Comment vu la tournure qu'a pris la "désignation" et l'opacité qui l'entoure - combien de fois faudra-t-il rappeler que les rendez-vous ont été réalisés en quelques minutes et à huis-clos -  les principes avancés pourraient-ils être respectés ?

Autrement dit, si les choses étaient maintenues en l'état, quels sens auraient en l’espèce,les propos du Président de la République "Nous mettrons fin sans attendre au mode de désignation des présidents de l'audiovisuel public. Au-delà du respect de l'indépendance des médias, cette réforme permettra de mettre fin à la suspicion qui entache toute décision prise par les actuels dirigeants de l'audiovisuel public et qui pèse sur leur mode de management"?

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