Le Point.fr a publié à 19h38 ,le 22 avril, un article signé par Michel Colomès et intitulé :"Favoritisme à France Télévisions : Bastien Millot mis en examen".
Le blog CGC Média vous laisse découvrir cet article "L'article L'ex-dirigeant de la société Bygmalion
[mais également aujourd’hui premier adjoint de Séry-les-Mezières, ndlr ] a été mis en examen dans l'enquête sur des soupçons de favoritisme en marge de
contrats passés avec France Télévisions, où il avait été en poste.
L'ex-dirigeant de la société Bygmalion ,
Bastien Millot, a été mis en examen dans l'enquête sur des soupçons de
favoritisme en marge de contrats passés avec France Télévisions où
il avait été en poste. Bastien Millot a confirmé cette mise en examen,
intervenue pour "recel de favoritisme" [qui dit recel, dit délit et/ou complicité dudit délit, ndlr] le 11 avril, a-t-il précisé. La société Bygmalion
a déjà été au centre d'une vive polémique quand l'une de ses filiales, Event
& Cie, a été accusée, dans une enquête du Point à la fin février,
d'avoir pratiqué des surfacturations auprès de l'UMP lors de la campagne
présidentielle de 2012 de Nicolas Sarkozy.
Après
avoir travaillé pour Jean-François Copé, Bastien Millot occupait des fonctions
de directeur délégué chargé de la stratégie chez France Télévisions, auprès de
son président Patrick de Carolis. Après un congé sabbatique en 2008 suivi d'un
congé pour création d'entreprise, il avait quitté définitivement le groupe en
2010. Or, la société
Bygmalion , qu'il a fondée, a fourni des missions de
communication au groupe d'audiovisuel public à partir de 2008. Le juge Renaud
Van Ruymbeke, qui a procédé à plusieurs auditions, est saisi d'une information
judiciaire sur des contrats passés par France Télévisions, après une plainte du
syndicat SNPCA-CGC
pour favoritisme et prise illégale d'intérêts. Une première enquête avait été
classée sans suite par le parquet de Paris.
"Je
réfute catégoriquement ces accusations", a réagi Bastien Millot.
"Toutes les prestations que j'ai effectuées pour France Télévisions l'ont
été dans le strict respect du droit. Et le délit de favoritisme n'a pas
d'application au sein de l'entreprise France Télévisions", a-t-il assuré,
l'entreprise n'étant pas, selon lui, soumise aux règles classiques des marchés
publics. [Ben voyons, ndlr!!!!] Selon lui, les prestations facturées par Bygmalion au groupe
audiovisuel, pour "des missions de communication", s'élevaient à 200.000 euros en 2008 et 400.000 euros en 2009 puis en 2010.
Dans
le cadre de son enquête, le juge Van Ruymbeke s'intéresse également à des
prestations fournies à France Télévisions, à partir de 2010, par son ancien
président (2005-2010) Patrick de Carolis dans le cadre de l'émission Des
racines et des ailes, dont il est le créateur. Le prédécesseur de Rémy
Pflimlin à la tête du groupe s'était dit "extrêmement serein" sur
l'antenne d'Europe 1, le 11 février dernier, réfutant toute irrégularité.
Le
parquet de Paris a également ouvert le 5 mars une enquête préliminaire sur les
accusations de prestations surfacturées à l'UMP par Event & Cie, la filiale
de Bygmalion. De leur côté, le président de l'UMP Jean-François Copé et Bygmalion
ont attaqué Le Point en diffamation."
Il y a donc fort à penser que cette première mise en examen, soit le début d'une longue série de nombreuses autres!
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