Les
soi-disant « volontaires » pléthoriques qu’évoquait le couple
Field/Ernotte en interne se sont, au fil des semaines, réduits comme peau de chagrin.
Les recrutements extérieurs vont bon
train, tel rédacteur débauché de LCI, tel ou telle autre de
BFM TV et ITélé, des collaborateurs du réseau France Bleu, etc… et ce malgré
les propos récemment tenus par le couple Field/Ernotte devant les SDJ de France
Télé « On est sur l’os, financièrement ».
Autrement
dit, la chaîne d’info en continu qui n’est
pas financée, n’a aucune existence légale, Bercy voyant rouge s’agissant
de cette nouvelle augmentation des effectifs après 3 plans de licenciements
successifs qui n’ont rien permis
sauf le départ d’une vingtaine de de dirigeants (le G20) partis entre 300.000
et 500.000 euros, n’a rien à se refuser….C’est
le contribuable qui banquera !
« On a beau être sur l’os,
financièrement » à France Télé (réellement en faillite) les français
paieront pour cette chaîne voulue par François Hollande avant la présidentielle
de 2017.
Et
comme si cela ne suffisait pas, toujours en interne, un objectif « dégouter
le plus de monde possible » pour pousser les uns à la retraite, les
autres à la démission et lorsque cela ne suffit pas convoquer à l’entretien
préalable en vue de leur licenciement…eh
oui, il faut bien virer pour mieux embaucher.
Ça
ne vous rappelle rien ? Une entreprise de téléphonie où les démissions et les
suicides se sont succédé à la vitesse grand V !
Cerise sur
le gâteau, l’adaptation permanente des textes : dispositions légales et/ou conventionnelles qui de toute façon ont
force de loi, de la jurisprudence, des décrets et autres ordonnances, etc…
Un exemple parmi tant d’autres,
nombre de salariés qui ont été intégrés par décision de Justice à temps partiel dont le minimum était, il y a peu,
fixé à 17 h par semaine avant de passer
légalement à 24h par semaines, se voient tout simplement refuser cette
application pourtant mise en œuvre depuis 2014.
Les courriers/réponse à ceux qui
demandent de passer sinon au 24h/semaine aux 35h légales (alors même que dans leur service les prestations extérieures explosent !) sont surréalistes : « Dans votre courrier en date du…., vous estimez en droit d’exiger
de travailler 24h /semaine comme la loi le prévoit. Vous avez tort, l’article
L3123-8 du Code du travail ne justifie pas une telle exigence»
Et de citer
ledit article mais partiellement (ça s’arrête à emploi équivalent) pour
expliquer que le démarche est vaine.
Voici dans
son intégralité l’article L3123-8
"Modifié par LOI n°2013-504 du 14 juin 2013 - art. 12 (V)
Modifié par ORDONNANCE n°2015-82 du 29 janvier 2015 - art. 1
Les salariés à temps partiel qui
souhaitent occuper ou reprendre un emploi d'une durée au moins égale à celle
mentionnée à l'article L. 3123-14-1 ou, le cas échéant, à
celle fixée par convention ou accord de branche étendu sur le fondement des
dispositions de l'article L. 3123-14-3, ou un emploi à temps
complet et les salariés à temps complet qui souhaitent occuper ou reprendre un
emploi à temps partiel dans le même établissement, ou à défaut, dans la même
entreprise ont priorité pour l'attribution d'un emploi ressortissant à leur
catégorie professionnelle ou d'un emploi équivalent. L'employeur porte à la
connaissance de ces salariés la liste des emplois disponibles correspondants.
Une convention collective ou un accord de branche étendu peuvent prévoir la
possibilité pour l'employeur de proposer au salarié à temps partiel un emploi à
temps complet ne ressortissant pas à sa catégorie professionnelle ou un emploi
à temps complet non équivalent."
Le SNPCA-CGC qui a d’ores et déjà mis l’affaire dans les mains de son avocat,
devrait saisir très prochainement la juridiction compétente pour que soit appliqué à tous les salariés de France
Télévisons placés en temps partiel contraint le minimum légal obligatoire de 24h/semaine.
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